Gare de Gand-Saint-Pierre

gare ferroviaire belge

La gare de Gand-Saint-Pierre (en néerlandais station Gent-Sint-Pieters) est une gare ferroviaire belge de la ligne 50A, de Bruxelles à Ostende, située au sud du centre de la ville de Gand dans la province de Flandre-Orientale en Région flamande.

Gand-Saint-Pierre
Image illustrative de l’article Gare de Gand-Saint-Pierre
Bâtiment, entrée de la gare et voies (2013).
Localisation
Pays Belgique
Commune Gand
Adresse Koningin Maria Hendrikaplein
9000 Gand
Coordonnées géographiques 51° 02′ 08″ nord, 3° 42′ 38″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88920074
Services InterCity (IC)
(M)S51S52S53
Omnibus (L)
Heure de pointe (P)
Touristique (T)
Caractéristiques
Ligne(s) 50, Bruxelles-Nord à Gand-Saint-Pierre
50A, Bruxelles-Midi à Ostende
50E, Y Melle-Ouest - Gand-Saint-Pierre
75, Gand-Saint-Pierre à Mouscron (frontière)
Voies 12
Quais 6 (centraux)
Altitude 11 m
Historique
Mise en service
Architecte Louis Cloquet
Correspondances
Tramway   T1    T3    T4  
Bus voir Intermodalité

Carte

Elle est mise en service en 1881 par l'administration des chemins de fer de l'État Belge, époque où la plus importante gare de la ville était la gare de Gand-Sud. Son bâtiment voyageurs date de 1912. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L), d’Heure de pointe (P) et Touristiques (T).

Situation ferroviaire

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Établie à 11 m d'altitude, l'important nœud ferroviaire de la gare de Gand-Saint-Pierre est situé au point kilométrique[1] (PK) 51,956 de la ligne 50A, de Bruxelles à Ostende, entre les gares ouvertes de Bruxelles-Midi et de Tronchiennes. Gare de bifurcation, elle est l'aboutissement de la ligne 50, de Bruxelles-Nord à Gand-Saint-Pierre, après la gare de Merelbeke, et de la ligne 50E, de Y Melle-Ouest à Gand-Saint-Pierre. Elle est également l'origine de la ligne 75, de Gand-Saint-Pierre à Mouscron (frontière française).

Histoire

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En 1881, la gare est un petit bâtiment situé sur la ligne Gand-Ostende. À cette époque, la gare principale de Gand est la gare du Sud construite en 1837. À l'occasion de l'Exposition universelle de 1913, il est décidé de construire un nouveau bâtiment à Gand-Saint-Pierre. Les plans sont dessinés en 1910 par l'architecte Louis Cloquet et la gare est achevée en 1912, juste avant l'exposition[2].

Service des voyageurs

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Accueil

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Gare[3] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours et est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à mobilité réduite. Un buffet et un restaurant sont installés dans la gare. D'autres services sont présents, notamment une consigne à bagages avec personnel et une autre automatique.

Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Desserte

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Gand-Saint-Pierre est desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L), d’Heure de pointe (P) et Touristiques (T) de la SNCB, qui effectuent des missions sur les lignes 50 (Bruxelles - Gand), 50A (Bruxelles - Ostende / Blankenberge / Knokke / Zeebrugge), 53 (Malines - Gand), 58 (Eeklo - Gand), 73 (La Panne - Gand), 75 (Gand - Mouscron - Lille-Flandres), 86 (Renaix - Gand) et 122 (Gand - Grammont)[4] (voir brochure SNCB en lien externe).

Intermodalité

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Un parc à vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés. Elle est desservie par des bus et le tramway.

Comptage voyageurs

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Ce graphique et tableau montre le nombre de voyageurs embarquant en moyenne durant la semaine, le samedi et le dimanche[5].

