Enki Bilal
Enes Bilal, dit Enki Bilal /ɛŋki bilal/[1], est auteur de bande dessinée et réalisateur français, né yougoslave le à Belgrade.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Enes Bilanović |
Pseudonyme |
Enki Bilal |
Nationalité | |
Activités |
Auteur de bande dessinée, peintre, dessinateur de timbres, scénariste, réalisateur de cinéma, illustrateur, producteur de télévision |
Site web | |
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Distinctions |
Son œuvre se situe en partie dans la science-fiction et aborde notamment les thèmes du temps et de la mémoire. En 1987, il obtient le grand prix du festival d'Angoulême.
Biographie
modifierEnfance
modifierEnes Bilal naît le à Belgrade, en Yougoslavie[2], deux ans après sa sœur Enisa[3]. Leur père Muhamed Hamo Bilal est un tailleur bosniaque, musulman non pratiquant, originaire de Ljubuški, village de Bosnie-Herzégovine (alors en Yougoslavie), et leur mère, Ana, est une Tchèque née à Karlovy Vary (alors en Tchécoslovaquie)[3]. La famille est installée à Belgrade au 16 rue Tadeusz Kościuszko, dans le quartier de Dorćol[4]. Enki est le diminutif affectueux d'Enes utilisé en famille, et devient plus tard son pseudonyme d'auteur.
Lorsque Enes est encore enfant[5], son père qui, bien qu'ayant été un compagnon de Tito[réf. souhaitée] dans la résistance, refuse d'adhérer au Parti communiste et demande l'asile en France, où il a achevé sa formation de tailleur en 1936[3]. Sa femme et ses deux enfants le rejoignent précipitamment à Paris en 1961[6],[3]. En 1967, les Bilal sont naturalisés Français[3].
Auteur
modifierEnki Bilal se lance d'abord dans la bande dessinée. En 1971, il gagne un concours de bande dessinée, organisé par le journal Pilote et le Drugstore Number One, dans la catégorie aventures (Pilote no 607 page 53). En 1972, après un passage éclair aux Beaux-Arts, Enki Bilal publie sa première histoire, « Le Bol maudit », dans le journal Pilote. En 1975, il rencontre le scénariste Pierre Christin et publie son premier album, l'Appel des étoiles.
En 1980, première série personnelle, dans Pilote, La Foire aux immortels. La seconde partie, La Femme piège, est éditée en album en 1986. Parallèlement, la collaboration entre Bilal et Christin se poursuit. Ils réalisent notamment, pour les éditions Dargaud et Autrement, plusieurs ouvrages d'illustrations et de photos détournées (Los Angeles : L'Étoile oubliée de Laurie Bloom, Cœurs sanglants).
Bilal s'intéresse aussi au cinéma et à l'opéra. En 1982, il dessine sur verre une partie des décors du film La vie est un roman d'Alain Resnais et conçoit la créature Molasar pour La Forteresse noire de Michael Mann. Deux ans plus tôt, il avait signé l'affiche d'un autre film de Resnais, Mon oncle d'Amérique. En 1985, il fait des recherches graphiques pour Le Nom de la rose, film de Jean-Jacques Annaud d'après le roman d'Umberto Eco. En 1990, Bilal dessine les décors et costumes de Roméo et Juliette de Prokofiev, sur une chorégraphie de son ami Angelin Preljocaj[7]. Il dessine la même année les décors et les costumes d'O.P.A. Mia, opéra de Denis Levaillant[8] créé au Festival d'Avignon[9].
En 1984, il se fait journaliste à Libération le temps d'une interview avec l'auteur-compositeur-interprète Gérard Manset[10]. Au début des années 1970, Bilal avait déjà créé une illustration sur le thème de La mort d'Orion (album de Manset)[11] et il illustrera la pochette d'un disque hommage en 1996, Route Manset[10].
