Gare de Narbonne

gare ferroviaire française

La gare de Narbonne est une gare ferroviaire française des lignes de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, de Narbonne à Port-Bou (frontière) et de Narbonne à Bize. Elle est située sur le territoire de la commune de Narbonne, à environ un kilomètre du centre-ville, dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Narbonne
Image illustrative de l’article Gare de Narbonne
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Narbonne
Adresse 1, boulevard Frédéric-Mistral
11100 Narbonne
Coordonnées géographiques 43° 11′ 26″ nord, 3° 00′ 20″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87781104
Site Internet La gare de Narbonne, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services AVE, TGV inOui, Ouigo, Intercités de nuit, Intercités, TER Occitanie
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville
Narbonne à Port-Bou (frontière)
Narbonne à Bize
Voies 6
Quais 3
Transit annuel 2 589 102 voyageurs (2023)
Altitude 11 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus et cars Voir Intermodalité

Carte

Elle est mise en service en 1857, par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par le TGV (dont Ouigo), des trains de grandes lignes et des trains régionaux du réseau TER Occitanie.

Situation ferroviaire

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Établie à 11 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de Narbonne est située au point kilométrique (PK) 406,117 de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, entre les gares ouvertes de Lézignan-Corbières et de Coursan. En direction de Lézignan, s'intercalent les gares fermées de Marcorignan, Névian et Villedaigne[1].

Elle est également l'origine, au PK 403,381, de la ligne de Narbonne à Port-Bou (frontière), suivi de la gare de Port-la-Nouvelle. S'intercale la gare fermée de Gruissan-Tournebelle[1].

C'est aussi l'origine de la ligne de Narbonne à Bize, ouverte uniquement au service du fret.

Histoire

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Gare de la Compagnie du Midi

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La gare de Narbonne est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Toulouse à Cette (Sète), dernière partie de sa ligne de Bordeaux à Cette. La station est établie en limite Nord de la ville, où il est prévu qu'elle devienne également l'origine d'un embranchement vers Perpignan[2]. Elle dispose d'un bâtiment voyageurs construit en 1856[3].

L'embranchement pour Perpignan est mis en service le , lorsque la Compagnie du Midi ouvre à l'exploitation la section de Narbonne au Vernet. Il s'agit d'un terminus provisoire, situé sur la rive gauche du Têt, la ligne rejoindra Perpignan en [4].

L'établissement d'une halle métallique est approuvé par le décret du . Son coût estimé est de 276 237 francs[5]. Le chantier n'a pas encore commencé en 1884[6], et le projet initial a subi de profondes modifications entre le décret et la décision ministérielle[6]. Narbonne est reliée avec l'Espagne le , lors de l'ouverture de la dernière section de Banyuls aux gares frontière de Cerbère et Port-Bou[7].

La ligne de Narbonne à Bize, longue de 21 kilomètres, est ouverte à l'exploitation le par la Compagnie du Midi[8].

La gare est électrifiée en 1935[9].

Gare de la SNCF

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Le mardi a lieu l'inauguration, en présence du maire Michel Moynier et du chef de gare Michel Tarrago, de la rénovation de la gare, réalisée dans le cadre, du projet SNCF « 1000 gares pour l'an 2000 », préparant l'arrivée du TGV prévue en 2001. Le chantier, d'un coût de 8,8 millions de francs, pour moitié à la charge de la municipalité, comprenait notamment : la création d'un espace unique de vente avec des guichets ouverts à toutes les opérations, l'aménagement de nouveaux bureaux pour le personnel, la rénovation et le réaménagement du hall avec la création d'un « point agent », d'un « bureau de presse » et d'un « point photo », la reprise de la signalétique, la rénovation de la gare auto-train (service interrompu en ), la création de parkings. La gare à la fin du XXe siècle, c'est quotidiennement une desserte, d'environ 170 trains, qui génère un transit de 3 500 voyageurs[10].

Fréquentation

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En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 1 446 813 voyageurs[11].

L'évolution de la fréquentation de la gare est présentée dans le tableau ci-dessous.

Fréquentation de la gare de Saint-Sulpice entre 2015 et 2022
Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
Voyageurs seuls 1 439 839 1 508 061 1 498 171 1 225 596 1 238 902 1 045 543 1 569 858 2 134 281 2 589 102
Voyageurs et non voyageurs 1 799 799 1 885 076 1 872 714 1 531 995 1 548 627 1 306 928 1 962 323 2 667 851 3 236 378

Service des voyageurs

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Accueil

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Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare Accès Plus disposant d'aménagements et services pour les personnes à la mobilité réduite[12].

Une marquise recouvre les trois premières voies (A à C). Ses piliers sont situés entre les voies C et D, l'écartement entre ces deux voies en est plus important que d'ordinaire. Elle possède 6 voies et 3 quais (1 latéral et deux centraux) ainsi que des voies de service. La voie H est une voie en impasse située à l'ouest de la gare, et servant uniquement aux convois allant et venant en direction de Toulouse ou de Perpignan.

