Baugé
Baugé est une ancienne commune française située dans la partie orientale du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Baugé | |||||
Le centre de Baugé. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Canton | Baugé | ||||
Commune | Baugé-en-Anjou | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Annette Samson 2020-2026 |
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Code postal | 49150 | ||||
Code commune | 49P02 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baugeois | ||||
Population | 3 681 hab. (2010) | ||||
Densité | 431 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 31″ nord, 0° 06′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 41 m Max. 102 m |
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Superficie | 8,55 km2 | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Baugé-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Le , les communes de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé se sont regroupées pour former la commune nouvelle dénommée Baugé-en-Anjou, dont Baugé constitue une commune déléguée.
C'est au XIe siècle que prend naissance la ville de Baugé, sur un emplacement qui domine le Val du Couasnon et la rivière l'Altrée. Capitale historique du Baugeois, la cité de Baugé conserve un patrimoine historique important. À la tête d'une importante sénéchaussée de l'Anjou, elle fut ensuite une sous-préfecture jusqu'en 1926. La ville est le siège de la communauté de communes et un centre administratif et commercial. C'est l'une des principales villes du département.
Géographie
modifierLocalisation
modifierBaugé se trouve dans l'ouest de la France, dans la partie nord-est du département de Maine-et-Loire, dans le pays Baugeois[1]. Elle se situe à 35 km d'Angers, à 32 de Saumur, à 55 du Mans, à 62 de Tours et à 233 km de Paris[2]. Son territoire est essentiellement rural.
Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[3].
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierSitué sur le Bassin parisien[Note 1], le territoire de Baugé se trouve sur un plateau ondulé, où alternent buttes et étroites vallées. Son sous-sol se compose d'alluvions anciennes et modernes, et au nord s'étend un banc de terrain sénonien (sable et grès)[4].
La ville se situe dans une vallée, sur la rive droite du Couasnon[5].
Son territoire a une superficie de plus de 8 km2 (855 hectares)[6]. Son altitude varie de 41 à 102 mètres[7], pour une altitude moyenne de 72 mètres.
Hydrographie
modifierCe territoire rural est traversé par la rivière Le Couasnon, dont le paysage se compose d'un vallon et de bois, ainsi que par la rivière l'Altrée[8].
Végétation
modifierBaugé se situe à l’orée de la forêt de Chandelais. Cette forêt domaniale de 800 ha est composée de chênes et de hêtres. Autrefois propriété des comtes d'Anjou, le cœur de la forêt porte encore le nom de carrefour du Roi-René.
Protections sur le territoire : outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune de Baugé figure à l'inscription[9] de :
- Protection réglementaire, site classé et inscrit : zone urbaine de Baugé ;
- Inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) : bois et vallée du Couasnon entre Baugé et Pontigné ;
- Eau et milieux aquatiques : schémas d'aménagement et de gestion des eaux de l'Authion et du Loir.
Climat
modifierLe climat angevin est tempéré, de type océanique dégradé. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés.
Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[10].
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierBaugé se situe au carrefour de plusieurs voies départementales[8] :
- la D 18, venant du nord-ouest, Durtal puis Cheviré-le-Rouge ;
- la D 938 (anciennement N 138) traverse la commune du Nord (La Flèche) au Sud (Longué-Jumelles) ;
- la D 817 (anciennement N 817), venant du nord-est, Le Lude ;
- la D 766 (anciennement N 766) traverse la commune d'Est (Noyant) en Ouest (Seiches-sur-le-Loir) ;
- la D 58, venant du sud-est, Linières-Bouton puis Le Guédeniau ;
- la D 144, venant du sud-ouest, Fontaine-Guérin ;
- la D 61, Le Vieil-Baugé et Fontaine-Milon (à proximité de l'autoroute A85 (Angers-Tours)).
Transports en commun
modifierUne ligne de car dessert le territoire. La ligne 2B[11] va d'Angers à Noyant, en passant par Baugé.
Liaisons par car avec les gares SNCF de Saumur, Angers, La Flèche et Le Mans.
Autrefois le réseau secondaire de chemin de fer du Petit Anjou assurait une liaison Angers Noyant, en passant par Baugé[12].
Aux alentours
modifierLieux-dits et hameaux : Chanteloup, Chateau coin, Fort aux anglais, La gandonnerie, Le gault, Les capucins, Les grands champs, Ville neuve.
Communes aux alentours : Le Vieil-Baugé (2 km), Saint-Martin-d'Arcé (2 km), Bocé (4 km), Pontigné (5 km), Montpollin (5 km), Échemiré (5 km), Chartrené (6 km), Le Guédeniau (7 km), Cuon (7 km), Vaulandry (8 km)[2].
Cheviré-le-Rouge | Montpollin | Saint-Martin-d'Arcé | ||
Échemiré Jarzé |
N | Pontigné | ||
O Baugé E | ||||
S | ||||
Le Vieil-Baugé Fontaine-Guérin |
Bocé Chartrené |
Le Guédeniau |
Le pays baugeois
modifierLe Baugeois[Note 2] est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au Sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'Ouest par la vallée de la Sarthe[1]. Baugé en est la capitale historique.
Outre la Sarthe, le Loir et l'Authion, le pays Baugeois est traversé par Le Couasnon et son affluent l'Altrée. Cette rivière prend sa source sur la commune d'Auverse, pour se jeter dans l'Authion à Beaufort-en-Vallée et à Mazé. On trouve également dans la région les cours d'eau La Marconne et Le Lathan[13].