Bilal participe aussi régulièrement à des expositions. En novembre 1991, c'est Opéra bulle, deux mois d'exposition à la Grande halle de la Villette, à Paris. En 1992, l'exposition Transit à la Grande Arche de la Défense, près de Paris. C'est aussi l'année de Froid Équateur, troisième tome de La Trilogie Nikopol, dans lequel il invente le chessboxing. En 2013, il expose au musée du Louvre une vingtaine de photographies de tableaux célèbres dans lesquelles il dessine des fantômes (Les Fantômes du Louvre. Enki Bilal)[12]. En 2013 également, il crée l'exposition Mécanhumanimal, Enki Bilal au Musée des arts et métiers[13]. Il y présente une rétrospective de son œuvre, ainsi qu'une sélection d'objets du Musée des Arts et Métiers qu'il a choisis dans les réserves et rebaptisés en écho à son univers[14].
En janvier 1987, il obtient le Grand Prix du 14e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême[15]. En mai 2006, il crée l'illustration du timbre de France Europa sur le thème de l'intégration.
En 2011, il publie l'album Julia et Roem (Casterman), ainsi qu'un livre d'entretiens sur sa vie et son œuvre, Ciels d'orage (Flammarion).
En 2013, Bilal réalise le clip Crazy Horse de Brigitte Fontaine et l'année suivante dessine la couverture de son recueil de nouvelles Les Hommes préfèrent les hommes.
En avril 2019, il déclare que, d'après lui, la science-fiction n'existe plus[16].
En 2019, il est membre du jury au Festival de Cannes, sous la présidence d'Alejandro González Iñárritu[17].
La même année sort le second tome de sa nouvelle série, Bug, annoncée par lui-même comme une suite de cinq volumes[18].
En 2021, il publie un livre-entretien intitulé L'Homme est un accident (Belin), en collaboration avec Adrien Rivierre. L'artiste y détaille sa vision du monde à venir en s'exprimant sur tous les thèmes brûlants de notre époque[19]. Pour son engagement écologique, le livre est finaliste du Prix du Livre Environnement de la Fondation Veolia[20]. L'ouvrage fait l'objet d'une exposition à la Galerie Barbier en juin 2023 et d'un tirage luxe.
En 2024, il participe à l'Olympiade Culturelle de Paris 2024 lors d'une performance à l'Olympia[21].
Thèmes
modifierEnki Bilal explore le temps à travers des mondes « passé, présent, futur [qui] sont toujours intimement liés ». Il évoque dans ses œuvres des thèmes marquant le futur comme la fin du communisme dans les années 1980, l'obscurantisme religieux dans les années 1990 ou le changement climatique au début des années 2010.
Il évoque souvent le thème de la mémoire, par exemple dans la série Le Sommeil du Monstre, où le héros utilise sa mémoire pour remonter dans le temps et se rappeler jusqu'aux premiers jours de son existence. Il se dit également sensible à la mémoire collective[22].
Œuvres
modifierPublications
modifierBandes dessinées
modifier- L'Appel des étoiles (scénario et dessin), Minoustchine, 1975.
- Légendes d'aujourd'hui (dessin), avec Pierre Christin (scénario), Dargaud :
- La Croisière des oubliés, coll. « Histoires fantastiques », 1975.
- Le Vaisseau de pierre, coll. « Histoires fantastiques », 1976.
- La Ville qui n'existait pas, coll. « Histoires fantastiques », 1977.
- Mémoires d'outre-espace (scénario et dessin), Dargaud, coll. « Pilote », 1978[23].
- Exterminateur 17 (dessin), avec Jean-Pierre Dionnet (scénario), Les Humanoïdes associés, 1979.
- Fins de siècle (dessin), avec Pierre Christin (scénario) :
- Les Phalanges de l'Ordre noir, coll. « Légendes d'aujourd'hui », 1979.
- Partie de chasse, coll. « Légendes d'aujourd'hui », 1983.
- La Trilogie Nikopol (scénario et dessin), Les Humanoïdes associés :
- La Foire aux immortels, 1980.
- La Femme piège, 1986.
- Froid Équateur, 1992.
- Le Bol maudit (scénario et dessin), Futuropolis, coll. « Hic et Nunc », 1982 (Réédition de "L'Appel des étoiles").
- Crux Universalis (scénario et dessin), Les Humanoïdes associés, 1982.
- Los Angeles : l'étoile oubliée de Laurie Bloom (dessin), avec Pierre Christin (scénario), Autrement, 1984.
