Annoire
Annoire est une commune française située dans le département du Jura, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Annoire | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine Jurassienne | ||||
Maire Mandat |
Christian Lagalice 2020-2026 |
||||
Code postal | 39120 | ||||
Code commune | 39011 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
417 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 57′ 33″ nord, 5° 16′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 177 m Max. 186 m |
||||
Superficie | 15,69 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tavaux | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
modifier |
Géographie
modifierC'est la commune ayant la plus basse altitude de la région Franche-Comté et la plus occidentale du département du Jura.
Communes limitrophes
modifierBousselange (Côte-d'Or) | Saint-Loup | Chemin | ||
Pourlans (Saône-et-Loire) | N | |||
O Annoire E | ||||
S | ||||
Lays-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire) | Fretterans (Saône-et-Loire) | Petit-Noir |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pagny-le-chateau », sur la commune de Chamblanc à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Annoire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,2 %), zones urbanisées (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), prairies (2,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %), forêts (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierHistoire
modifierPolitique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2021, la commune comptait 417 habitants[Note 4], en évolution de +9,16 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Motte castrale (Xe s.), de 140 m de diamètre (l'une des plus grandes de la région), inscrite au titre des monuments historiques depuis 1995[17] ;
- Église Saint-Albin (XVIIe s.) ;
- Mairie (XIXe s.).
-
L'église Saint-Albin.
-
Le monument aux morts.
Le clocher de l'église a été partiellement restauré en 1869 par Jules Pageaux, charpentier de la commune. Deux cloches furent installées. L'une, Marie-Joséphine en 1869 et l'autre Anne-Claude en 1878. Cette église fut en grande partie reconstruite en 1901, puis consacrée en 1902 par l'évêque de Saint-Claude, Monseigneur Maillet.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Crapillet, né à Annoire, mort en , recteur de l'hôpital du Saint-Esprit de Dijon, traducteur au service du duc de Bourgogne Philippe le Bon ;
- Eugène Bataillon, biologiste et généticien français, né à Annoire ;
- Constant Chevillon, franc-maçon né à Annoire assassiné par la Milice française en 1944.
Héraldique
modifierBlason | Coupé : au 1er d'azur semé de billettes d'or à un lion issant couronné du même, armé et lampassé de gueules, au 2d de sinople à un épi de blé d'or, la tige mouvant d'une divise ondée d'azur* en pointe[18]. |
|
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur sinople). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Annoire et Chamblanc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pagny-le-chateau », sur la commune de Chamblanc - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pagny-le-chateau », sur la commune de Chamblanc - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dole », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Motte castrale (Xe s) », notice no PA00135333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 39011 Annoire (Jura) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).