La région du Baugeois est la plus boisée du département. Elle est constituée de deux forêts domaniales (Chandelais et Monnaie) et de nombreuses forêts de chênes, de châtaigniers, de pins et de peupliers. Les étendues gagnées sur la forêt ont laissé place à des landes[9].
Son relief est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires, caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires[10].
Urbanisme
modifierEn 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 1 890[14]. Parmi ces logements, 86 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 75 % des maisons et de 22 % des appartements. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 8 % étaient des studios, 10 % des logements de deux pièces, 22 % de trois pièces, 25 % de quatre pièces, et 36 % des logements de cinq pièces ou plus[14].
Les résidences principales construites avant 2006, dataient pour 42 % d'avant 1949, 21 % entre 1949 et 1974, 24 % entre 1975 et 1989, et 13 % entre 1990 et 2005[14].
Le nombre de ménages propriétaires de leur logements était de 49 %, proportion inférieure à la moyenne départementale (60 %), et le nombre de ménages locataires était de 50 %. On peut également noter que 1 % des logements étaient occupés gratuitement[14].
L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale, rapporté au nombre de ménages, était de 16 % depuis moins de deux ans, 22 % entre deux et quatre ans, 16 % entre cinq et neuf ans, et 47 % de dix ans et plus[14].
-
Grande rue.
-
Place du marché.
-
Le Couasnon.
-
Vieille maison.
Toponymie et héraldique
modifierToponymie
modifierFormes anciennes : Bellogaecum à l'époque mérovingienne, Balgiacum castrum 1035, Ermenbertus de Balgi 1060, Baugeium 1100, Baugé 1575, bien qu'on trouve aussi parfois dans des écrits l'orthographe Beaugé[15], Baugé en 1793[16].
L'origine du nom de « Baugé » pourrait venir de « bauge[Note 3] » (lieu boueux), étayé par le fait que la commune se situe au confluent du Couesnon et de l'Altrée. La bauge c'est aussi le repaire du sanglier, ce qui explique les armoiries de la ville qui jouent sur les mots[15].
Une autre ville porte le nom de « Baugé », Le Vieil-Baugé (Maine-et-Loire), et trois le nom de « Bauge », Bellecombe-en-Bauges (Savoie), Doucy-en-Bauges (Savoie) et La Motte-en-Bauges (Savoie). Des lieux-dits portent également ce nom, comme un hameau de la commune de La Chapelle-sur-Oudon (Maine-et-Loire) et un moulin de la commune de Morannes (Maine-et-Loire)[4].
Ses habitants sont appelés les Baugeois[17],[Note 2].
Héraldique
modifierBlason ville de Baugé : |
Histoire
modifierPréhistoire et Antiquité
modifierLe menhir de l'école de musique et le dolmen dit la Pierre du Crapeau attestent de l'occupation humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique[4].
Moyen Âge
modifierLe centre primitif se situe au Vieil-Baugé. Au Moyen Âge, sous les rois Carolingiens, le Vieil-Beaugé ou Vieux-Beaugé[Note 4] commande une des vigueries de l'Anjou : Vicaria Balgiensis.
Jusqu'au XIe siècle Baugé se confond avec le Vieil-Baugé, riche alors de deux églises avec prieuré[Note 5]. Foulques Nerra déplace le centre de la viguerie sur un emplacement qui domine le Val du Couesnon, et créé une motte féodale avec château-fort et église, autour desquels se constitue une nouvelle ville, la ville de Baugé (1015-1025)[5].
Le fief de Beaugé[Note 4] passe entre d'illustres mains (Richard Cœur de Lion, Jean sans Terre, Philippe Auguste, Marguerite de Provence, Louis XI, etc[19]).
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait alors partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux (ou greniers à sel), dont celui de Beaugé.
De la moitié du XIVe siècle à celle du XVe, la guerre de Cent Ans[Note 6] n'épargne pas la région. En 1421 une armée française, principalement composée d'alliés écossais, remporte la bataille de Baugé contre une armée anglaise.
De la motte féodale initiale il ne reste rien. Un nouveau château est édifié à son emplacement actuel par les Plantagenêt. Incendié à plusieurs reprises, en 1451 le roi René d'Anjou le fait reconstruire, en faisant consolider puis restaurer les ruines. Les travaux durent une dizaine d'années. Beaucoup plus tard, le château du roi René deviendra l'hôtel de ville de Baugé.
Le roi René fait de ce château sa résidence de chasse et y fait régulièrement venir sa cour. Séduit par l'abondance et la richesse des forêts baugeoises, il y séjourne pour pratiquer la chasse[20]. Vouant une dévotion particulière à la croix de Baugé, il l'adopte en son blason et en fait le symbole de l'Anjou. Après son mariage avec Isabelle de Lorraine (1420), la croix d'Anjou se confond avec la croix de Lorraine[19].
Le roi Louis XI y séjourne du 28 au 30 septembre 1471.
À la fin du XVe siècle, c'est le règne de Charles VIII. Il se fiance avec Marguerite d'Autriche qu'il répudie à l'automne 1491 à Baugé.
Ancien Régime
modifierL'autorisation de clore la ville de Baugé est accordée en 1539 (ville close de l'Anjou). Le mur et les tours sont édifiés dans les années suivantes[21].