Nombre de passagers qui embarquent à la gare de Gand-Saint-Pierre
Semaine Samedi Dimanche
1977 31 711 9 700 8 800
1978 31 435 9 677 8 600
1979 29 387 9 085 8 199
1980 28 017 9 500 8 500
1981 29 173 9 887 8 893
1982 31 941 9 404 9 760
1983 30 410 8 494 8 040
1984 33 020 9 132 9 241
1985 31 308 9 709 12 700
1986 33 048 8 800 9 184
1987 31 496 9 087 10 968
1988 32 846 10 537 11 213
1989 32 659 9 482 10 191
1990 30 826 10 319 10 704
1991 33 874 10 164 10 929
1992 33 583 10 469 11 892
1993 33 592 11 552 10 448
1994 37 066 10 072 9 926
1995 34 097 12 232 10 514
1996 35 724 12 008 10 276
1997 35 415 12 303 13 162
1998 36 938 10 648 10 968
1999 32 207 9 545 9 378
2000 35 627 12 386 11 625
2001 38 079 10 983 10 687
2002 36 708 14 183 15 545
2003 41 163 15 552 20 270
2004 38 841 14 823 13 362
2005 44 500 17 717 16 487
2006 44 718 16 366 18 582
2007 44 670 20 611 20 461
2008 - - -
2009 44 525 15 100 15 136
2010 - - -
2011 - - -
2012 53 954 20 475 18 905
2013 49 252 18 341 16 851
2014 54 169 20 985 20 491
2015 55 817 21 184 22 046
2016 55 143 22 343 22 100
2017 56 314 23 361 22 158
2018 56 189 22 000 18 195
2019 55 325 25 486 20 416
2020 25 717 13 211 12 766
2021
2022 48 138 25 618 22 423
2023 48 441 25 578 23 452

Galerie de photographies

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Projet de rénovation

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La gare et son quartier font l'objet d'un grand projet de rénovation urbaine (accompagnée par le projet européen CIVITAS), avec l'augmentation de la cadence ainsi que du nombre de trains et de passagers, et la construction d'une gare souterraine de plusieurs étages (sans interruption de plus de deux voies de la gare actuelle), avec 2 parkings-auto, mais surtout des connexions directes et améliorées pour les bus, taxis, vélos et piétons. En particulier 10 000 places de vélo sont prévues, directement sous les quais, ce qui en fera une des gares les plus accessibles d'Europe[6],[7],[8]. 2 800 places sont prévues pour les voitures (en plusieurs parkings). L'objectif est de 60 000 voyageurs montant dans un train par jour en 2020 ou plus (contre 45 000 aujourd'hui).

On ne pouvait réaménager la gare de 1912 (parce que classée). On va donc construire la nouvelle gare multimodale et sous l'ancienne, avec une amélioration du réseau routier visant non pas à le rendre plus favorable aux voitures, mais de manière à favoriser les alternatives moins polluantes (bus, taxis, vélo, sachant que les 2 roues motorisées ne comptent déjà plus aujourd'hui que pour 10 % environ des passagers qui se rendent à la gare). Ceci se fait en partenariat avec ville, région flamande, réseau de transport public (De Lijn), Eurostation, Infrabel, et SNCB-Holding, en visant à garder la maitrise foncière et la propriété des lieux pour imposer un respect des cahiers des charges (y compris du point de vue environnemental, même si les aspects de haute qualité environnementale n'ont été étoffés qu'en fin de projet).

Le coût d'investissement en infrastructures prévu est de 443 Millions d'euros (de 2009 à 2020), avec un défi à relever : travailler sans bloquer plus de 2 voies sur 12, dans une des villes les plus denses d'Europe.

Un grand projet immobilier est associé, dit « Fabiolalaan », qui prévoit avant 2020, 212 000 m2 de bureaux (39 %), d'habitat (52 %) et de commerces et activités récréationnelles (9 %).

Patrimoine ferroviaire

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Notes et références

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Traduction

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Bibliographie

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  • Julien Pecheux, L'âge d'or du rail européen : 1850-1900, Berger-Levrault, Paris, 1975. (OCLC 214968060)
  • Université catholique de Louvain, Revue des archéologues et historiens d'art de Louvain, Institut supérieur d'archéologie et d'histoire de l'art, Université catholique de Louvain, 1990. v.23-24 1990-1991

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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