Gigean

commune française du département de l'Hérault

Gigean [ ʒi.ʒɑ̃] (en occitan Gijan [ d͡ʒi.'d͡ʒan]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Gigean fait également partie de l'unité urbaine de Sète.

Gigean
Gigean
Porte et remparts de la rue de la Chapelle.
Blason de Gigean
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
Marcel Stoecklin
2020-2026
Code postal 34770
Code commune 34113
Démographie
Gentilé Gigeannais
Population
municipale
6 565 hab. (2021 en évolution de +2,59 % par rapport à 2015)
Densité 396 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 01″ nord, 3° 42′ 42″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 232 m
Superficie 16,56 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Sète
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Frontignan
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Gigean
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Gigean
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Gigean

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vène, le Rieu Tord, le ruisseau des Combes et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « plaine de Fabrègues-Poussan ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Gigeannais.

Gigean est une commune urbaine qui compte 6 565 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Sète et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Gigeannais ou Gigeannaises.

Géographie

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Carte.

Gigean est entourée par l'étang de Thau à l'ouest, le massif de la Gardiole au sud et par une plaine viticole, qui va des collines de la Moure jusqu’à la périphérie de Montpellier.

Gigean se trouve à 18 km de Montpellier et à 14 km de Sète.

L’échangeur de l’autoroute A9 est à 2 km, celui de l’autoroute A75 est à 33 km (Clermont-l'Hérault).

Le village est traversé par la Vène.

Le climat est méditerranéen, chaud et sec l’été, doux l’hiver. Les précipitations sont abondantes voire violentes à l’automne.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sète à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 543,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : la ZPS de la « plaine de Fabrègues-Poussan »[8], d'une superficie de 3 288 ha sur les mêmes communes que la ZNIEFF du même nom[9]. Le couvert du terrain est composé de 52 % de plantations d'arbres à dominante de vignes mais incluant aussi des vergers et dehesas, 25 % d'autres terres arables, et six autres types d'occupation de terrain (forêts, pelouses, etc). L'ensemble de zones cultivées, haies et petits bois, abrite l'une des dernières populations languedociennes de la pie-grièche à poitrine rose (Lanius minor) qui a fortement régressé en France ; le rollier d'Europe (Coracias garrulus) dont la répartition en France est quasiment limitée aux régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon ; et l'outarde canepetière (Tetrax tetrax), qui en France est cantonnée aux grandes plaines céréalières du Centre-Ouest et aux plaines méditerranéennes dans le Languedoc et en Provence. Le couvert est favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : les « garrigues de la Gardiole » (451 ha), couvrant 4 communes du département[12] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :

  • la « montagne de la Gardiole » (5 289 ha), couvrant 10 communes du département[13] ;
  • la « plaine de Fabrègues à Poussan » (3 330 ha), couvrant 8 communes du département[14].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Gigean est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sète[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,4 %), cultures permanentes (28,2 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (6,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Gigean est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Sète, regroupant 8 communes exposées aux débordements de cours d’eau et à la submersion marine et par les étangs, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[18]. Les événements significatifs antérieurs à 2019 sont les crues de 1937, de 1953 (Montbazin - La crue la plus importante de mémoire d’homme), de 1955, de 1963, de 1979, de 1987, la plus présente dans la mémoire collective, de 1997 (Balaruc-le-Vieux 80 cm à 1 m d’eau sur la route, Rue du camping au passage de l’Agau), de 2003 et d'automne 2014 (Plusieurs épisodes hydrométéorologiques notables se sont succédé sur l’arc méditerranéen causant des décès et des dégâts considérables). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1999, 2003 et 2019[20],[16].

Gigean est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gigean.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 978 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 974 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[24].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 2 578 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 6 687 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 970 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,4 % 11,4 % 8,1 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 075 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 600 emplois en 2018, contre 1 489 en 2013 et 1 223 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 855, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 12].