Connu pour son cadre de vie, il arrive que des personnalités passent sur la commune. Ainsi, de retour dans le Val de Loire en 1565, à l'occasion de son Grand tour de France, Charles IX s'arrête au château de Baugé pour y dormir.
Durant les guerres de religion, Baugé s'oppose au pouvoir royal. Henri IV, devenu souverain, une grande partie de la province d'Anjou, hormis Angers et Saumur, refuse de reconnaître ce roi huguenot. Les ligueurs de Segré, Baugé, Beaupréau et Chalonnes refusent de se rallier au roi. En 1593, le roi s'étant converti au catholicisme, la paix revient[22].
En 1685 la révocation de l'édit de Nantes aura des répercussions en Anjou, surtout à Baugé et à Saumur où les protestants sont fortement implantés.
Jusqu'au XVIIe siècle l'administration locale se confond avec celle de la paroisse[5]. Baugé est à l'époque à la tête d'un pays d'élection pour le prélèvement de la taille.
La sénéchaussée de Baugé
modifierSous l'Ancien Régime (1544), Baugé est à la tête d'une importante sénéchaussée de l'Anjou, dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers.
Jusqu'au XVIe siècle, la juridiction de la Sénéchaussée angevine de Baugé couvre un territoire allant jusqu'à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire) à l'Est et Le Lude (Sarthe) au Nord.
Révolution
modifierAprès la Révolution éclate une insurrection royaliste, et en 1793 celle de la guerre de Vendée. Tout l'Anjou est concerné par ces événements. En mai 1791, Antoine-Philippe de La Trémoïlle est arrêté par la municipalité de Noyant-sous-le-Lude et envoyé à Baugé, avant d'être emprisonné à Angers.
Durant la virée de Galerne, en décembre 1793, les troupes de La Rochejaquelein passent par Baugé pour se diriger ensuite vers La Flèche.
La guerre civile continue. Au nord de la Loire la chouannerie demeure active. De petites bandes continuent le harcèlement. Les dernières prises d'armes en Maine-et-Loire ont lieu à l'automne 1799 ; Baugé est pris le 12 novembre[23].
Époque contemporaine
modifierÀ la réorganisation administrative qui suit la Révolution, en 1790 Baugé est chef-lieu de canton (de Baugé) et chef-lieu de district (de Baugé), puis en 1800 chef-lieu d'arrondissement (de Baugé)[16].
Au XVIIIe siècle le Maine-et-Loire suit le grand mouvement économique, fruit du progrès des lumières. Dans la région de Baugé, le marquis de Turbilly réalise des expériences de défrichement, améliore les prairies et l'élevage des moutons[3].
Au XIXe siècle se déroule chaque année dans le Baugeois des comices cantonaux particulièrement dynamiques, que ce soit sur le canton de Baugé, celui de Seiches, de Durtal ou encore celui de Noyant. À l’époque c'est l'occasion de démonstrations, notamment pour les outils de travail du sol[24].
L'arrondissement de Baugé
modifierÀ la création des départements en 1790, la ville de Baugé est chef-leu de district, puis chef-lieu d'arrondissement à partir du 17 février 1800, englobant les dix cantons du Baugeois : Baugé, Beaufort, Fougeré, Jarzé, Longué, Mazé, Mouliherne, Noyant, Seiches et Vernoil. L'arrondissement de Baugé prendra fin en 1926[4].
Commune nouvelle de Baugé-en-Anjou
modifierEn juin 2011, cinq communes du Baugeois lancent un projet de fusion : Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé[25].
Après la consultation de la population par l’intermédiaire de réunions publiques en novembre et décembre 2011, et la validation de la charte Commune nouvelle du Baugeois[26], le l'ensemble des conseils municipaux vote l'adoption du projet[27].
Le changement est validé le par arrêté préfectoral, pour une mise en place au [28].
Nom de la commune | Population (2010) |
Surface (hectares) |
Alt. mini (mètres) |
Alt. maxi (mètres) |
---|---|---|---|---|
Baugé | 3 681 | 855 | 41 | 102 |
Montpollin | 214 | 449 | 56 | 103 |
Pontigné | 257 | 2 417 | 47 | 92 |
Saint-Martin-d'Arcé | 794 | 1 318 | 52 | 95 |
Le Vieil-Baugé | 1 266 | 2 863 | 27 | 89 |
Ensemble | 6 212 | 7 902 | 27 | 103 |
En 2014, un nouveau projet de fusion se dessine, les municipalités de la communauté de communes du canton de Baugé envisageant de se réunir en une seule commune. Le , le conseil communautaire se prononce en faveur du projet de commune nouvelle constituée des communes déléguées de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé, Le Vieil-Baugé, Clefs, Vaulandry, Bocé, Cuon, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Le Guédeniau, Échemiré, Fougeré, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[30]. Le 18 mai, l'ensemble des conseils municipaux votent en faveur de la création de la commune nouvelle[31]. L'arrêté préfectoral est signé le 10 juillet et porte sur la création au de la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », groupant les communes de Baugé-en-Anjou, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[32].
Politique et administration
modifierAdministration actuelle
modifierDepuis le , Baugé constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou, dont elle est le chef-lieu, et dispose d'un maire délégué.
Administration ancienne
modifierLa commune est créée à la Révolution. Commune en 1790, chef-lieu de canton de 1790 à 2012, de district de 1790 à 1800 et d'arrondissement de 1800 à 1926, date à laquelle elle est rattachée à celui de Saumur[16].
