Jean-Baptiste Nattier
Jean-Baptiste Nattier, né le et mort le , est un peintre d'histoire français.
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Fils du portraitiste Marc Nattier et de la miniaturiste Marie Courtois, et frère aîné du peintre Jean-Marc Nattier, Jean-Baptiste fut d’abord l’élève de son père.
Après avoir étudié à l’Académie de France à Rome de 1704 à 1709, il fut reçu à l’Académie le , sur la présentation d’un tableau de Joseph sollicité par la femme de Putiphar.
Compromis dans le scandaleux procès de Benjamin Deschauffour[1], il fut enfermé à la Bastille et, près de subir une peine infamante, il échappa au sort qui le menaçait en se coupant la gorge dans sa prison avec un couteau à huîtres.
Sa condamnation entraîna sa déchéance de membre de l’Académie et son morceau de réception fut rendu à sa famille.
Quelques œuvres
modifier- Joseph sollicité par la femme de Phutiphar, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (1711)
- Romulus enlevé à l'Olympe par Mars, galerie Porczyński (musée d'art Jean-Paul II), Varsovie
- Allégorie de la Sculpture, Salle des Tableaux, palais Catherine, Pouchkine (Saint-Pétersbourg) (1715)
- Portrait de Madame de la poix de Fréminville, Musée national des beaux-arts d'Alger, Alger
Notes et références
modifier- Claude Pasteur, La princesse Palatine, Taillandier 2001 p.131-132 : Deschauffour exploitait un réseau pédérastique, il fut condamné et son cadavre brûlé en Place de Grève.
Sources
modifier- Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 37, Paris, Firmin-Didot, 1863, p. 508-9.
Liens externes
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