Sur ces 2 855 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 548 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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612 établissements[Note 11] sont implantés à Gigean au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 612 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
49 8 % (6,7 %)
Construction 100 16,3 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
197 32,2 % (28 %)
Information et communication 20 3,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 12 2 % (3,2 %)
Activités immobilières 20 3,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
73 11,9 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
83 13,6 % (14,2 %)
Autres activités de services 58 9,5 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,2 % du nombre total d'établissements de la commune (197 sur les 612 entreprises implantées à Gigean), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[26] :

  • Maison Tino, fabrication de plats préparés (65 072 k€)
  • Soc Auriac, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelés (31 131 k€)
  • La Colombe, hébergement médicalisé pour personnes âgées (3 725 k€)
  • Alimentation Sud Conseil, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (2 165 k€)
  • Pgi, travaux de menuiserie bois et PVC (2 134 k€)

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 170 67 33 23
SAU[Note 14] (ha) 513 360 257 513

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 170 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 67 en 2000 puis à 33 en 2010[29] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 86 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[30],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 513 ha en 1988 à 513 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 22 ha[29].

Toponymie

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La commune a été connue sous les variantes : de Gigeano (1095), in terminio de Gigano (1115), castro quod vocatur Gijanum (1115), castrum de Gigano (1125), etc.

Le nom dérive d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Gigius + suffixe -anum[31].

Histoire

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Carte postale de la rue de la chapelle (fin XIXe - début XXe siècle)

Un site archéologique enregistré à l'INPN se trouve sur la commune : La Clau III[32].

Gigean fut longtemps le séjour estival des évêques de Montpellier.[réf. nécessaire]

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en l’an II[33].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Conseil municipal de Gigean (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Gigean, un avenir partagé » DVD Marcel Stoecklin 23 Majorité
« Ensemble pour demain » SE Sylvie Pradelle 6 Opposition

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1950 Auguste Valat    
1950 1953 François Brunel    
1953 1965 Louis Montel[34] PCF Artisan ferrailleur
1965 1971 Albert Boudet    
1971 1976 René Ricoeur    
1976 1983 Louis Bonnavenc    
1983 mars 1989 René Saquet    
mars 1989 mars 2008 Henri Barthélemy PS  
mars 2008 mars 2020 Francis Veaute[35] SE Retraité de l'enseignement[36]
vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée[37]
mars 2020 En cours
(au 19 juin 2020)
Marcel Stoecklin[38] DVD Retraité de l'enseignement[39]
6e vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée[40]

Démographie

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Au dernier recensement, la commune comptait 6565 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7878949401 0641 1571 2241 3101 4011 381
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3691 5241 8221 9321 8781 4381 4511 7531 892
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9531 9201 8081 8121 6641 6821 5851 4211 572
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 7041 8472 1352 0212 5293 5524 7564 9725 687
2015 2020 2021 - - - - - -
6 3996 5636 565------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Félix André Augustin Poujol (1797-1869), écrivain, médecin spécialiste de la chlorose et professeur de médecine pratique à la Faculté de Montpellier, né à Gigean.

Héraldique

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  Blason
D'argent au lion de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Sète, il y a deux villes-centres (Frontignan et Sète) et cinq communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[28].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Sète », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gigean ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gigean » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gigean » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gigean » (consulté le ).
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Autres sources

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Lucien Albagnac et Raymond Montjardin, « La station de la Grande Rompude à Gigean (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 2,‎ , p. 61-66
  • Marcellin Chaillan, « Documents sur Villeneuve, Poussan, Balaruc dotations du stadium de Gigean 1364-1369 », Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, t. 8,‎ , p. 307-343
  • André Louis, Gigean notre village : histoire d'une commune de l'Hérault, Toulon, Impr. du sud-est, , 266 p.
  • Marie-Thérèse Pralus, Étude de quelques textes du cartulaire de Maguelone relatifs à Gigean au XIIe siècle ; Institution de la viguerie de Gignac au XIVe siècle, [s.l.], [s.n.], 24 p.
  • Luc Routier, « De Saint-Félix-de-Montceau à Gigean, ou la fin de la présence des moniales », Revue d'archéologie et d'histoire de Sète et de sa région, no XL-XLI,‎ 2015-2016, p. 49-52

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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