- L'État des stocks :
- L'État des stocks, Futuropolis, 1986.
- Milleneufcentquatrevingtdixneuf, Les Humanoïdes Associés, 1999.
- Nouvel État des stocks, Casterman, 2006.
- Cœurs sanglants et autres faits divers (dessin), avec Pierre Christin (scénario), Dargaud, coll. « Hors Texte », 1988.
- Mémoires d'autres temps : histoires courtes, 1971-1981 (scénario et dessin), Les Humanoïdes Associés, 1996.
- Bleu Sang, Christian Desbois Éditions, 1994.
- La Tétralogie du Monstre (scénario et dessin), édition complète Casterman, 2007 qui reprend :
- Le Sommeil du Monstre, Les Humanoïdes associés, 1998.
- 32 décembre, Les Humanoïdes associés, 2003. Prix Micheluzzi de la meilleure bande dessinée.
- Rendez-vous à Paris, Casterman, 2006.
- Quatre ?, Casterman, 2007.
- Trilogie du Coup de sang (scénario et dessin) :
- Animal'z, Casterman, 2009.
- Julia et Roem, Casterman, 2011.
- La Couleur de l'air, Casterman, 2014.
- Les Fantômes du Louvre (scénario et dessin), Louvre Éditions - Futuropolis (coédition), 2012.
- Mécanhumanimal : au Musée des arts et métiers (scénario et dessin), Casterman, 2013.
- Graphite in progress (catalogues d'expositions de dessins crayonnés de Bilal) :
- Tome 1, Bdartiste, 2016.
- Tome 2, Bdartiste, 2018.
- Bug (scénario et dessin) :
- Livre 1, Casterman, 2017.
- Livre 2, Casterman, avril 2019.
- Livre 3, Casterman, mars 2022.
Récit
modifier- Nu avec Picasso, Stock, 2020. Récit d'une nuit passée par l'auteur au musée Picasso (Paris).
Livre d'entretien
modifier- L'homme est un accident, avec Adrien Rivierre, éditions Belin
Filmographie
modifierSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Réalisateur-scénariste
modifier- 1989 : Bunker Palace Hôtel
- 1994 : Parisienne People, publicité pour les cigarettes Parisienne
- 1996 : Tykho Moon
- 1998 : Le Film du sommeil (court métrage documentaire sur l'album Le Sommeil du Monstre)
- 2004 : Immortel, ad vitam
- 2013 : Crazy Horse, clip de la chanson de Brigitte Fontaine[24]
- 2013 : Autour de la mémoire, clip de la chanson de Tchéky Karyo[25]
Autres
modifier- 1983 : La Forteresse noire de Michael Mann - illustrateur
- 1983 : La vie est un roman d'Alain Resnais - création des décors et des costumes
- 1986 : Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud - chercheur graphique (non crédité)
- 2000 : Passionnément de Bruno Nuytten - création de l'affiche
Spectacles
modifier- 1990 : Roméo & Juliette d'Angelin Preljocaj - réalisation des décors et costumes
- 2006 : Cinémonstre (spectacle musical avec images de ses trois longs métrages)
- 2010 : Suspection de Fabienne Renault, théâtre du Rond-Point en coproduction du théâtre Jacques-Cœur à Lattes
Illustrations diverses
modifier- Deux planches pour illustrer l'album Je suis vivant, mais j'ai peur écrit par Gilbert Deflez et composé par Jacky Chalard en 1974.
- Couvertures pour la collection « 1000 soleils » de Gallimard (La Guerre des mondes, Fahrenheit 451…)
- Couverture et illustrations de l'édition Folio junior de La Journée d'un journaliste américain en 2889 de Jules Verne.
- La pochette de l'album Rainy Day du groupe Gwendal, 1977.
- Couverture du livret de nouvelles Univers 12, J'ai lu, mars 1978.
- Les couvertures des Aventures de Boro, reporter photographe de Dan Franck et Jean Vautrin (éd. Fayard).
- Images pour un film, Dargaud, 1983. Dessins des décors de La vie est un roman, d'Alain Resnais.
