Aubure

commune française du département du Haut-Rhin

Aubure (en allemand Altweier) est une commune française de moyenne montagne située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie du massif des Vosges.

Aubure
Aubure
Vue sur une partie du village.
Blason de Aubure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé
Maire
Mandat
Marie-Paule Gay
2020-2026
Code postal 68150
Code commune 68014
Démographie
Gentilé Auburiens
Population
municipale
360 hab. (2021 en évolution de +1,12 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 53″ nord, 7° 13′ 19″ est
Altitude 936 m
Min. 727 m
Max. 1 144 m
Superficie 11,9 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Marie-aux-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aubure
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Aubure
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Aubure
Liens
Site web aubure.fr

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

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Localisation

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Vue sur le centre du village en hiver.

Aubure, située à plus de 800 mètres d'altitude, est la plus haute commune du département du Haut-Rhin et se trouve entre les villages de Sainte-Marie-aux-Mines, Fréland et Ribeauvillé. La commune fait partie du canton de Sainte-Marie-aux-Mines et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé. Le village est situé sur un plateau en forme de cuvette dominant la plaine d'Alsace avec vers l'est le village de Ribeauvillé, vers le sud Fréland, Lapoutroie, Orbey, Kaysersberg… et vers le nord Sainte-Marie-aux-Mines. La commune compte actuellement 360 habitants.

C'est une des 188 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges[1].

Frélandkm, Sainte-Marie-aux-Mines 12 km, Sainte-Croix-aux-Mines 16 km, Lapoutroie 12 km, Kaysersberg 14 km, Riquewihr 18 km, Lièpvre 22 km, Orbey 13 km, Ribeauvillé 12 km, Ammerschwihr 18 km, Rombach-le-Franc 20 km.

Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Strengbach et le Muesbach[2],[3],[Carte 1].

Le Strengbach, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Fecht à Guémar, après avoir traversé cinq communes[4].

 
Réseau hydrographique d'Aubure[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 331 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribeau. - Verre », sur la commune de Ribeauvillé à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 994,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Aubure est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), zones urbanisées (7,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts

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  • Eclin
  • Hachy
  • La Renardière
  • Froide Fontaine
  • La Ménère
  • Le Haut Schluck
  • Le Bas Schluck
  • Kalbin
  • Obermatten
  • Larges champs

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Altvillare avant le Xe siècle ; In Alburiis en 1265 (chronique de Richer de Senones) ; Altpur en 1300 (charte de l'abbaye de Pairis) ; Altpur en 1328 ; Alpurtal en 1441 ; Altweyer 1581 ; Altenwir 1710 ; Aubure en 1775.

En allemand : Altwihr[17], Altweyer[18], Altweier (1871-1918).

La commune se nomme Àltwihr en alsacien[19].

Histoire

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Les débuts du village

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Aubure appartient d'abord à la seigneurie de Riquewihr. Le village est mentionné en 1217. Le village passe ensuite aux comtes de Horbourg, puis il est racheté par les comtes de Wurtemberg en 1324. Un document de l'abbaye de Pairis de l'année 1328 signale qu'Altpur est chargé de lui payer des redevances. Le village est aussi mentionné en 1472 dans l'Urbaire de Riquewihr. Un mayer administre le village. Un autre urbaire de 1522 indique qu'il n'existe pas d'église à Aubure et que les habitants allaient à Saint-Nicolas de Sylo. Vers 1472, la commune comprend 14 fermes qui appartiennent en fief au seigneur de Riquewihr, qui s'est adjoint un bailli charger de recouvrer les impôts payés le plus souvent en nature.

La Réforme

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La Réforme est introduite dès 1536 par Georges de Wurtemberg, et le premier temple protestant est construit en 1556. Il était situé à l'endroit où se trouve aujourd'hui la maison Berthel. En 1624, il n'y a plus qu'un seul catholique qui réside à Aubure.

La guerre de Trente Ans

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En 1635, la communauté d'Aubure est décimée par la peste et subit une destruction presque totale. Détruit pendant la guerre de Trente Ans, l'immigration d'une population welsch, de langue romane et de religion catholique est vivement encouragée par le roi de France, Louis XIV. Les rares fermiers encore en vie engagent des valets et des domestiques originaires de Fréland, de Lapoutroie et d'Orbey qui parlent le welche. Mais avec les mariages mixtes entre alsaciens et welches, le bilinguisme s'installe peu à peu. En 1685, le gouvernement français fit fermer l'église aux protestants qui fut rendue en 1685 aux catholiques.

La seigneurie d'Aubure passe à Anne de Montbéliard

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En 1686, le duc Georges de Montbéliard donna la seigneurie d'Aubure à sa fille Anne qui la posséda jusqu'à sa mort en 1723. Cette succession donna lieu à un procès entre la nièce de cette dernière et le duc de Wurtemberg; la sentence ne fut prononcée qu'en 1759, à l'avantage de la maison de Wurtemberg qui le conserva jusqu'en 1789.

Le consistoire de Riquewihr s'implante à Aubure

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En 1827, le consistoire de Riquewihr décida de nommer un pasteur à Aubure qui est en même temps instituteur. C'est dans une maison datant de 1731 que furent aménagés l'école et le presbytère. En 1828, le temple protestant fut ajouté à ce bâtiment, l'ensemble recouvrant alors une seule et même toiture surmontée d'un campanile. À partir de 1891, les protestants disposeront de leur propre cimetière et un nouveau presbytère fut élevé en 1895.

La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la croix de guerre 1939-1945[20].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Aubure est membre de la communauté de communes du Pays de Ribeauvillé[21], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Ribeauvillé. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, à la circonscription administrative de l'État du Haut-Rhin, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Grand Est[21].

Sur le plan électoral, elle dépendait jusqu'en 2020 du canton de Sainte-Marie-aux-Mines pour l'élection des conseillers départementaux au sein du conseil départemental du Haut-Rhin. Depuis le , elle dépend du même canton pour l'élection des conseillers d'Alsace au sein de la collectivité européenne d'Alsace[23].

Budget et fiscalité 2014

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En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :

  • total des produits de fonctionnement : 510 000 , soit 1 337  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 553 000 , soit 1 425  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 220 000 , soit 566  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 111 000 , soit 285  par habitant ;
  • endettement : 362 000 , soit 934  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 17,87 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,06 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 52,25 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 20,12 %.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1986 juin 1995 Guy Kletty[25],[26]   élu maire à Saint-Vincent-les-Forts (04) en 2014[25]
juin 1995 mars 2014 Claude Humbrecht SE  
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Marie-Paule Gay[27]
Réélue pour le mandat 2020-2026
ex-PS, ex-Résistons ! Professeure des écoles, suppléante du député MoDem Hubert Ott
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

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Aubure est jumelée avec :

Équipements et services publics

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Sanatorium

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Maison de repos de Salem à Aubure.
 
« Aubure, les charmes du repos et de la guérison ».

À l'ouest d'Aubure s'élève le Sanatorium Salem appartenant à la Sécurité sociale de Strasbourg qui sert surtout de maison de convalescence et de rééducation fonctionnelle. Dans le bas du village est situé un autre établissement de rééducation, au lieu-dit du Muesberg (banc de Ribeauvillé). Ces deux établissements font vivre une grande partie de la population. L'établissement de cure du Salem est en réalité situé sur le banc communal de Fréland, au lieu-dit « Pierreusegoutte », à une altitude de 900 mètres, à 2 km du village d'Aubure.

Le site a été sélectionné en 1889 pour son air pur et vivifiant, et sa protection des vents. Au début de son existence, l'établissement porte le nom de Sanatorium d'Urbach-Fréland, près d'Aubure. Le chemin d'accès se fait par le col de Fréland (831 m d'altitude), à la sortie d'Aubure. Les travaux ont débuté en août 1889 sous la direction de deux architectes strasbourgeois, Brion et Beminger. Les bâtiments sont financés en partie par un prêt hypothécaire accordé par l'« Actiengesellschaft für Boden und Communal Kredit » (Crédit foncier d'Alsace et de Lorraine). Des investisseurs privés soutiennent financièrement le projet.

Le 18 février 1893, les bâtiments sont acquis par les diaconesses de Strasbourg de confession protestante, qui leur sert de lieu de vacances et de cure jusqu'en août 1914. En 1903, le Sanatorium est rebaptisé Sanatorium Salem. En 1920, le sanatorium est racheté par la Caisse d'Assurance des Employés, une des caisses d'assurances sociales de l'époque. Depuis, le sanatorium change plusieurs fois de propriétaires et subit des transformations modifiant sensiblement son aspect extérieur et intérieur. La maison de repos et de rééducation de Salem a fermé ses portes en 2011. Le bâtiment sera vendu.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 360 habitants[Note 4], en évolution de +1,12 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
249280312310330346355313353
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
321344353311293293280311301
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
278268295225256415428388398
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
286331312293372400407407355
2017 2021 - - - - - - -
360360-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Aubure. Carte postale ancienne.
J. Kuntz, éditeur - Soultz (Haut-Rhin).

Ce village de montagne vit essentiellement de l'agriculture et à partir du XIXe siècle de l'agriculture et du tissage à domicile pour le compte des industriels de Sainte-Marie-aux-Mines. Son climat est propice à l'installation de sanatorium. Depuis la fin du XXe siècle, le tourisme vert se développe avec succès. La situation d'Aubure a privilégié dès la fin du XIXe siècle l'installation de résidences secondaires. Il existe actuellement à Aubure un grand centre de cure (le Muesberg) étant situé sur les terres qui sont communes avec Ribeauvillé, bien que situées tout près d'Aubure.

Le territoire de la commune comprend de vastes étendues de forêts communales qui représentent une importante source de revenus pour les habitants d'Aubure. Aubure se divise aujourd'hui en deux parties, celle du bas est habitée par des protestants au dialecte alsacien, celle du haut par des catholiques au patois vosgien français.

Aubure dispose de différents commerces locaux qui assurent le ravitaillement de la population et des vacanciers. Il existait un camping communal, mais c'est un gîte à présent, des chambres d'hôtes, des appartements meublés, un gîte d'étape ainsi que des restaurants et tables d'hôtes. Deux gîtes équestres complètent la panoplie des différents accueils.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Chevaux et chemin du bien être.
 
Arc en ciel à Aubure.
 
Forêt et digitales.

Patrimoine religieux

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Église Saint Jacques-le-Majeur
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Église catholique Saint Jacques-le-Majeur d'Aubure.

L'église catholique Saint-Jean-le-Majeur abrite un remarquable autel du deuxième quart du XVIIIe siècle qui proviendrait, selon la tradition, de l'abbaye de Pairis, située dans la commune d'Orbey. Présentant un décor sculpté d'une grande qualité, il est fort probable qu'il n'ait pas été commandé pour cette modeste église. La décoration sculptée en relief sur le devant d'autel s'inspire d'une œuvre gravée par Hans Collaert, actif à Anvers au XVIe siècle, qui se serait lui-même inspiré de Michel-Ange. Dès 1686, un texte introduit officiellement le Simultaneum, c'est-à-dire le partage obligatoire de l'église entre les confessions catholiques et protestantes. La première église catholique est construite vers 1720. Le chœur et la sacristie sud datent du XVIIIe siècle, la nef, la sacristie nord et une partie du clocher de 1813, tandis que l'autre partie date de 1859. Le bâtiment actuel est du XIXe siècle. La paroisse dépend du doyenné de Sainte-Marie-aux-Mines tout au long du XIXe siècle, puis de celui de Lapoutroie à partir de 1986[33],[34].

Temple protestant (1828)
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Le temple protestant d'Aubure.
 
L'intérieur du temple protestant d'Aubure.
 
Statue de la Vierge sur la colline d'Aubure.

En 1686, Louis XIV fit fermer le temple aux protestants, mais la religion ne disparut pas pour autant. Après cent quarante et une années d'inexistence forcée, la paroisse protestante d'Aubure se reconstitue officiellement en 1827. Calvinistes et protestants se réunissent en une seule communauté. La construction d'un temple est immédiatement entreprise. Il est consacré le 5 novembre 1828. Par son volume, cet édifice est proche d'une ferme de type vosgienne à laquelle on aurait ajouté un clocher. Il est d'ailleurs accolé à une maison datée de 1731[35],[36].

Statue de la Vierge dominant le village
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La statue de la Vierge se trouve sur une hauteur dominant le village d'Aubure. Elle a été construite sur un terrain appartenant à Jean Baptiste Parmentier qui a offert les terrains à la paroisse catholique. La statue a été érigée à l'occasion du 250e anniversaire de la fondation de l'église. L'inauguration a eu lieu en 1938 en présence de toute la population d'Aubure et du maire Saturnin Raffner et du curé de la paroisse, André Kloetzler[37].

