Humbert de Villette
Humbert de Villette, mort le , est un ecclésiastique, évêque d'Aoste de la seconde moitié du XIIIe siècle, issu de la famille de Chevron Villette.
Évêque d'Aoste Diocèse d'Aoste | |
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Biographie
modifierOrigines
modifierHumbert est un membre de la famille noble de Chevron Villette, originaire de Tarentaise[1],[2], et vassale des comtes de Savoie. Il est le fils du chevalier Humbert [II] de Chevron-Villette et d'Antoinette de La Chambre (vers 1195-1248)[2],[3] ,[4], fille de Richard de La Chambre, sire de La Chambre, vicomte de Maurienne.
Son oncle maternel, Guillaume de La Chambre († v.1261), est abbé de Saint-Michel-de-la-Cluse.
Parmi ses frères et sœurs : Henri, qui succède à leur père ; Vullielme, destiné à la chevalerie du Temple ou de Saint-Jean de Jérusalem ; Vuillielmine, abbesse du Betton (vers 1276) ; Richard, prieur de Chamonix (1255-1296), prieur de Megève (1264-1296)[3].
Selon un acte de 1263, il obtient de son père des biens depuis l'Arc en Bas, à Rumilly, en Maurienne ainsi que les dîmes de Séez et de Cœur[3]. Il fait don de ses dîmes de Séez à l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, souhaitant le consentement de sa mère et son neveu Humbert III[4].
Épiscopat
modifierHumbert est, d'après l'acte de 1263, archidiacre de Tarentaise[4].
Il est mentionné comme évêque d'Aoste le [1],[2]. Il semble probable qu'il soit monter sur le trône peu avant cette date[2]. LeGallia Christiana (1770) le mentionnait sous le nom Humbertus II[5].
Il rédige des constitutions afin de « régler la résidence des préhendés ou vicaires »[4]. Il semble à l'origine de la construction ou de l'agrandissement du palais épiscopal ainsi que de la château de Cogne (it) (tour du Val de Cogne)[4].
Il appose son sceau dans un accord, , entre le comte de Savoie, Philippe, et le vicomte, Aymon III de Challant[5],[4].
En 1273, il accorde des libertés aux habitants du Val de Cogne[4].
Fin d'épiscopat et mort
modifierLe Martyrologium de la Cathédrale d'Aoste relève sa mort le [2].
Une Notices sur les Évêques et Prêtres de Chevron (1837) indiquait que le dernier acte connu daterait du et qu'il serait mort peu de temps après[4], s'appuyant notamment sur Joseph-Antoine Besson (1759)[6]. L Gallia Christiana (1770) mentionne comme dernière année où il est mentionné l'année 1771[5].
L'édition de 1770 du Gallia Christiana indiquait que son successeur, Aymon de Challant, est placé sur le trône d'Aoste à partir de l'année 1272[5].
Notes et références
modifier- (it) Fedele Savio, Gli antichi vescovi d'Italia dalle origini al 1300 descretti per regioni : Piemonte, Fratelli Bocca Editore, (lire en ligne), pp. 105-106
- (it) Aimé-Pierre Frutaz, Fonti per la storia de la Valle d'Aosta. vol. 1, no 1, Rome, Edizioni di storia e letteratura (réimpr. 1997) (1re éd. 1966) (ISBN 978-8-88498-987-1, lire en ligne), p. 301.
- Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 14-15.
- Notices sur les Évêques et Prêtres de Chevron, t. IX, Besançon, Académie de la Val d'Isère (Imprimerie catholique de l'Est), coll. « Recueil des mémoires et documents », (lire en ligne), p. 30.
- Gallia Christiana , édition 1770, t. XII, col. 814, « "XXXXVI. Humbertus II" »
- Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne), p. 241.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- …
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la religion :