Composé de vingt-sept élus[35], le conseil municipal comprenait au 31 décembre 2012 les commissions :
- finances ;
- communication ;
- travaux, sécurité, achats de matériels ;
- urbanisme et environnement ;
- social, famille, enfance, jeunesse, vie scolaire[36].
En décembre 2001, la ville a mis en place un conseil municipal des jeunes, composé de douze jeunes âgés entre 9 et 15 ans, habitant Baugé, et élus pour deux ans.
Jumelages et partenariats
modifierLa ville de Baugé est jumelée avec plusieurs autres villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels.
Jumelages :
- Kelsterbach (Allemagne) depuis 1979 ;
- Milngavie (Royaume-Uni).
Comptes de l'ancienne commune
modifierChiffres clés 2011 | En milliers d'Euros | En euros par habitant | Chiffres 2000 |
---|---|---|---|
Total des produits de fonctionnement (A) | 4 156 | 1 125 | 3 203 |
Total des charges de fonctionnement (B) | 3 696 | 1 001 | 2 488 |
Résultat comptable (R=A-B) | 460 | 124 | 715 |
Total des ressources d'investissement (C) | 3 642 | 986 | 1 835 |
Total des emplois d'investissement (D) | 4 676 | 1 266 | 1 743 |
Besoin ou capacité de financement des investissements (E=D-C) | 1 034 | 265 | -92 |
Encours de la dette au 31/12 | 6 919 | 1 873 | 4 980 |
Annuité de la dette | 711 | 192 | 845 |
Fiscalité locale | Taux |
---|---|
Taxe d'habitation (y compris THLV) | 14,84 % |
Foncier bâti | 14,19 % |
Foncier non bâti | 33,95 % |
Cotisation foncière des entreprises | 15,90 % |
Chiffres clés 2011 | Baugé | Montpollin | Pontigné | Saint-Martin-d’Arcé | Le Vieil-Baugé |
---|---|---|---|---|---|
Total des produits de fonctionnement (A) | 4 156 | 111 | 186 | 438 | 874 |
Total des charges de fonctionnement (B) | 3 696 | 110 | 171 | 308 | 672 |
Résultat comptable (R=A-B) | 460 | 1 | 16 | 130 | 202 |
Total des ressources d'investissement (C) | 3 642 | 65 | 168 | 119 | 285 |
Total des emplois d'investissement (D) | 4 676 | 6 | 208 | 101 | 249 |
Besoin ou capacité de financement des investissements (E=D-C) | 1 034 | -59 | 40 | -18 | -35 |
Encours de la dette au 31/12 | 6 919 | 0 | 58 | 416 | 473 |
Annuité de la dette | 711 | 3 | 9 | 64 | 57 |
Ancienne situation administrative
modifierIntercommunalité
modifierAu 31 décembre 2012, la commune de Baugé était intégrée à la communauté de communes canton de Baugé ; structure intercommunale ayant pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[42].
Créée en 1994[43], cette structure intercommunale regroupait jusqu'en décembre 2012 quinze communes du canton : Baugé, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, Vaulandry et Le Vieil-Baugé.
La communauté de communes était, à cette date, membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA), structure administrative d'aménagement du territoire regroupant six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, Canton de Baugé, Canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué, Portes-de-l'Anjou.
Autres groupements
modifierAu 31 décembre 2012, la commune de Baugé était adhérente du conseil de développement du Pays des Vallées d'Anjou (CDPVA), du syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l’agglomération Baugeoise, du syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), du syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC)[44].
Le SIVERT était, à cette date, le syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, situé à Lasse[45].
Également à cette date, les musées de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Parçay-les-Pins étaient associés et fonctionnaient en réseau depuis 2001 au sein d'un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU).
Autres circonscriptions
modifierAu 31 décembre 2012, la commune de Baugé faisait partie du canton de Baugé (chef-lieu) et de l'arrondissement de Saumur (sous-préfecture).
Le canton de Baugé comprenait en décembre 2012 quinze communes, dont Le Vieil-Baugé, Saint-Martin-d'Arcé, Bocé, Échemiré, Montpollin et Pontigné. Jusqu'en 2014, Baugé, puis Baugé-en-Anjou, est chef-lieu du canton de Baugé, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[46]. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune de Baugé-en-Anjou est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[47].
En décembre 2012, Baugé faisait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons dont Longué-Jumelles et Noyant. La troisième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
Instances judiciaires
modifierIl n'y a pas d'administrations judiciaires à Baugé.
Le Tribunal d'instance et le Conseil de prud'hommes se trouvent à Saumur. Le Tribunal de grande instance, la cour d'appel, le Tribunal pour enfants, le Tribunal de commerce, se situent à Angers, tandis que le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel se situent à Nantes[48].
Population et société
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [50],[Note 7].
En 2010, la commune comptait 3 681 habitants.
Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 3 898 habitants.
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (39,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (56,7 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 43,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,8 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 33,8 %) ;
- 56,7 % de femmes (0 à 14 ans = 13,8 %, 15 à 29 ans = 10,7 %, 30 à 44 ans = 13,8 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 43,6 %).
Vie locale
modifierLes services publics présents sur la commune sont une bibliothèque, des écoles et un collège, une maison de retraite, une gendarmerie, un centre de secours, un bureau de poste et une trésorerie[44], ainsi qu'un espace public numérique, le Cyber centre de Baugé[55].
