Arquennes

section de Seneffe, Belgique

Arquennes (en wallon Ârquène[1]) est un village du Roman Païs, à la frontière de la province de Hainaut avec le Brabant wallon, en Belgique. Administrativement il fait partie de la commune de Seneffe (Région wallonne de Belgique).

Arquennes
Arquennes
La fontaine 'Rêves de Pierre Rêves d'eau' témoigne du passé carrier d'Arquennes
Blason de Arquennes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Soignies
Commune Seneffe
Code postal 7181
Zone téléphonique 067
Démographie
Gentilé Arquennais(e)
Population 3 228 hab. (01/01/2020)
Densité 215 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ nord, 4° 16′ est
Superficie 1 502 ha = 15,02 km2
Localisation
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Arquennes

Évolution démographique

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  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Histoire

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Origines

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Arquennes est un très ancien village du Roman Païs de Brabant, relié à la province de Hainaut depuis le et actuellement rattaché à la commune de Seneffe. En 1125, elle était orthographiée 'Arkenna', en 1137 : 'Archenne' et en 1147 : 'Arken' jusqu’en 1827[réf. nécessaire]. De même, pays de la pierre, on y a détecté 20 marques de maîtres de carrière, datant de 1580 à 1759 et leur importante corporation a porté chez nous et à l’étranger, le renom d’Arquennes. D’anciennes carrières ont été remblayées et d’autres ont été inondées naturellement contribuant ainsi à la variété de l’important potentiel touristique. La Samme fut rendue navigable pour faciliter le transport de la pierre.

Arquennes conserve des traces fort anciennes d'occupation humaine, du Paléolithique jusqu’à l'Âge du Bronze, sans compter des villas romaines et un cimetière franc. Elle faisait jadis partie du Roman Païs de Brabant et a été incorporée au Hainaut en 1800.

En 1917, elle fut traversée par l'armée allemande.

 
Le pont tournant à l'entrée d'Arquennes qui enjambe la Samme

Patrimoine

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  • L'ancien prieuré-ferme de Rennisart, avec son corps de logis des XVIIe siècle et XVIIIe siècle[2].
  • La fontaine 'Rêve de pierre rêve d'eau' sise sur la Grand-Place témoigne du passé carrier de la région.
  • La ligne de chemin de fer 141 passait par Arquennes qui y avait sa gare. Le pont sur la Samme a été démoli.
  • La voie cycliste 'RAVeL 3', dite 'Véloroute des Carnavals' (Tubize à Chimay) passe par Arquennes, empruntant le tracé de l'ancienne ligne de chemin de fer. Elle longe la Samme sur un long trajet.
  • L'église Sainte-Vierge-et-Boniface daterait de 1425 dans ses parties plus anciennes (Chœur).
  • Un pont rotatif traversait la Samme près du centre du village. Il est bordé d'un passage surélevé pour piéton. Le pont 'rotatif' est devenu immobile...

Liste de bourgmestres

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  • J. Dubois (1848).

Personnalités

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  • Les maîtres de carrières d'Arquennes[3]
  • Philippe Demoulin († ), le dernier survivant des combattants de la révolution belge de 1830 qui mènera à l'indépendance de la Belgique, y est mort et y est enterré.

Loisirs

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  • Football: Entente Sportive Arquennes-Familleureux. En , le Royal Football Club Arquennais, fondé en 1949, fusionne avec le S.C. Familleureux. L'Entente Sportive Arquennes-Familleureux est ainsi créée.
  • Une école des jeunes fut mise en place en , mais disparut au bout de quelques mois, suivi du club principal. Arquennes et Familleureux se retrouvent ainsi sans club depuis 2014.

Notes et références

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  1. Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 38.
  2. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 61.
  3. Jean-Louis Van Belle, Les maîtres de carrières d'Arquennes, Crédit communal, 1970