- Affiche pour le film Arena (An Absurd Notion) de Russell Mulcahy tourné durant la tournée nord-américaine Sing Blue Silver du groupe britannique Duran Duran, mars 1985
- Affiche pour le film Strictement personnel, de Pierre Jolivet, 1985.
- Hors-jeu (illustration), avec Patrick Cauvin (textes), Autrement, 1987.
- La pochette de l'album Le Vaisseau de pierre du groupe Tri Yann, 1988.
- La pochette de l'album-hommage Route Manset en 1996
- Un siècle d'amour (illustration), avec Dan Franck (textes), Fayard, 1999.
- Les Correspondances de Christin : le Sarcophage (illustration), avec Pierre Christin (textes), Dargaud, 2002.
- Affiche pour la libération du journaliste Brice Fleutiaux, capturé en Tchétchénie et détenu en 1999-2000.
- Couverture de l'édition audio du livre Matin brun de Franck Pavloff, Nocturne, 2002.
- Pochette de La Planète Bleue volume 6[26].
- La pochette de l'album Being Human Being d'Erik Truffaz et Murcof , 2014.
- Affiche pour les 20 ans du Printemps des poètes, 2019
Expositions
modifier- Enki Bilal, Les fantômes du Louvre, au musée du Louvre, du 20 décembre 2012 au 18 mars 2013, Paris.
- Enki Bilal, exposition "Mécanhumanimal", au Musée des arts et métiers, juin 2013 à janvier 2014, Paris.
- Enki Bilal, rétrospective au Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture à Landerneau, du 21 juin au 29 août 2021[27].
- 2022 : Exposition au Musée de l'Homme, à Paris, en France — exposition « prolongeant » celle du Musée de l'Homme nommée « Aux frontières de l'humain »[28].
Distinctions
modifierRécompenses de bande dessinée
modifier- 1976 : Prix Yellow-Kid du dessinateur étranger, pour l'ensemble de son œuvre
- 1980 : Prix Saint-Michel du meilleur dessinateur étranger pour Les Phalanges de l'Ordre noir
- 1987: Grand prix du 14e festival d'Angoulême.
- 1999 : Prix Adamson du meilleur auteur international pour ses récits de science-fiction[29].
Décorations
modifierLe , Enki Bilal est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « dessinateur de bandes dessinées ; 38 ans d'activités professionnelles »[30] puis fait chevalier de l'ordre le [31].
Le , il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « auteur de bandes dessinées, écrivain, réalisateur ; 50 ans de services »[32].
Hommage
modifier- 2006 : l'astéroïde (227767) Enkibilal est nommé en son honneur.
Notes et références
modifier- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- Gaumer 2010, p. 85.
- Pascale Kremer, « Enki Bilal, dessinateur, un nomade dans sa tête », Le Monde, (lire en ligne).
- Thévenet 1987, p. 6.
- Selon les sources en 1956 (Pascale Kremer, « Enki Bilal, dessinateur, un nomade dans sa tête », Le Monde, ) ou en 1958 (Thévenet 1987, p. 16).
- Thévenet 1987, p. 16.
- « Roméo et Juliette », sur Preljocaj (consulté le )
- « O.P.A. Mia », sur Festival d'Avignon (consulté le )
- « O.P.A. MIA », sur Festival Musica (consulté le )
- Enki BILAL, « Bilal raconte Manset », sur Libération (consulté le )
- « La Mort d'Orion par Enki Bilal - Couverture originale », sur 2DGalleries (consulté le )
- « Les Fantômes du Louvre. Enki Bilal », sur louvre.fr (consulté le )
- « Mécanhumanimal, Enki Bilal au Musée des arts et métiers »
- « "Mécanhumanimal", pour relire Bilal », Entretien avec Dominique Bry pour Mediapart,
- « Festival d'Angoulême », sur Encyclopédie Larousse (consulté le )
- Alain JEAN-ROBERT, « "La science-fiction n'existe plus" pour le dessinateur Enki Bilal », sur Orange Actualités, (consulté le )
- « Le Jury du 72e Festival de Cannes », communiqué de presse du Festival de Cannes,
- [1], interview donnée au journal diacritik, 16 avril 2019.