Lors des travaux de rénovation de la statue en 1999, on a découvert par hasard un document à l'intérieur d'une bouteille qui se trouvait emmuré dans le socle de la statue. Sur ce document on trouve la signature des paroissiens qui ont contribué par leurs dons à l'édification de ce monument ainsi que les noms du maire, du curé et des membres du conseil municipal. Ce document est actuellement exposé à l'intérieur de l'église catholique du village.

Bilstein d'Aubure

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Il s'agit d'un château en ruine, à 750 mètres d'altitude situé sur un rocher appelé Schlossberg, entre le col Haut de Ribeauvillé et la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines près de la route D 416. Il a été construit au XIIe siècle et fut la propriété de la Maison de Lorraine. Il passe ensuite au commencement du XIIIe siècle aux comtes de Horbourg et par héritage en 1324 aux comtes de Wurtemberg[38]. Assiégé sans succès en 1547, il fut pris en 1636 par les Impériaux commandés par le comte Schlick et détruit. Pour distinguer ce château de celui d'Urbeis (Bas-Rhin) qui porte le même nom, on lui a accolé le nom de château de Bilstein d'Aubure qui fut entièrement détruit en 1636, bien qu'il ne fasse pas partie du ban d'Aubure, mais de celui de Riquewihr[39],[40].

Les restes actuels du donjon carré et des tronçons du mur d'enceinte : la tour est accessible, cependant il faut prendre quelques précautions[41],[42],[43],[44].

Héraldique

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Les armes d'Aubure se blasonnent ainsi :
« D'argent à un coq de bruyère au naturel posé sur un mont de trois coupeaux de sinople. »

Trois coupeaux verts représentent les trois vallées de Sainte-Marie-aux-Mines, de Lapoutroie, et de Ribeauvillé, au centre desquelles se trouve Aubure. Le coq de bruyère est un animal qui était autrefois fréquent dans la région, mais qui aujourd'hui est en voie d'extinction.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Anonyme : Altweier, Luftkurort, Vogesen, Markirch, Cellarus, 1900 - 24 pages en allemand.
  • Anonyme : Altweier, Luftkurort (Aubure), Hochvogesen, Imprimerie Decker, 2 pages en français et allemand, S.d.
  • Trendel, Guy : Aubure près du ciel. Sites et contes étranges entre Riquewihr et le Brézouard, 1990.
  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 978-2-7165-0250-4)
    Aubure, église catholique : maître-autel, p. 38 ; Riquewhir : Ruines du château de Bilstein (ou Bildstein), pp. 351-352
  • Metzenthin : Aubure et ses origines et la ferme seigneuriale. Bulletin de Ribeauvillé, 15, 1952 et 16, 1953 (la métairie Schluck).
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4)
    Riquewhir, Château de Bilstein-Aubure, pp.973-974
  • Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, 1370-1970, vol. III, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, , 581 p. (ISSN 1253-6008)
    N°63/64/65/66 2013. Tome 3 : P à Z, Bildermacher der Elssaessischen Burgen Und Stadtbefestigungen *Riquewhir, p. 414
  • Baudron, J.L., Couffin J. Michel, Kraft André : L’agonie d’une culture locale, 1974.
  • Knittel, Michel, Le Muesberg, Aubure et la quête de l'air pur, 1996 - 311 pages. Histoire de la commune d'Aubure, de ses sanatoriums et de la lutte contre la tuberculose en Alsace en général.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Aubure » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
  2. Sandre, « le Muesbach »
  3. « Fiche communale d'Aubure », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  4. Sandre, « le Strengbach »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Aubure et Ribeauvillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ribeau. - Verre », sur la commune de Ribeauvillé - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Ribeau. - Verre », sur la commune de Ribeauvillé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Georges Stoffel, Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin, 1868
  18. Géographie Universelle traduite de l'Allemand de Mr. Büsching, tome 4, contenant la France (première partie), Strasbourg, Bauer & Cie, 1770
  19. Villes et villages du Haut-Rhin sur Le Dictionnaire alsacien
  20. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  21. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Aubure », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  40. Mengus, Nicolas, (1968- ).,, Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace dictionnaire d'histoire et d'architecture, La Nuée bleue, cop. 2013 (ISBN 978-2-7165-0828-5 et 2-7165-0828-3, OCLC 863479791, lire en ligne), p. 37-38.
  41. Château de Bilstein d’Aubure
  42. Photos du Château de Bilstein-Aubure
  43. Au pays des châteaux-forts, p.18
  44. Château de Bilstein (près de Ribeauvillé)