Bruniquel

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Bruniquel est une commune française, située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Bruniquel fait partie de la liste des plus beaux villages de France. Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Bruniquel
Bruniquel
Une vue du village de Bruniquel.
Blason de Bruniquel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Christiane Soulie
2020-2026
Code postal 82800
Code commune 82026
Démographie
Gentilé Bruniquelais
Population
municipale
626 hab. (2021 en évolution de +2,45 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 24″ nord, 1° 39′ 59″ est
Altitude 130 m
Min. 90 m
Max. 382 m
Superficie 33,2 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bruniquel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bruniquel
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Tarn-et-Garonne
Bruniquel
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Bruniquel
Liens
Site web Le site de la commune de Bruniquel

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), trois espaces protégés (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », les « parois de Bruniquel » et la « grotte de la Pierre Plantée ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bruniquel est une commune rurale qui compte 626 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 861 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les bruniquelais ou bruniquelaises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

La commune de Bruniquel est située en Tarn-et-Garonne, entre les villes de Montauban, à l'ouest, et Carmaux et Albi, à l'est. Elle est limitrophe du département du Tarn.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Larroque, Penne, Montricoux, Nègrepelisse, Puygaillard-de-Quercy et Vaïssac.

Géologie et relief

modifier

À la limite du département du Tarn, les environs de Bruniquel sont très boisés, où se rejoignent trois régions naturelles : les collines et plaines du Bas-Quercy, plateau calcaire du causse et à l'est avec le massif de la forêt de Grésigne.

 

Bruniquel se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

Hydrographie

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier de Bruniquel.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse, le ruisseau de Cabéou, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau de Merdarié, le ruisseau de Nègue-Saume, le ruisseau de Ribalous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

La Vère, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11,7 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Espaces protégés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

modifier
 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

  • les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », d'une superficie de 11 660 ha, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractérisé par une grande vallée dominée par de grandes falaises, des pentes à pelouses sèches et des plateaux secs, quelques petites vallées encaissées et surtout de nombreuses cavités naturelles riches en chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées[21] ;
  • Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22] ;

et un au titre de la directive oiseaux[20] :

  • la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe)[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] :

  • les « causse sud de Bruniquel, basse vallée de la Vère et falaises de combe Male » (235 ha)[25] ;
  • l'« ensemble de grottes des Barthasses » (179 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[26] ;
  • les « falaises et pentes de Nidauzel » (16 ha)[27] ;
  • la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
  • la « vallée du lac du Gouyre » (336 ha), couvrant 4 communes du département[29] ;
  • les « village et falaise de Bruniquel » (24 ha)[30] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] :

  • le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne[31] ;
  • la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[32] ;
  • la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[33].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Bruniquel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), prairies (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Bruniquel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Vère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2003, 2007 et 2021[38],[35].

Bruniquel est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[39].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bruniquel.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 483 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 383 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 1999, 2003, 2006, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].

La commune est en outre située en aval des barrages de Pareloup, de Pont-de-Salars et de Saint-Géraud, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 169, 21 et 15 millions de mètres cubes[45],[46],[47]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[48].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bruniquel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Brenechildum en 1083[50]

Le toponyme Bruniquel représente la fixation absolue du nom de femme germanique Brunihild, au sens de « domaine de Brunehild(e) »[50],[51],[52].

Homonymie avec Bourniquel (Dordogne)[50] qui a subi une évolution phonétique semblable en ce qui concerne la finale, mais différente pour la première syllabe dans laquelle Bru- est devenu Bour- par métathèse de -r-.

Remarque : la fixation d'un nom de personne dans la toponymie de manière absolue, c'est-à-dire sans affixe ou appellatif toponymique est fréquente dans le domaine occitan, mais plus rare dans le domaine d'oïl. C'est pourquoi, par exemple, le même nom de personne est attesté suivi d'un appellatif dans Brunehamel (Brunehaumes 1216-1217) en Picardie[50].

Histoire

modifier

Préhistoire

modifier

Grotte de Bruniquel

modifier
  • La grotte de Bruniquel, explorée à partir de 1990 par la Société Spéléo-Archéologique de Caussade, a livré des indices de fréquentation du milieu souterrain profond[53]. À 350 mètres de l'entrée de la cavité, des structures anthropiques sont associées à un ossement d'ours daté de plus de 47 600 ans av. J.-C. En 2016 des recherches démontrent que ces structures datent de −176 500 (à 2 000 ans près)[54]. Il s'agit de structures établies non pas par l'homo sapiens, qui n'était pas encore présent en Europe mais par l'Homme de Néandertal[55].

