Baulou
Baulou est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Baulou | |||||
L’église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Foix | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Esquirol 2020-2026 |
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Code postal | 09000 | ||||
Code commune | 09044 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baulouais | ||||
Population municipale |
167 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 01′ 01″ nord, 1° 32′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 393 m Max. 655 m |
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Superficie | 14,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Foix (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Val d'Ariège | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Baulou est une commune rurale qui compte 167 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 589 habitants en 1896. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Foix. Ses habitants sont appelés les Baulouais ou Baulouaises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Baulou se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 8 km de Varilhes[2], bureau centralisateur du canton du Val d'Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Foix[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cadarcet (2,8 km), Saint-Martin-de-Caralp (3,0 km), Loubens (3,4 km), Cazaux (4,5 km), Montels (5,1 km), Cos (5,2 km), Serres-sur-Arget (5,4 km), Loubières (5,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Baulou fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà[4]. Les communes limitrophes sont Aigues-Juntes, Cadarcet, Cazaux, Cos, Crampagna, Loubens, Loubières, Saint-Martin-de-Caralp et Vernajoul.
Géologie et relief
modifierLa commune est située pour partie dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, et pour partie dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1057 - Pamiers » et « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées[8],[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 14,62 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,7 km2[7].Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 262 mètres. L'altitude du territoire varie entre 393 m et 655 m[13].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de Carol, le ruisseau d'Argentat, le ruisseau de Vernajoul et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[15],[16].
Le ruisseau de Carol, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martin-de-Caralp et s'écoule du sud vers le nord puis d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Saint-Jean-de-Verges, après avoir traversé 5 communes[17].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cos à 5 km à vol d'oiseau[20], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 004,0 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[26].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[27] : l'« Arize et affluents en aval de Cadarcet » (379 ha), couvrant 21 communes dont 18 dans l'Ariège et 3 dans la Haute-Garonne[28], et « le Plantaurel : du Mas d'Azil à l'Ariège » (15 850 ha), couvrant 26 communes du département[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[27] :
- « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[30] ;
- le « massif de l'Arize » (42 110 ha), couvrant 40 communes du département[31].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Baulou est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,4 %), prairies (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
modifierCarol, Chartauzel, Clarac, Dayne, Garrapel, Lagrange, Lombard, Pichot, le Pinié, le Portel, Picfourcat, Saint-Nicouleau, Serny…
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 108, alors qu'il était de 103 en 2013 et de 96 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 68,1 % étaient des résidences principales, 23,2 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Baulou en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (23,2 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,2 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Baulou[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 68,1 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 23,2 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,7 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Baulou est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[36],[37].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Baulou[39]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[40].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Toponymie
modifierHistoire
modifierDes grottes de la commune ont été fréquentées dès la préhistoire.
En 1859, Louis de Coma, prêtre jésuite hérite d'une terre au lieu-dit le Carol, et décide d'y ériger un monastère atypique[42]. Après une quête de fonds et une recherche de mécénat, il parvient rapidement à obtenir la somme nécessaire et la construction débute en 1860 - sous la coordination de Ferdinand de Coma, architecte diocésain à Pamiers et frère aîné de Louis de Coma - et se termine en 1900. Selon David Galley[43], Ferdinand sera démis de ces fonctions d'architecte par le diocèse de Pamiers. Le monastère ne sera jamais occupé par une communauté religieuse contrairement à la volonté de son initiateur, on en ignore la raison. En 1959, il est acheté ainsi que le terrain alentour par un agriculteur. Cependant, l'Église met une condition à cette vente : que les bâtiments religieux soient dynamités, ce qui sera fait. Aucune explication ne sera donnée quant à cette volonté laissant libre cours à toutes les hypothèses. Christian Doumergue, étudiant les vestiges du site, en souligne la singularité. Selon lui, contrairement aux canons de l'architecture chrétienne, il était largement inspirée par l'art et les symboles religieux égyptiens : grotte aménagée en forme d'Ânkh, bassin en forme de tête d'Hathor, pyramide[42]... Cela aurait été jugé comme une déviance par l'Église[44].
En 1901, lors des travaux de percement de la voie ferrée Foix-Saint Girons, est découvert un mammouth appelé « mammouth de Baulou » par la communauté scientifique[45]. Il a été présenté dans la salle du musée départemental du château de Foix[46] avant d'être transféré au parc pyrénéen de l'art préhistorique de Tarascon-sur-Ariège[47].
Ouverte en 1902, la ligne SNCF de Foix à Saint-Girons sera fermée en 1955. Une voie verte valorisera l'ancienne emprise de la voie ferrée vers 2010.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Baulou est membre de la communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Foix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Val d'Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[49].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51]. En 2021, la commune comptait 167 habitants[Note 6], en évolution de +0,6 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 63 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 144 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 840 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 7,1 % | 8,5 % | 10 % |
Département[I 9] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 113 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Foix, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 19 en 2013 et 24 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 77, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,4 %[I 12].
Sur ces 77 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifier16 établissements[Note 9] sont implantés à Baulou au [I 15]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantées à Baulou), contre 12,9 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 15 | 12 | 8 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 400 | 453 | 440 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[54]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[55]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 440 ha[55].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Sainte-Madeleine.
- Rivière souterraine de Labouiche.
- Pas du Portel, 498 m, en limite de la commune.
-
Une croix en pierre ; incrustée au centre, une croix pattée.
-
Statue de la Madeleine, au fond d'une grotte artificielle. Notez le crâne sous le crucifix qu'elle tient en main.
Personnalités liées à la commune
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Baulou sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Baulou - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Baulou - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Baulou » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Baulou » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Baulou » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Baulou » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Stephan Georg, « Distance entre Baulou et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Baulou et Varilhes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Baulou », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 307-308.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique de Baulou » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Baulou », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°1057 - Pamiers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°1075 - Foix de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Baulou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Baulou », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- « Carte hydrographique de Baulou » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
- Sandre, « le Ruisseau de Carol »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Baulou et Cos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cos » (commune de Cos) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- [PDF]« Le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises - Diagnostic - partie 1. », sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr (consulté le ).
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- « ZNIEFF « le Plantaurel : du Mas d'Azil à l'Ariège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « le Plantaurel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif de l'Arize » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune de Baulou », sur Géorisques (consulté le ).
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