Desserte

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Narbonne est desservie par des trains à grande vitesse, des trains Intercités et des trains régionaux TER Occitanie[12] :

Trains à grande vitesse :

Trains de grandes lignes Intercités, sur les relations :

Trains régionaux du réseau TER Occitanie, sur les relations :

  • Avignon – Nîmes – Montpellier – Toulouse ;
  • Avignon – Nîmes – Montpellier – Perpignan – Cerbère / Portbou ;
  • Toulouse – Narbonne – Perpignan – Cerbère ;
  • Montpellier – Béziers – Perpignan – Cerbère / Portbou ;
  • Narbonne – Carcassonne – Toulouse ;
  • Narbonne – Montpellier – Nîmes – ArlesMiramas – Marseille.

Intermodalité

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Un parc à vélos et un parking sont aménagés à ses abords[12].

Elle est desservie par des bus du réseau des transports en commun de Narbonne (Citibus), lignes : B, C, D, D2, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 58, 59 et 60. En outre, elle est également par des cars du réseau liO[12].

Service des marchandises

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La gare de Narbonne est ouverte au trafic du fret (Fret SNCF)[14], vers l'usine de Malvési.

Anecdotes

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Une statue en marbre remontant à la période hellénistique () a été découverte durant la construction de la gare en 1856 ; elle attesterait d'une occupation du site de Narbonne par les colons grecs qui avaient fondé Marseille[3].

Notes et références

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  1. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [640/4] Carcassonne - Narbonne, [640/5] Narbonne - Sète et [677/1] Narbonne - Perpignan », p. 42-43 et 60.
  2. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN 2-950-942-11-3), « 2.20. Toulouse-Cette », p. 169-170.
  3. a et b « Languedoc-Roussillon : histoire jusqu'au Ve siècle », sur Ifremer (version du sur Internet Archive).
  4. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 3.4. Narbonne-Le Vernet et 3.18. Le Vernet-Perpignan », p. 10 et 35.
  5. « Gare de Narbonne », Rapports et délibérations / Conseil général du département de l'Aude,‎ , p. 301 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Fichier:Narbonnedecret.jpg », sur wikimidi.railsdautrefois.fr (consulté le ).
  7. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-950-9421-3-X, BNF 39191508), « 9.3. Perpignan-Collioure et 10.19. Collioure-Port Vendres », p. 125.
  8. « Gare de Narbonne », sur Christophe Lachenal (association AEDTF) (consulté le ).
  9. « Toulouse - Narbonne », sur Rue du Petit Train : Le Répertoire des Rues Ferroviaires (consulté le ).
  10. Th. J., « Narbonne : la gare de l'an 2000 attend le TGV pour 2001 », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Fréquentation en gares en 2014 – Narbonne », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
  12. a b c et d « Informations pratiques sur les gares : Gare de Narbonne », sur SNCF TER Languedoc-Roussillon (consulté le ).
  13. Caroline Lemaître, « Le train de nuit va s’arrêter en gare de Narbonne », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  14. Site Fret SNCF : la gare de Narbonne..

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Marseille-Saint-Charles Montpellier-Saint-Roch AVE Perpignan Madrid-Atocha
Lyon-Part-Dieu Montpellier-Saint-Roch AVE Perpignan Barcelone-Sants
Paris-Gare-de-Lyon Béziers TGV inOui Perpignan Perpignan
ou Barcelone-Sants
Bruxelles-Midi Béziers TGV inOui Perpignan Perpignan
Lyon-Part-Dieu Béziers TGV inOui Carcassonne Toulouse-Matabiau
Paris-Gare-de-Lyon Béziers Ouigo Perpignan Perpignan
Paris-Austerlitz Béziers Intercités de nuit
(week-ends ou vacances)
Port-la-Nouvelle
ou Perpignan
Cerbère
Marseille-Saint-Charles
ou Nîmes
Béziers Intercités Carcassonne Toulouse-Matabiau
ou Bordeaux-Saint-Jean
Marseille-Saint-Charles Béziers TER Occitanie Terminus
ou Port-la-Nouvelle
Terminus
ou Cerbère
Toulouse-Matabiau Lézignan-Corbières TER Occitanie Terminus
ou Port-la-Nouvelle
Terminus
ou Perpignan
ou Cerbère
Castelnaudary Lézignan-Corbières TER Occitanie Terminus Terminus
Toulouse-Matabiau
ou Carcassonne
Lézignan-Corbières TER Occitanie Béziers Montpellier-Saint-Roch
ou Nîmes
ou Avignon-Centre
Avignon-Centre
ou Nîmes
ou Montpellier-Saint-Roch
Coursan
ou Béziers
TER Occitanie Terminus
ou Port-la-Nouvelle
Terminus
ou Perpignan
ou Cerbère
ou Portbou
Terminus Terminus TER Occitanie Port-la-Nouvelle Perpignan