Outre les services publics, la commune possède plusieurs autres équipements : des installations sportives, une crèche et une halte garderie, une école de musique, un centre social cantonal, un cinéma, etc[44].
On trouve également sur la commune de Baugé un camping et un plan d'eau permettant la pratique de la pêche[44].
La ville de Baugé possède le label Station verte[56].
Enseignement
modifierSituée dans l'Académie de Nantes, la commune compte plusieurs écoles[44] :
- école élémentaire publique L'Oiseau Lyre,
- école primaire privée Saint-Joseph,
- collège public Chateaucoin,
- collège privé Notre-Dame,
- institut médico-éducatif Champfleury.
Santé
modifierPlusieurs professionnels de la santé se trouvent sur le territoire communal : médecins généralistes, dentistes, kinésithérapeutes, infirmiers, sages-femmes, pharmacies, opticiens, laboratoire d'analyses médicales, cabinet de radiologie et d'imagerie médicale.
On y trouve également six établissements de santé : un hôpital local, l'hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée (95 places), et quatre maisons de retraite, la résidence des Mélèzes (140 places), la résidence Rancan (130 places), la résidence Jeanne Delanoue (80 places) et la résidence Marc Leclerc (40 places)[57].
Sports
modifierOn trouve sur la commune de Baugé plusieurs installations sportives : deux stades, un gymnase intercommunal, deux salles couvertes de tennis, une piscine intercommunale, un golf, une salle des arts martiaux, un terrain de pétanque, une salle de tennis de table, une salle spécifique de gymnastique, et un terrain de moto-cross[44].
Il existe aussi un cercle de Boule de fort, véritable phénomène culturel en Anjou.
Écologie et recyclage
modifierDepuis le 1er janvier 2007, c'est la Communauté de Communes du Canton de Baugé qui organise la collecte des déchets ménagers (tri sélectif)[17],[45].
La déchèterie intercommunale se situe sur la commune de Saint-Martin-d'Arcé.
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2009, le revenu fiscal médian par ménage sur la commune de Baugé était de 15 341 €, pour une moyenne départementale de 17 211 €[58].
Tissu économique
modifierImplanté en territoire rural, Baugé est le centre administratif et commercial de la région.
Sur 356 établissements présents sur la commune à fin 2010, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 25 % du secteur de l'administration et de la santé[59].
Fin 2008, 343 établissements étaient présents sur la commune, dont 58 % relevaient du secteur du commerce et des services[60].
Le tissu économique est composé de nombreuses petites entreprises ; seuls 12 % des établissements comptent plus de 10 salariés[58].
Agriculture
modifierComme dans le reste du département, le secteur agricole est présent sur la commune. Il représente 3 % des établissements du territoire, contre plus de 17 % sur le reste du département[58].
On y trouve également une coopérative agricole (CAPL Société Coopérative Agricole du Pays de Loire Baugé).
Liste des appellations sur le territoire[61] :
- IGP Bœuf du Maine, IGP Porc de la Sarthe, IGP Volailles de Loué, IGP Volailles du Maine, IGP Œufs de Loué,
- IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge.
Commerces et services
modifierVille la plus importante du canton de Baugé, on y trouve de nombreux commerces et services, ainsi qu'un supermarché. Le commerce et les services représentent près de 58 % des établissements présents sur le territoire, pour près de 53 % sur le reste du département[58].
En 2011 une zone commerciale est créée (route d'Angers), comprenant plusieurs magasins[62].
Plusieurs activités commerciales sont présentes à cette époque sur la ville : alimentation, boucherie, boulangerie-pâtisserie, bijouterie, bricolage, coiffeurs, confection et chaussure, électroménager, fleurs, librairie papeterie, optique, parfumerie, pressing, etc. Il existe aussi plusieurs commerces de restauration et d'hébergement (cafés, restaurants, hôtels). Deux marchés hebdomadaires : le lundi un marché traditionnel et le samedi un marché alimentaire et du terroir[62].
On y trouve également plusieurs activités artisanales : charpente couverture, cordonnerie, ébénisterie, électricité, maçonnerie, menuiserie, etc[62].
Ville d'histoire, on trouve à Baugé un office de tourisme, couvrant le territoire de l'intercommunalité, et un camping.
Activité économique de la région
modifierVille la plus importante de la région de Baugé, elle se trouve au cœur de l'activité économique intercommunale. On y trouve notamment une zone d'activité, la Z.A. Anjou Actiparc Sainte Catherine[62].
Sur le territoire à fin 2010 de la C. C. du canton de Baugé, sur 976 établissements présents, 26 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 43 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[63]. Seuls 6 % des établissements comptent plus de 10 salariés, pour 8 % sur le département[63].
Sur ce même territoire, 918 établissements étaient présents à fin 2009, dont 43 % dans le secteur du commerce et des services et 28 % dans le secteur de l'agriculture (pour 18 % dans le département)[64].
Le tourisme se développe sur la région, les ouvrages à visiter y étant nombreux : Château de Baugé, centres villes dont celui de Baugé, églises dont celles de Chartrené ou de Pontigné, clochers tors dont celui de Fougeré, prieurés dont celui du Guédeniau, manoirs dont celui du Vieil-Baugé, musées dont ceux de Baugé et Cheviré, etc. Le Baugeois, ancienne partie de la province d'Anjou, possède un riche passé historique.