- « Enki Bilal : « D'ici 4 ou 5 ans, l’imaginaire sera l’ennemi public numéro un » », sur usbeketrica.com (consulté le )
- « L'édition 2021 du Prix du Livre Environnement », sur Fondation Veolia (consulté le )
- « OLYMPIADE CULTURELLE : TROIS JOURS DE SHOW À L’OLYMPIA POUR LANCER LES JEUX DE PARIS 2024 »
- « Enki Bilal : « L’autofiction sociétale ne m’intéresse pas » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Henri Filippini, « Mémoires d'outre-espace », Schtroumpfanzine, no 20, , p. 25.
- « Brigitte Fontaine : Étrange et bouleversante dans Crazy Horse », sur www.purepeople.com (consulté le )
- « Tcheky Karyo - clip d'Autour de la mémoire », sur Artistikrezo, (consulté le )
- [2]
- Jaime Bonkowski de Passos, « Enki Bilal à Landerneau : l’exposition-phare de l’été 2020 »,
- Pierre de Baudouin, Olivier Badin et Gilles Bezou, « Au musée de l’Homme, l’univers dystopique d’Enki Bilal joue avec les limites de l’humanité », sur France 3 Paris Île-de-France, (consulté le )
- (sv) Adamson (Kronologiskt).
- Décret du 11 novembre 2010 portant promotion et nomination.
- Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l'occasion de la cérémonie de remise des insignes de chevalier dans l'ordre national du Mérite à Enki Bilal, le .
- Décret du 29 décembre 2022 portant promotion et nomination.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierMonographies
modifier- Collectif, Les Cahiers de la bande dessinée no 53, juillet 1983.
- Collectif, Sapristi no 29, ANBD, octobre 1994.
- Jean-Marc Thévenet, Bilal, Paris, Seghers, coll. « Les Auteurs par labande », , 128 p. (ISBN 2-232-10116-9).
Articles sur Enki Bilal
modifier- « Un auteur qui bouge, Bilal », PLGPPUR, APJABD, no 17, , p. 26-42.
- Jean-Pierre Andrevon, « Un itinéraire de la déglingue », Les Cahiers de la bande dessinée, no 53, , p. 33-38.
- Claude Ecken, « Les Métamorphoses », Les Cahiers de la bande dessinée, no 53, , p. 21-22.
- Patrick Gaumer, « Bilal, Enki », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, , p. 85-86.
- Bruno Lecigne, « Enki Bilal ou le Pouvoir ironisé », Les Cahiers de la bande dessinée, no 53, , p. 15-20.
- Bruno Lecigne et Jean-Pierre Ramine, « Bilal coloriste », Les Cahiers de la bande dessinée, no 53, , p. 23-32.
Entretiens
modifier- Enki Bilal (int. par Henri Filippini), « Entretien avec Enki Bilal », Schtroumpfanzine, no 18, , p. 13-19.
- Enki Bilal (int. par Jean Léturgie et Henri Filippini), « Entretien avec Enki Bilal », Les Cahiers de la bande dessinée, no 53, , p. 7-14.
- Enki Bilal (int. par Bernard Blanc), « Enki Bilal, une politique-fiction venue du froid », dans Jacky Goupil (dir.), Bande dessinée 1981-1982, Hounoux, SEDLI, , p. 30-33.
- Enki Bilal (int. par Franck Aveline), « Entretien avec Enki Bilal », L'Indispensable, no 3, , p. 8-14.
- Enki Bilal (int. par Jean-Marc Vidal), « Bilal en fin de moi », BoDoï, no 64, , p. 38-44.
- Enki Bilal (int. par Frédéric Bosser), « Enki Bilal : décryptage d'un mythe. Abécédaire. », dBD, no 2, , p. 44-73.
- Enki Bilal (int. par Jean-Pierre Fuéri et Frédéric Vidal), « Et la Terre s'arrêta... », Casemate, no 109, , p. 50-59.
Autres
modifier- Henri Filippini, « Bibliographie d'Enki Bilal », Les Cahiers de la bande dessinée, no 53, , p. 47-50.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la bande dessinée :
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :