Kuda Padi

race de chevaux de Malaisie

Le Kuda Padi est une race de chevaux de selle originaire de Malaisie. D'origine méconnue et d'assez petite taille, elle constitue la seule race équine indigène malaisienne. Le Kuda Padi est réputé pour sa rusticité et sa résistance aux parasites.

Kuda padi
Attelage hippomobile à Kuala Lumpur
Attelage hippomobile à Kuala Lumpur
Région d’origine
Région Drapeau de la Malaisie Malaisie
Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle
Robe Bai ou bai-brun, marques blanches possibles

Histoire

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Le nom malais « Kuda Padi » se traduit littéralement par « cheval-riz » en français, kuda signifiant « cheval », tandis que le mot padi est employé en référence à la petite taille de la race[1]. Cependant, son nom est généralement traduit par « poney », en raison de sa taille[2]. L'origine de la race reste méconnue, ses ancêtres ayant peut-être été importés depuis la Chine ou le Viêt Nam.

Il s'agit de la race de chevaux indigène et locale de la Malaisie[1]. Elle ne dispose pas de registre généalogique[1]. Elle a fait l'objet d'une étude des infestations par Babesia Equi, publiée par le ministère de l'agriculture et le département des services vétérinaires malais en 1999[3].

Description

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La taille moyenne est de 1,40 m chez les femelles et 1,45 m chez les mâles, pour un poids moyen respectif de 350 à 370 kg[1]. D'assez petite taille, la race est connue pour ses jambes courtes et son adaptation à la selle [4].

Le Kuda Padi s'est adapté à son environnement tropical, et peut se nourrir sur la végétation locale[1]. Il est d'une excellente rusticité, et présente une très bonne fertilité[1]. La race est réputée être résistante aux infestations par les parasites de type strongyle et haemonchus[1].

La robe est essentiellement de couleur unie, bai ou bai-brun, mais peut présenter des marques blanches[1].

Utilisation

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Ces chevaux sont essentiellement montés pour le travail[1].

Diffusion de l'élevage

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Le Kuda Padi provient plus particulièrement des régions de Kelantan et Terengganu, en Malaisie[1].

Il n'est pas évalué dans l'étude des menaces de disparition portant sur les races de chevaux menée par l'université d'Uppsala en 2010[5].

Dans la culture

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Ces chevaux sont cités dans plusieurs romans malaisiens, tels que Janda 916 de Raihan Zaffya[6], et Awek Abang Poyo de Ummu Wafa[7].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j DAD-IS.
  2. Porter et al. 2016, p. 411.
  3. Fadzilah, Abas Mazni et Zaidah 1999.
  4. (en) Adam Jacot de Boinod (ill. Sandra Howgate), The Meaning of Tingo : and Other Extraordinary Words from Around the World, Penguin UK, , 224 p. (ISBN 0-14-195457-4 et 9780141954578, lire en ligne).
  5. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, .
  6. (ms) Raihan Zaffya, Janda 916, Alaf 21, , 678 p. (ISBN 978-967-86-0577-9 et 967-86-0577-5, lire en ligne).
  7. (ms) Ummu Wafa, Awek Abang Poyo, Alaf 21, 569 p. (ISBN 978-983-124-903-1 et 983-124-903-8, lire en ligne).

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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  • (en) « Kuda Padi/Malaysia », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)

Bibliographie

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  • [Fadzilah, Abas Mazni et Zaidah 1999] (en) A. K. R. Fadzilah, O. Abas Mazni et H. Zaidah, « Babesia Equi infection in Sabah pony », J. Vet. Malaysia, Ministry of Agriculture, Department of Veterinary Services, vol. 11, no 1,‎ , p. 55 (lire en ligne   [PDF])
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne).  .