Autres sites

modifier

Histoire

modifier

Le château légendaire de la reine Brunehaut domine d'un côté la falaise de l'Aveyron, de l'autre le village étagé à flanc de colline. Le lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu'à son exécution en 613, ses cheveux attachés à la queue d'un cheval.

Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse sur les Trencavel[62]. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la « Chanson de la croisade » s'y réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban.

Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La majorité des maisons ont été construites entre le XIVe et le XVIe siècle, essentiellement en pierre, mais il en existe également à colombage. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c'est au sommet de la principale que l'on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide. Un quartier nouveau se développe, en contrebas de la porte de beffroi, quartier bientôt protégé d'un rempart, en 1355, au niveau de la promenade du ravelin que domine l'église. Ces remparts sont détruits après la paix de Montpellier en 1622 entre Louis XIII et les protestants, ceux-ci ayant fait de la cité une place forte. Mais la communauté protestante reste importante : elle compte environ 850 personnes à la veille de la révocation de l'édit de Nantes (1685).

Bruniquel s'endort ensuite jusqu'au XIXe siècle où se développent les forges de Caussanus (I.M.H) qui trouvent leurs matières premières dans la Grésigne et le causse.

Mais ce sont les artistes qui vont faire revivre le village à travers ses paysages. En 1830, Bruniquel la quercynoise et Penne d'Albigeois, sa sœur languedocienne, attirent les romantiques et les premiers voyageurs. De 1915 à 1921, Marcel-Lenoir, peintre de l'école de Montparnasse, admiré de Picasso, vit tout près et une partie de son œuvre est exposée au château-musée de Montricoux.

L'histoire retient aussi que dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des plans d'évacuation des populations résidant près des frontières de l'Est et des vraisemblables zones de combats, les habitants de Salonnes dans la Moselle (Lorraine) furent acheminés jusqu'à Bruniquel. Après juin 1940 et l'armistice signifiant la fin des combats, parmi certains de ces réfugiés qui furent autorisés à retourner chez eux en Lorraine, quelques-uns choisirent de rester dans le Quercy.

De nos jours, Bruniquel vit essentiellement grâce au tourisme avec l'installation d'artistes et d'artisans - notamment le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut -, ainsi que grâce à la venue, à demeure, d'Européens du Nord, aux résidences secondaires de Toulousains et à la chasse en Grésigne.

Politique et administration

modifier

Communauté de communes

modifier

La commune de Bruniquel fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1936 1944 Francis Verge-Brian    
1944 1944 Simon Lalaude    
1944 1945 Baraire    
1945 1971 Louis Gibert SFIO  
1971 1977 Francis Vergne-Brian    
1977 1983 Bernard Coustal    
1983 1995 Léon Belaygue    
1995 2020 Michel Montet DVG  
2020 En cours Christiane Soulié    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

En 2021, la commune comptait 626 habitants[Note 8], en évolution de +2,45 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4851 5851 6031 5711 8611 7881 8091 7971 699
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6501 6341 5141 3961 6601 5041 3181 2331 110
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0401 050908739757788698690634
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
581515478446469561587620611
2021 - - - - - - - -
626--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[67] 1975[67] 1982[67] 1990[67] 1999[67] 2006[68] 2009[69] 2013[70]
Rang de la commune dans le département 61 79 87 84 77 81 87 85
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement

modifier

Les écoles de Bruniquel sont constituées :

  • une école maternelle située au hameau de Saint-Maffre, sur la commune de Bruniquel, comprenant les niveaux de PS à GS.
  • une école primaire située rue de la fraternité au centre du village, comprenant les niveaux du CP au CM2.

La carte scolaire comprend les communes de Bruniquel et de Puygaillard-de-Quercy.

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Les vendanges à l'ancienne ont été organisées au château en septembre sur un week-end jusqu'en 2015. Un cortège de villageois partait à pied vendanger à la main une rangée de vigne. Le raisin était porté au pressoir du château et pressé manuellement. Le moût était vendu aux participants.
  • Le Festival des châteaux de Bruniquel est créé par Franck T'Hézan et Michel Montet en 1997. L'association "compagnie de la Tour Brunehaut" est créée en 1997 pour mettre en œuvre la production de la première pièce "Croquefer". Tous les ans, fin juillet et début août, un opéra bouffe de Jacques Offenbach mis en œuvre par des acteurs et chanteurs professionnels est ainsi joué dans le décor naturel du château médiéval et en plein air. De nombreux bénévoles du village et des alentours participent à l'événement artistique. Jean-Christophe Keck, spécialiste de l'œuvre d'Offenbach, est chargé de la direction musicale. À la suite de chaque représentation de l'Opéra-bouffe, les tables d'hôtes permettent au spectateurs qui se sont acquittés d'un ticket payant, de retrouver les artistes dans la cour des châteaux, à l’occasion d’un brespail (mot occitan «petit en-cas»). Le festival vit grâce au soutien de nombreux partenaires officiels départementaux, régionaux et nationaux, associations et organisations ainsi qu'à l'aide financière de plus de cinq cents mécènes. Le festival accueille environ 5 000 spectateurs par an.
  • Les Nuits frappées de Bruniquel, festival de batucadas, se tient tous les ans depuis 2011 à l'automne dans les rues et au château. L'accès est libre et gratuit.

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 320 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 610 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 870 [I 5] (20 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 8,9 % 11,8 % 13,1 %
Département[I 8] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 370 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (61,9 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 112 emplois en 2018, contre 114 en 2013 et 120 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 233, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 11].

Sur ces 233 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 64 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

80 établissements[Note 11] sont implantés à Bruniquel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 80
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 13,8 % (9,6 %)
Construction 9 11,3 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
26 32,5 % (29,7 %)
Information et communication 2 2,5 % (1,9 %)
Activités immobilières 2 2,5 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 13,8 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 8,8 % (13,6 %)
Autres activités de services 12 15 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,5 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 80 entreprises implantées à Bruniquel), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[71] :

  • Esperou, production d'électricité (209 k€)
  • Les Gorges De L'aveyron, restauration traditionnelle (202 k€)
  • LC Sud Controle, contrôle technique automobile (200 k€)
  • Translatour, traduction et interprétation (155 k€)

L'économie du village est en grande partie basée sur son fort tourisme : Bruniquel est considéré comme un des plus beaux villages de France[72],[73],[74]. Le village abrite d'ailleurs un camping (2 étoiles)[I 16], et des établissements faisant chambres d'hôtes[75]. Elle a reposé sur la viticulture (coteaux-du-quercy), mais les dernières vignes de la commune sont arrachées en 2015.

En 2009, Bruniquel accueillait 40 entreprises, dont 77,5 % dans le commerce, les transports ou services divers[I 16].

Dans la rue principale (rue Droite de la Peyre) et la rue Bombe-Cul se trouvent divers artisans d'art et artistes.

Agriculture

modifier

La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[76]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 49 34 16 11
SAU[Note 14] (ha) 897 643 789 534

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 34 en 2000 puis à 16 en 2010[78] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[79],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 897 ha en 1988 à 534 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 49 ha[78].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Deux églises principales s'élèvent sur le territoire de la commune.

Église Saint-Maffre

modifier
 
Église Saint-Maffre de Bruniquel

L'église Saint-Maffre de Bruniquel[81], ancienne église priorale, est située à 2 km environ au sud-ouest du village. Le prieuré aurait été fondé à la fin du XIe siècle. De l'époque romane, l'église conserve son transept et son chevet, avec trois absides, le reste de l'édifice ayant été remanié à diverses reprises : la nef a finalement été reconstruite au début du XXe siècle. Les façades du chœur et du croisillon sud du transept ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1947[82].

Église Notre-Dame-de-l'Assomption

modifier
 
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel

Dans le village s'élève l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[83]. L'église a été construite à la fin du XIIIe siècle, elle est mentionnée comme église neuve au début du XIVe siècle. Il s'agissait vraisemblablement d'un édifice rectangulaire à chevet plat, et flanquée de chapelles latérales, au moins au nord. L'édifice est abattu en 1622 pendant les Guerres de religion, puis reconstruit à partir de 1635. Par la suite, le chevet plat est transformé en une abside semi-circulaire. La façade occidentale est enfin reprise en 1814, avec l'édification de l'actuel clocher-mur. Il subsiste de l'édifice médiéval des éléments dans la chapelle latérale nord-est.

Maisons médiévales

modifier

Bruniquel possède plusieurs maisons médiévales inscrites au titre des monuments historiques[84] :

  • Maison Belaygue, à pans de bois, inscrite aux monuments historiques le [85] ;
  • Maison dite « Le Parlement », inscrite au titre des monuments historiques en 1984[86] ;
  • Ancienne maison dite des comtes de Fayrols, inscrite au titre des monuments historiques en 1986[87] ;
  • Maison aux anneaux de fer, inscrite au titre des monuments historiques en 1990[88] ;
  • Forges de Caussanus, inscrites au titre des monuments historiques en 1991[89] ;

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
  Blason
De sinople au chevron cousu de gueules accompagné en pointe d'une tête de bélier d'argent accornée d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Galerie

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Comte d'Alauzier, « Un village fortifié, Bruniquel », Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, t. 77,‎ , p. 71-80 (lire en ligne)
  • Pierre Malrieu, Bruniquel, cité médiévale en Quercy, Éditions Loubatières (collection Terres du Sud no 58), Portet-sur-Garonne, 1992 (ISBN 2-86266-172-4) ; p. 32
  • Virginie Czerniak, Bruniquel. Peintures murales médiévales inédites dans une maison place de l'Horloge, p. 386-388, dans Bulletin monumental, 2016, tome 174-3 (ISBN 978-2-901837-64-0)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[44].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[77].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Bruniquel » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bruniquel ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bruniquel » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bruniquel » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bruniquel » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bruniquel » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  16. a et b « Résultats de la recherche - Insee », sur statistiques-locales.insee.fr.

Autres sources

modifier
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 82 > Commune : BRUNIQUEL - Le Plan Séisme », sur planseisme.brgm.fr, BRGM.
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Bruniquel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
  6. Sandre, « la Vère (affluent de l'Aveyron) »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Bruniquel et Puycelsi », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  15. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « les « parois de Bruniquel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « la « grotte de la Pierre Plantée » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  20. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Bruniquel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 FR7300952 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « site Natura 2000 FR7312011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Bruniquel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF les « causse sud de Bruniquel, basse vallée de la Vère et falaises de combe Male » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF l'« ensemble de grottes des Barthasses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF les « falaises et pentes de Nidauzel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF la « rivière Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF la « vallée du lac du Gouyre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF les « village et falaise de Bruniquel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF la « forêt de Grésigne et environs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF la « vallée de l' Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bruniquel », sur Géorisques (consulté le ).
  36. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  37. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  39. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  40. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  41. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  42. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bruniquel », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  44. Article R214-112 du code de l’environnement
  45. « barrage de Pareloup », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  46. « barrage de Pont-de-Salars », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  47. « barrage de Saint-Géraud », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  48. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  49. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  50. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 106a
  51. Pierre-Henry Billy, Origine des noms de villes et des villages de France, Genève, Famot-Crémille, , 320 p., p. 55, 61
  52. Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN 2-910540-16-2, BNF 40220401), p. 48.
  53. Rouzaud, F., Soulier, M. et Lignereux, Y. (1995) - « La grotte de Bruniquel », Spelunca, no 60, p. 27-34.
  54. « Bruniquel : une grotte qui change notre vision de Néandertal », sur CNRS, (consulté le ).
  55. Néandertal : le mystère de la grotte de Bruniquel, de Luc-Henri Fage, de Stéphane Millière, Arte, 22 novembre 2020 [présentation en ligne].
  56. Edmée Ladier, « Les abris de Bruniquel au Paléolithique : chasseurs, artisans, artistes », Société des amis du vieux Saint-Antonin, (version du sur Internet Archive), p. 40-47.
  57. Jean-François Alaux, « L'épingle à tête enroulée de la grotte Mayrière Inférieure, commune de Bruniquel (Tarn-et-Garonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, 67e série, no 6,‎ , p. 178-179 (lire en ligne).
  58. « Vacancéo, LA communauté voyage : forums, photos, avis et comparateurs de prix », sur Vacanceo.
  59. « Le circuit des Rennes, une randonnée à découvrir ».
  60. Notice no PA82000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Victor Brun, Fouilles paléontologiques de l'âge de pierre. Abris et cavernes de Bruniquel, p. 329-353. Académie de Montauban
  62. Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, 167e session, Monuments de l'Aveyron, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, (ISBN 978-2-901837-40-4), p. 227-246.
  63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  67. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  68. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  69. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  70. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  71. « Entreprises à Bruniquel », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  72. http://www.villagesdefrance.free.fr/page_bruniquel.htm
  73. Villages de Charme en France, Éditions Rivages (1997)
  74. « Bruniquel - Les plus beaux villages de France - Site officiel », sur les-plus-beaux-villages-de-france.org.
  75. http://www.bruniquel.fr/hotes.html
  76. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  77. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  78. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Bruniquel - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  79. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  80. « Châteaux de Bruniquel », notice no PA00095714, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. M. d'Alauzier, Le Prieuré de Saint-Maffre à Bruniquel, p. 26-37, Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1949, tome LXXVI (lire en ligne)
  82. « Église Saint-Maffre », notice no PA00095715, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture,« église paroissiale Saint-Maffre ».
  83. « Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  84. « Pays Midi-Quercy : Bruniquel au Moyen Âge ».
  85. « Maison Belaygue », notice no PA00095716, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Maison dite "Le Parlement" », notice no PA00095718, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « Ancienne maison dite des comtes de Fayrols », notice no PA00095717, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Maison aux anneau de fer », notice no PA00095907, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Forges de Caussanus », notice no PA00095915, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. Zadkine, Actes Sud, 1992, p. 109
  91. Le mystère de l’ermite photographe play boy.
  92. Penne. Le reporter était devenu ermite : son squelette retrouvé dans une grotte.