Culture locale et patrimoine
modifierMonuments historiques
modifierLa commune de Baugé comporte plus de cent quarante monuments inscrits au Patrimoine[21], dont onze monuments historiques, un site protégé et une zone de protection du patrimoine urbain[65].
- Château de Baugé, du XVe siècle, oratoire bibliothèque tourelle escalier élévation toiture décor, Monument historique classé par arrêté du 13 avril 1961 (PA00108956).
- Ancien couvent des Bénédictines, rues de la Croix-Verte et de l'Official, du XVIIe siècle, couvent créé pour l'éducation des jeunes filles de la ville puis aménagé en sous-préfecture au début du XIXe siècle, Monument historique inscrit par arrêté du 6 mars 1997 (PA49000010).
- Église Saint-Pierre et Saint-Laurent, des XVIe XVIIe et XVIIIe siècles, bâtie de 1593 à 1599, clocher de 1630 à 1638, Monument historique classé par arrêté du 27 juillet 1979 (PA00108957).
- Hôtel Les Cèdres, 1 rue Guérin de Fontaine, du XIXe siècle, jardin terrasse bureau portail pavillon cheminée salon élévation toiture décor, Monument historique inscrit et classé par arrêté du 5 décembre 1984 (PA00108958).
- Hôtel-Dieu, rues Anne de Melun et Docteur Zamenhof, des XVIIe et XVIIIe siècles, fondé en 1643, financé par Anne de Melun et occupé par les religieuses jusqu'en 1988, Monument historique inscrit le 9 août 1990 et classé le 4 juin 1993 (PA00109414).
- Hôtel Mabille-Duchêne, hôtel particulier 57 rue Georges Clemenceau, des XVIe XVIIe XVIIIe et XIXe siècles, cour jardin communs puits four à pain, Monument historique classé par arrêté du 21 mai 1992 (PA00109447).
- Hôtel Maillard, 12 rue de la Chaussée, des XVIe et XVIIe siècles, logis escalier, Monument historique inscrit par arrêté du 25 septembre 1995 (PA00125641).
- Hôtel particulier, 15 rue de l'église, du XVIIe siècle, maison communs orangerie jardin porche, Monument historique inscrit par arrêté du 12 décembre 1991 (PA00109438).
- Palais de justice, rue du tribunal, du XIXe siècle, clôture grille, Monument historique inscrit par arrêté du 5 décembre 1986 (PA00108959).
- Site urbain, centre-ville de Baugé, site protégé inscrit par arrêté du 20 décembre 1972.
- Zone de protection du patrimoine architectural et urbain, protection du 4 septembre 2006.
Éléments remarquables
modifier- Le château de Baugé a été édifié au XVe siècle par le Roi René, duc d'Anjou, pour en faire son relais de chasse. Situé en centre-ville, il accueille aujourd'hui un parcours-spectacle retraçant la vie du Roi René. Le premier étage du château présente des thèmes tels que la dynastie des Anjou, l'Anjou et l'Europe, la chevalerie et les tournois, l'amour courtois et la croix d'Anjou, devenue plus tard la Croix de Lorraine.
- Classée monument historique, l'apothicairerie de Baugé est considérée comme l'une des plus belles apothicaireries de France. Située à l'Hôtel-Dieu de Baugé, plus de six-cents contenants reposent sur le mobilier en noyer et en chêne de style Louis XIII. Des pièces d'exceptions comme des albarelles italo-mauresques du XVIe siècle côtoient des faïences de Nevers du XVIIe siècle. Certains remèdes sont encore visibles tels que des cornes de cerfs, des yeux d'écrevisses ou de la poudre de cloportes.
- La Vraie Croix d'Anjou, des XIIIe et XIVe siècles. Cette croix fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [66]. Conservée à la chapelle de la Girouardière (chapelle des Incurables de l'hospice), cette relique de la Vraie Croix de Baugé ramenée en France par un croisé, se trouvait autrefois à l'abbaye de La Boissière à Dénezé-sous-Le-Lude et fut apportée à Baugé le 30 septembre 1790[67]. Selon la tradition, elle serait un fragment de la Croix du Sauveur.
- Le musée d'art et d'histoire de Baugé, labellisé "Musée de France", est situé dans une aile du château, et abrite des collections variées : céramiques, armes, collection de monnaies, etc. Il accueille chaque année des expositions d’art contemporain.
Autres lieux et monuments
modifier- Le centre-ville de Baugé possède plus de cent hôtels particuliers et maisons des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, inscrits à l'Inventaire général.
- Fortification de l'agglomération du XVIe siècle, édifiée à la suite de l'autorisation de clore la ville accordée en 1539, ouvrage inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[21].
- Fontaine du XIXe siècle, place du Roi René, sculpture en granit et pierre de taille avec blason de la ville, édifice inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- Grenier à sel, 4 rue Pasteur, du XVIIe siècle, inscrit à l'Inventaire général.
- Moulin dit les Moulins du Roi puis les Grands Moulins, rue de la Fontaine, mentionné dès 1291, dit alors moulins du roi, logement et dépendances du XVe ou XVIe siècle, reconstruit au XIXe siècle, inscrit à l'Inventaire général.
- Le Polissoir de la Motte, découvert à la Grande Motte sur la commune de Pontigné, a été transporté dans l'angle est du château de Baugé, place Victor Ferrière, inscrit à l'Inventaire général.
- Menhir de l'école de musique, découvert en 1994 lors des travaux d'aménagement de la zone de loisirs du Moulin de Fougère.
- Au lieu-dit Grésillon, le Château de Grésillon héberge la Maison culturelle de l'espéranto.
- Dans les environs, le clocher tors, ou flammé, du Vieil-Baugé, compte parmi les trente-huit que l'on peut trouver en France.
- Également à voir au Vieil-Baugé, le manoir de Clairefontaine (XVe siècle), monument historique classé.
- Sur la route de Tours, se trouve le golf de Baugé-Pontigné.
-
Chapelle Hôtel-Dieu.
-
Ancien Hôpital Anne-de-Melun.
-
Hôtel Maillard.
-
Hôtel particulier.
-
Château de Grésillon.
-
Fontaine du Roi René.
Personnalités liées à la commune
modifier- Foulques Nerra (975-1040), comte d'Anjou, à l'origine d'une centaine de châteaux, donjons et abbayes. Également à l'origine de la ville de Baugé.
- Étienne Ier de Baugé (Stephanus), né dans la seconde moitié du XIe siècle à Baugé et mort à l'abbaye de Cluny en 1139 ou 1140, fut un évêque d'Autun et un écrivain liturgique.
- Le roi René (1409-1480), bâtisseur de l'actuel château de Baugé.
- Jean Le Masle, né à Baugé, écrivain français du XVIe siècle.
- Roland de Marcé, dramaturge français du XVIe siècle: « Escuyer Conseiller du Roy, lieutenant general en la Seneschaussée, siege & resort de Baugé »
- Anne de Melun (1616-1690), morte à Baugé, princesse Flamande qui consacra sa vie aux pauvres.
- Le marquis de Turbilly (1717-1776), à l'origine d'expériences de défrichement dans le Baugeois.
- Anne de La Girouardière (1740-1827), fondatrice de l'hospice des Incurables de Baugé (aujourd'hui Maison de retraite, FAM et EHPAD La Girouardière) et de la Congrégation des Filles du Sacré-Cœur de Marie.
- Julien Camille Le Maignan, homme politique né le à Baugé et mort le à Paris.
- Louis-François-Bertrand du Pont d'Aubevoye de Lauberdière (1759-1837), général des armées de la République et de l'Empire, mort au château de l'Auberdière.
- Armand Louis Debroc (1772-1810), né à Baugé, général de brigade, aide-de-camp du prince Louis-Napoléon Bonaparte.
- Charles Joly-Leterme (1805-1885), né à Baugé, architecte saumurois.
- Gaston Moreau (1878-1958), maire de Baugé, auteur de livres sur la ville de Baugé.
- Agathe Dyvrande-Thévenin (1885-1977), avocate et féministe, née à Baugé
- Geneviève Dinand (1927-1987), née à Baugé, pianiste.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 247-260.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd. (lire en ligne), p. 223-229.
- Edouard Boell et Jean-Baptiste Fraysse, Histoire de Baugé, Res universis, (ISBN 2-87760-149-8).
- Roger Gauthier, Baugé 1940-1945 : l'Occupation, la Résistance, la Libération, Les Cahiers du Baugeois, .
- Jean Renard, Baugé jadis et naguère : les pierres et les hommes, Hérault, (ISBN 274070092X).
- Edmond Riehl, Dix siècles de l'histoire de Baugé, Impr. de Cayla, .
- Gaston Moreau et Emmanuel Cingla, Histoires de Baugé, Éd. Emmanuel Cingla, , 42 p..
- Gaston Moreau, Baugé: M. et L., Éd. Emmanuel Cingla, , 16 p..
- Gaston Moreau, Historique de la Caisse d'Epargne de Baugé : Célébration de son Centenaire, 1857-1957, .
- Abbé Daniel Colasseau, Histoire de Baugé, deux tomes avec dessins à la plume de l'auteur, troisième tome manuscrit non édité.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
modifierNotes
modifier- La rivière la Sarthe marque la ligne de partage entre le Massif armoricain et le Bassin parisien, comme à la hauteur de Briollay.
- Baugeois(e) : adjectif relatif à Baugé ou à ses habitants, ou relatif à la région autour de Baugé (le Baugeois). Voir Baugeois.
- Bauge, voir sur Wiktionnaire.
- Baugé, ancienne commune de Maine-et-Loire qui s'écrivait Beaugé dans l'Anjou du Moyen Âge. Le Vieil-Baugé, autre ancienne commune de ce département, qui s'appelait Vieil-Beaugé dans l'Anjou du Moyen Âge (Noms de communes de P.-L. Augereau, op. cit.).
- Prieuré, voir sur Wiktionnaire.
- La guerre de Cent Ans couvre une période de cent seize ans (1337 à 1453) pendant laquelle s’affrontent sur le sol français deux dynasties, les Plantagenêt et la Maison capétienne de Valois.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Issu du découpage historique et administratif, encore en vigueur au début du XXe siècle, le département comporte les territoires du Baugeois (partie nord-est du département), du Saumurois (sud-est), des Mauges (sud-ouest) et du Segréen (nord-ouest). (cf. « Territoires du Maine-et-Loire, Pays d'Anjou », sur BDF49 (version du sur Internet Archive), consulté le 19 décembre 2010.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Baugé (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 octobre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- P.Wagret J.Boussard J.Levron S.Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, coll. « Provinciales », (BNF 31614504), p. 10.
- Célestin Port 1965, p. 246-260.
- Célestin Port 1874, p. 223-229 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- Insee, chiffres clés sur un territoire, Communes de Maine-et-Loire, consultés le 15 février 2012 — Le site de la ville de Baugé indique quant à lui une superficie de 805 ha.
- « Répertoire Géographique des Communes (RGC) », sur IGN (version du sur Internet Archive), consulté le 3 février 2012.
- IGN et BRGM, Géoportail : commune de Baugé (49), consulté le 18 mai 2011.
- DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource : Liste des zonages recensés sur la commune de Baugé, consulté le 19 décembre 2010.
- Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Les régions naturelles, Le climat », sur Conseil général de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 décembre 2010.
- Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, consulté le 24 novembre 2018.
- Michel Raclin et Michel Harouy, Le Petit Anjou en Pays baugeois, Dossiers AAPA no 26, Éditions AAPA, 2006.
- Sandre, Portail national d'accès aux référentiels sur l'eau, consulté le 3 février 2011.
- INSEE, Dossier complet sur la commune de Baugé (49018), consulté le 19 juin 2012.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 24.
- EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Baugé, consultée le 19 décembre 2010 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- « Commune de Baugé », sur Communauté de communes de Baugé (version du sur Internet Archive), consulté le 2 mars 2011.
- Armorial des communes de Maine-et-Loire - Gérard Byron-Clouzard, Le blason des communes de l'Anjou, 1991.
- Jean-Robert Masson (dir.), Guide du Val de Loire mystérieux, Paris, Tchou Éditeur, coll. « Les guides noirs », , p. 183-186.
- Albert Lecoy De La Marche, Le roi René : sa vie, son administration, ses travaux artistiques et littéraires, BiblioBazaar LLC, 2008.
- Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 26 décembre 2010.
- P.Wagret J.Boussard J.Levron S.Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, coll. « Provinciales », (BNF 31614504).
- Célestin Port 1965, p. XX, Introduction.
- Marc Berardi, Comice agricole, dans Les Cahiers du Baugeois, Numéro 77, 2008.
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- Population : Insee, Populations municipales 2010, mis à jour le 3 janvier 2013 — Surfaces et altitudes : IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
- « Compte rendu de séance Conseil communautaire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2015-2016 (version du sur Internet Archive), Séance du 29 avril 2015, p. 11-28.
- Le Courrier de l'Ouest, Dix communes pour en faire une, Édition du 19 mai 2015, p. 3.
- « Arrêté préfectoral no DRCL-2015-525 du 10 juillet 2015 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, , RAA spécial, p. 13, portant création de la commune nouvelle.
- « Conseillers communaux », sur Mairie de Baugé-en-Anjou (consulté le ).
- « Baugé-en-Anjou. Municipales : les quinze maires délégués élus en 2020 », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales
- Ville de Baugé, Les différentes commissions et leurs membres, consulté le 2 mars 2011.
- Célestin Port 1965, p. 260, édition révisée, liste des maires jusqu'en 1965 ;
et « Les maires de Baugé depuis la Révolution », sur Ville de Baugé (version du sur Internet Archive), consulté le 1er octobre 2011. - Patrick Garnero (dir.), Annuaire des maires de Maine et Loire, Cannes, EIP Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581499, lire en ligne), p. 24.
- « Les comptes des communes », Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État. Consulté le 3 mars 2011, mis à jour le 24 octobre 2012 — « Définition des rubriques », sur le site du Ministère de l’Économie et des Finances.
- « Les comptes des communes, Fiscalité », Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État. Consulté le 12 juin 2011, mis à jour le 24 octobre 2012.
- La taxe professionnelle a été remplacée en 2010 par la contribution économique territoriale (CET), composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance) - Statuts de la Communauté de communes du Canton de Baugé, Arrêté préfectoral no 2007-107, du 9 mai 2007.
- Arrêté préfectoral no D3-94-932 portant création de la communauté de communes du canton de Baugé, du 23 décembre 1994.
- Ville de Baugé, Site de la commune, consulté le 2 mars 2011.
- SIVERT, C. C. du canton de Baugé, consulté le 20 décembre 2010.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Baugé-en-Anjou, consultée le 21 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- Ministère de la Justice et des Libertés, Liste des juridictions compétentes pour 49150 Baugé, consulté le 6 octobre 2011.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2009 2010 .
- « Évolution et structure de la population à Baugé en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- Délégation Internet (gouv), Accès public accompagné à Internet, consulté le 12 août 2012.
- Station verte, Station verte Baugé, consulté le 1er mars 2011.
- Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Baugé), consulté le 6 octobre 2011.
- « Statistiques locales du territoire de Baugé », sur INSEE (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Baugé (49), consultées le 2 décembre 2012.
- Insee, Statistiques 2008 du territoire de Baugé, consultées le 7 février 2011.
- INAO, Fiche de Baugé (49), consultée le 28 décembre 2010 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), IGP Indication géographique protégée (CE).
- « Vie économique », sur Ville de Baugé, 2007-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 2 mars 2011.
- « Statistiques locales du canton de Baugé (4904) », sur Insee (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales 2009 du canton de Baugé, consulté le 20 octobre 2011.
- « Liste des protections à Baugé », sur Service départemental de l'Architecture et du Patrimoine de Maine-et-Loire, 2008-2015 (version du sur Internet Archive), consulté le 26 décembre 2010.
- Notice no PM49000342, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Abbé J.-B. Barrau, Notice historique sur la vraie croix de Baugé, Briand et Hervé, 1874