Combat de Ténenkou (16 janvier 2015)
Le premier combat de Ténenkou se déroule le , pendant la guerre du Mali. Elle oppose l'armée malienne aux djihadistes d'Ansar Dine qui mènent une attaque contre la petite ville de Ténenkou.
Date | |
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Lieu | Ténenkou |
Issue | Victoire malienne |
Mali | Ansar Dine |
Inconnues | Inconnues |
3 morts[1] 5 blessés[1] |
6 morts au moins[2] quelques prisonniers[2] |
1 mort[1]
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 14° 28′ 00″ nord, 4° 55′ 00″ ouest | |
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Déroulement
modifierEn , les djihadistes, peut-être basés dans la forêt de Wagadou, lancent plusieurs attaques dans la région de Mopti, dans le centre du Mali. Ils font sans succès une première tentative sur la localité de Ténenkou le mais réussissent quelques jours plus tard deux raids sur Nampala et Djoura. Le soir du , des djihadistes s'infiltrent discrètement par petits groupes dans Ténenkou. Le 16, un petit renfort arrive sur place, et les islamistes tentent alors une attaque surprise contre la garnison malienne. Le combat s'engage dans la matinée contre une position de l'armée régulière, il commence vers 6 heures du matin et cesse à 11 heures. Les assaillants sont finalement repoussés et se replient vers un village voisin. Selon RFI, ils appartenaient probablement au MUJAO[2],[3],[4],[5].
Le djihadiste Amadou Koufa, un des planificateur de l'offensive sur Konna en 2013 pourrait être lié à l'attaque de Ténenkou[6],[7]. Il serait à la tête d'un groupe appelé le Front de libération du Macina, actif dans les environs de Ténenkou, se réclamant de l’ancien empire théocratique peul du Macina[8].
Pertes
modifierDans son communiqué, le ministère malien de la Défense ne donne aucun bilan, évoquant seulement des pertes de part et d'autre[9]. Après le combat, RFI et l'AFP rapportent que selon des sources gouvernementales, au moins deux soldats maliens ont été tués ainsi que six assaillants. L'armée malienne affirme également avoir fait des prisonniers[2],[3].
L'agence Xinhua rapporte que selon des sources médicales, les pertes des Maliens sont de trois tués et cinq blessés, et qu'un civil est également mort dans les combats[1]. Dans son rapport de , l'ONU confirme que trois soldats maliens ont été tués et cinq autres blessés lors de l'attaque[10].
Le soir du , au nord-est de Diabaly, les Maliens capturent onze hommes armés soupçonnés d'être des djihadistes impliqués dans les attaques de Nampala et Ténenkou[11].
Références
modifier- Xinhua, « Affrontements entre l'armée malienne et des terroristes dans le centre du Mali et entre groupes armés dans le nord »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Mali: des militaires maliens tués dans une attaque jihadiste », RFI,
- AFP, « Mali: deux militaires maliens tués dans une attaque jihadiste dans le Centre »
- « Mali : au moins deux soldats maliens tués dans l'attaque contre Ténenkou, près de Mopti », Jeune Afrique,
- Abdoulaye Diakité, « Attaque de Ténenkou : un mort et 3 blessés dans les rangs de l’armée…un jihadiste tué », Malijet,
- « Attaque de la localité de Ténenkou : Le djihadiste Hamadoun Koufa serait-il le commanditaire ? », Soir de Bamako,
- « Attaques de Tenenkou : L’ombre de Hammadoun Koufa avec un Mouvement de Libération du Macina plane », Le Républicain Mali,
- « Communales 2015 : IBK programme les élections de la partition du Mali », Le Républicain Mali,
- Ministère de la Défense, « Communiqué du Ministère de la Défense »,
- « Rapport du Secrétaire général sur la situation au Mali », Nations Unies, , p. 8.
- Belga, « Onze jihadistes présumés arrêtés dans le centre, des civils enlevés dans le nord »,