Bruno Dogbo Blé
Bruno Dogbo Blé né en [1] est un général de brigade ivoirien.
Bruno Dogbo Blé | |
Naissance | Daloa |
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Origine | ivoirienne |
Allégeance | Côte d'Ivoire |
Grade | Général de brigade |
Années de service | – |
Commandement | Garde républicaine |
Conflits | Crise ivoirienne de 2010-2011 |
Faits d'armes | Défense d'Abidjan avec les FDS-CI |
Distinctions | Officier de l’ordre national, Officier du mérite de l’éducation nationale, Médaille de la défense française échelon or et argent, Médaille de Miceci |
Famille | marié, père de 3 enfants |
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Biographie
modifierBrilliant officier, selon Jean-Marc Simon ancien ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, formé en Côte d'Ivoire et en France, il est sorti parmi les tout premiers de sa promotion à Saint-Cyr Coëtquidan en France[2]. Pendant la crise ivoirienne de 2010-2011, il a participé aux combats contre les Forces françaises à Abidjan avec ses unités de la garde républicaine, et avec d'autres forces spéciales telles que le CECOS, fidèle à la République pendant la crise.
Il est arrêté par les FRCI le , quatre jours après la chute de Laurent Gbagbo[3] et libéré le jeudi 22 février 2024 par grâce présidentielle.
Le le général Dogbo Blé est condamné à 15 ans de prison par le Tribunal militaire d'Abidjan pour complicité dans le cadre de l’assassinat du colonel-major à la retraite Adama Dosso en [4],[5].
Le il est condamné à la perpétuité par le Tribunal militaire d'Abidjan pour complicité dans le cadre de l'assassinat du général Gueï[6].
Le il est condamné à 18 ans de prison par la Cour d'assises de Yopougon pour l'enlèvement et le meurtre de quatre personnes, dont deux Français, à Abidjan le 4 avril 2011[7].
Le général Dogbo Blé fait partie de la soixantaine de militaires ayant commis des crimes de sang auxquels est refusée l'amnistie du [8]. Il est libéré lors d'une grâce présidentielle accordée à plusieurs détenus politiques par le président de la République de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara (avec Souleymane Koné Kamaraté surnommé « Soul To Soul », ex-chef de protocole de Guillaume Soro, et Kipré Yagba son second à la garde présidentielle) le 22 février 2024[9].
Décorations
modifierRéférences
modifier- « Côte d’Ivoire : Brunot Dogbo Blé, un dur à cuire sur le gril - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Invité Afrique - Jean-Marc Simon, ancien ambassadeur de France en Côte d'Ivoire », sur RFI, (consulté le )
- « Côte d'Ivoire: ouverture du procès du général Brunot Dogbo Blé », sur rfi.fr, (consulté le )
- « Côte d’Ivoire: quinze ans de prison pour l’ex-commandant de la Garde républicaine de Gbagbo », sur rfi.fr, (consulté le )
- Côte d'Ivoire : à la barre, Dogbo Blé nie être responsable de l'assassinat d'un proche de Ouattara - Jeune Afrique
- « Assassinat du général Gueï: trois prévenus condamnés à la perpétuité », sur rfi.fr, (consulté le )
- « Disparus du Novotel: les principaux accusés écopent de 6 à 20 ans de prison », sur rfi.fr, (consulté le )
- « Côte d'Ivoire: Ouattara tend la main à l'opposition », sur rfi.fr, (consulté le )
- « Procès en appel des pro-Soro: Soul To Soul fond en sanglots à la barre - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le )