Esterre

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Esterre est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Esterre
Esterre
Le château Sainte-Marie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Raymond Theil
2020-2026
Code postal 65120
Code commune 65173
Démographie
Gentilé Esterrois
Population
municipale
188 hab. (2021 en évolution de −1,05 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 32″ nord, 0° 00′ 28″ est
Altitude Min. 720 m
Max. 1 987 m
Superficie 1,74 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Luz-Saint-Sauveur
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Esterre
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Esterre

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bastan et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Esterre est une commune rurale qui compte 188 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur. Ses habitants sont appelés les Esterrois ou Esterroises.

Géographie

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Localisation

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La commune d'Esterre se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 40 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 17 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Viella (0,6 km), Esquièze-Sère (0,7 km), Luz-Saint-Sauveur (0,8 km), Viey (1,6 km), Sassis (2,0 km), Betpouey (2,3 km), Vizos (2,4 km), Sazos (2,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Esterre fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Toy, qui s'étend sur 43 302 hectares des gorges de Pierrefitte au col du Tourmalet et au cirque de Gavarnie[4],[5].

Esterre est limitrophe de cinq autres communes.

 
Carte de la commune d'Esterre et des proches communes.
Communes limitrophes d’Esterre[6]
Saligos Viey
Esquièze-Sère   Viella
Luz-Saint-Sauveur

Paysages et relief

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Hydrographie

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Le pont au-dessus de le Bastan.

Elle est drainée par le Bastan et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le Bastan, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Sers et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sassis[8].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 210 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barèges Ville », sur la commune de Barèges, mise en service en 1944[14] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 8,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 235,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 34 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[23],[24],[25].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[26] :

  • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[27] ;
  • le « massif en rive gauche du Bastan » (8 315 ha), couvrant 10 communes du département[28],
  • le « versant sud du Soum d´Arrouy, du Gave au pic de Barbe » (4 507 ha), couvrant 9 communes du département[29] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[26] : les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[30].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Esterre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur[Note 8], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 9],[I 3],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,5 %), forêts (32,3 %), prairies (19,1 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[31].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports

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Cette commune est desservie par la route départementale D 918.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Esterre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bastan. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[35],[32].

Esterre est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[36]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Esterre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[37].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa faible (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 117 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[32].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[40],[41].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Esterre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

Toponymie

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Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Esterre à côté de Luz-Saint-Sauveur.

Ce toponyme pyrénéen, de signification inconnue, est antérieur à la romanisation[43]. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[44] rapportent les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Guilhermi Orioli de Sterra, latin (XIIe siècle, cartulaire de Bigorre) ;
  • De Sterra, De-Stera, Sterra (XIIe siècle, ibid.) ;
  • W. Fuert de Sterra (1251, actes Bonnefont) ;
  • Esterre (1285, montre Bigorre) ;
  • De-Sterra (1313, Debita regi Navarre) ;
  • De Esterra (1342, pouillé de Tarbes) ;
  • de Estera, de Sterra, de-Stera (1429, censier de Bigorre) ;
  • Esterre (1614, Guillaume Mauran).

On note l’élision de la voyelle initiale dans les formes latinisées.

Nom occitan : Estèrra.

Histoire

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Les Hospitaliers

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Perché au sommet d'un éperon rocheux, il a constitué au cours des siècles un véritable lieu stratégique pour la vallée mais aussi un lieu de refuge pour les populations. Sa construction date du Xe siècle par les comtes de Bigorre. Au XIVe siècle, ce furent les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui l'occupèrent. Ensuite les Anglais en prirent possession jusqu'au moment où le comte de Clermont en 1404, aidé des habitants de la vallée commandés par Aougé de Coufitte les en chassa et mit ainsi un terme à l'occupation anglaise de la vallée. Le château fut ensuite peu à peu abandonné. Les vestiges du château Sainte-Marie sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1930[45]. Sa restauration est entreprise dans les années 1980, sauvegardant ainsi un des vestiges les plus marquants de l'histoire de la vallée.

Politique et administration

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La mairie en 2021.
 
Le foyer rural en 2021.

Intercommunalité

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Esterre appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en janvier 2017 et qui réunit 46 communes.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2014 Noël Fourtine    
mars 2014 en cours Raymond Theil   Retraité

Services publics

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 10], en évolution de −1,05 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
232234228245312301307335308
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
312300274266230244241234222
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
212217216185194224166173300
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
210188151135189199206207195
2017 2021 - - - - - - -
191188-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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La centrale hydroélectrique d'Esterre

.

Revenus

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En 2018, la commune compte 93 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 193 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 960 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,4 % 3,9 % 5,9 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 120 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 11]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 83, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 12].

Sur ces 83 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 13,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine

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Ruines du château Sainte-Marie vues depuis Luz-Saint-Sauveur.
 
L'église Saint-Étienne en 2016.
 
L'église.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  9. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Esterre » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Luz-Saint-Sauveur », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Esterre » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Esterre » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Esterre » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Esterre et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Esterre et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Esterre », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Hautes-Pyrénées de plaines en vallées, Éditions de Plaines en Vallées, janvier 2007 (ISBN 2-9528222-0-4)
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Fiche communale d'Esterre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « le Bastan »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Barèges Ville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Esterre et Barèges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Barèges Ville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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