Archidiocèse de Córdoba

archidiocèse en Argentine

L'archidiocèse de Córdoba (en latin : archidioecesis Cordubensis in Argentina ; en espagnol : arquidiócesis de Córdoba) est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique en Argentine. Il portait autrefois le nom de diocèse de Tucumán qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel archidiocèse de Tucumán également en Argentine.

Archidiocèse de Córdoba
La cathédrale de Córdoba.
La cathédrale de Córdoba.
Informations générales
Pays Drapeau de l'Argentine Argentine
Archevêque Ángel Rossi
Superficie 19 722 km2
Création du diocèse 14 mai 1570
Élévation au rang d'archidiocèse 20 avril 1934
Diocèses suffragants Cruz del Eje
Deán Funes
Río Cuarto
San Francisco
Villa María
Statistiques
Population 2 312 480 hab. (2021)
Population catholique 2 028 870 fidèles (2021)
Pourcentage de catholiques 87,7 %
Nombre de paroisses 113
Nombre de prêtres 130
Nombre de diacres 13
Nombre de religieux 318
Nombre de religieuses 660
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Territoire

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  • Archidiocèse de Córdoba
  • Suffragants

Il comprend huit départements de la province de Córdoba : Calamuchita, Capital, Colón, Punilla, Río Primero, Río Segundo, Santa María et Totoral ce qui correspond à un territoire d'une superficie de 19 722 km2 divisé en 113 paroisses.

Le siège archiépiscopal est à Córdoba avec la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption où se conserve des reliques du bienheureux Mamert Esquiú, franciscain et évêque de Córdoba[1]. Dans la même ville, la chapelle de la maison-mère des servantes du Cœur de Jésus de Córdoba garde le corps de leur fondatrice, la bienheureuse Catherine de Marie Rodríguez et la chapelle des missionnaires franciscaines garde les restes de la bienheureuse Marie Cabanillas, également fondatrice[2].

L'archidiocèse possède trois basiliques mineures dont deux à Córdoba : Notre-Dame de la Merci (es) et Saint-Dominique (es) qui abrite la statue de Notre-Dame du Rosaire des miracles, patronne de Córdoba[3]et une autre à Villa del Rosario dédiée à Notre-Dame du Rosaire.

Historique

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Le diocèse est érigé le 14 mai 1570 par la bulle Super specula militantis Ecclesiae du pape Pie V en prenant une partie du territoire du diocèse de Santiago du Chili (aujourd'hui archidiocèse de Santiago du Chili). Dans les documents pontificaux, le diocèse porte alors le nom de diocèse de Tucumán, du nom du gouvernorat du Tucumán (es), avec l'évêché dans la ville de Santiago del Estero, capitale du gouvernorat[4].

Nommé suffragant de l'archidiocèse de Lima lors de sa création, il intègre la province ecclésiastique de l'archidiocèse de La Plata o Charcas (aujourd'hui archidiocèse de Sucre) en vertu de la bulle Onerosa pastoralis du 20 juillet 1609 du pape Paul V[5].

Le 28 novembre 1697, le pape Innocent XII autorise officiellement le transfert du siège du diocèse à Córdoba, même si l'évêque y réside déjà de manière permanente depuis plusieurs années en raison du déclin de Santiago del Estero[6].

Il cède une partie de son territoire le 28 mars 1806 pour l'érection du diocèse de Salta (aujourd'hui archidiocèse de Salta)[7],[8]et le 22 décembre 1828 pour l'établissement du vicariat apostolique de San Juan de Cuyo (aujourd'hui archidiocèse de San Juan de Cuyo)[9].

Par la bulle Immutabili du 5 mars 1865 émise par le pape Pie IX, il intègre la province ecclésiastique de l'archidiocèse de Buenos Aires[10],[11].

Le 20 avril 1934, il est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain par la constitution apostolique Nobilis Argentinae nationis du pape Pie XI ; le même jour il cède des portions de son territoire pour la création des diocèses de Río Cuarto (aujourd'hui diocèse de Villa de la Concepción del Río Cuarto) et La Rioja qui deviennent ses suffragants[12].

Il cède encore des parties de son territoire le 11 février 1957 pour l'érection du diocèse de Villa María[13], le 10 avril 1961 pour l'établissement du diocèse de San Francisco[14]et le 12 août 1963 pour le diocèse de Cruz del Eje[15]. Ils sont tous nommés suffragants de Córdoba lors de leur création.

Évêques et archevêques

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Notes et références

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  1. (es) « reliquias », sur fraymamertoesquiu.org.ar (consulté le ).
  2. (es) « Ñáñez presidió el traslado de los restos de la beata María del Tránsito », sur archivo.lavoz.com.ar (consulté le ).
  3. (es) « Nuestra Señora del Rosario del Milagro », sur op.org.ar (consulté le ).
  4. (es) Catálogo de los eclesiásticos de ambos cleros y casas relijiosas del arzobispado de Santiago de Chile, vol. II, Santiago du Chili, Perez, (lire en ligne), p. 3 & 4
  5. Charlotte de Castelnau-L'Estoile et François Regourd, Connaissances et pouvoirs : Les espaces impériaux XVIe XVIIIe siècles France, Espagne, Portugal, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 978-2867813559), p. 281 (note en bas de page)
  6. (es) Cayetano Bruno, Historia de la Iglesia en la Argentina, vol. 4, Editorial Don Bosco, , p. 333
  7. (la) Francisco Javier Hernáez, S.J, Colección de bulas, breves y otros documentos relativos a la iglesia de América y Filipinas, t. II, Vromant, (lire en ligne), p. 740-741
  8. (es) Guillermo Nieva Ocampo et Henar Pizarro Llorente, Pastores, misioneros, inquisidores, jueces y administradores : el clero del Antiguo Régimen (siglos XV-XIX), María Noelia Mansilla Pérez, (ISBN 9789874745354), p. 332
  9. (es) José Aníbal Verdaguer, « La provincia de Cuyo eclesiásticamente considerada desde su conquista », sur racimo.usal.edu.ar (consulté le ), p. 29.
  10. (es) Lyman De Platt, Una guía genealógico-histórica de Latinoamérica, Acoma Books, , p. 107
  11. (es) Bruno Avila, La Iglesia en la Argentina, Editorial San Benito, , p. 106
  12. (la) « Nobilis Argentinae nationis », AAS 27, sur vatican.va, (consulté le ), p. 257-263.
  13. (la) « Quandoquidem adoranda », AAS 49, sur vatican.va, (consulté le ), p. 653-662.
  14. (la) « Fit persaepe », AAS 54, sur vatican.va, (consulté le ), p. 140-142.
  15. (la) « Ecclesia Christi », AAS 56, sur vatican.va, (consulté le ), p. 504–506.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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