Labeuvrière

commune française du département du Pas-de-Calais

Labeuvrière est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Labeuvriérois.

Labeuvrière
Labeuvrière
Une vue de la commune.
Blason de
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Jacky Bertier
2020-2026
Code postal 62122
Code commune 62479
Démographie
Gentilé Labeuvriérois
Population
municipale
1 654 hab. (2021 en évolution de −1,78 % par rapport à 2015)
Densité 271 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 31′ 15″ nord, 2° 33′ 50″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 75 m
Superficie 6,11 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Béthune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béthune
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Labeuvrière
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Labeuvrière
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Labeuvrière
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Labeuvrière
Liens
Site web http://www.commune-labeuvriere.fr

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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Labeuvrière est un bourg périurbain et industriel du Béthunois situé à 5 km au sud-ouest de Béthune, à 21 km au nord-ouest de Lens et à 29 km au nord-ouest de Lens, aisément accessible par l'ex-route nationale 43 (actuelle RD 943).

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Labeuvrière
Chocques Annezin
Lapugnoy   Fouquereuil
Bruay-la-Buissière Gosnay

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 6,11 km2 ; son altitude varie de 23 à 75 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Le territoire communal est limité à l'ouest par le lit de la Clarence, qui prend sa source dans les collines de l'Artois, au lieu-dit le Buich à Sains-lès-Pernes. Elle se jette dans la Vieille Lys aval, en rive droite, à Calonne-sur-la-Lys. À Gonnehem, elle passe en siphon sous le canal à grand gabarit du canal d'Aire[3],[4].

Il est également drainé par la Calonette, cours d'eau naturel de 3,92 km, qui prend sa source dans la commune de Lapugnoy, et se jette dans la Clarence au niveau de la commune de Chocques[5]. La Calonette a pour affluent le Becq, cours d'eau naturel de 3,07 km, qui prend sa source dans la commune[6].

 
Réseau hydrographique de Labeuvrière[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé et géré

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13].

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le bois des dames, d'une superficie de 140 ha[14].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois des Dames, d’une superficie de 634 ha et d'une altitude variant de 36 à 76 mètres[15].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

La commune, ainsi que celle de Gosnay, de Lapugnoy et de Bruay-la-Buissière, située dans la ZNIEFF, abritent une partie du bois des Dames, qui s'étend sur près de 401 hectares[16]. C'est l'une des deux seules forêts de protection de la région Nord-Pas-de-Calais, instituée en 1984 en application du code forestier[17],[18].

C'est un élément important de la trame verte régionale, qui doit aussi être connecté à la Trame bleue dans le cadre du Sage de la Lys, via le corridor de la vallée de la Lawe à connecter à la ceinture verte de Béthune[19] dans le cadre d'un SAGE.

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[20].

Urbanisme

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Paysage urbain.

Typologie

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Au , Labeuvrière est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[23]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,7 %), zones urbanisées (15,4 %), forêts (13,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), prairies (0,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Le bourg est traversé par les lignes de chemin de fer de Fives à Abbeville et d'Arras à Dunkerque-Locale, ainsi que par l'Autoroute A26.

La station la plus proche est la gare de Béthune, desservie par des TGV inOui (liaison Paris-Nord – Dunkerque) et des trains TER Hauts-de-France (liaisons d'Arras à Béthune, Hazebrouck, Dunkerque ou Calais-Ville, et de Lille-Flandres à Béthune).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Lebevrieren en 1076, Beverira en 1152, La Bevrire vers 1160, le Beverere en 1163, Bevreria en 1201[27].

Peut-être de l'oil bièvre « castor », d'origine gauloise et du le suffixe collectif -ière[27] « lieu où abondent les castors »[28] ou du latin « biberārias », abreuvoir[29].

Histoire

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Lors de la bataille d'Azincourt en 1415, Jean de Nédonchel, dit "Baugeois", seigneur de la Beuvrière, et Gamant de Nédonchel (probablement son frère ou son fils) combattent et trouvent la mort[30].

Jean Georges de Beaulaincourt, seigneur de Bellenville, Barlet, la Beuvrière, achète Marles en 1692 et en est le seigneur. Il demande au roi Louis XIV que la terre de Marles soit réunie à celle de la Beuvrière, avec les fiefs et seigneuries qui en dépendent et qui relèvent du roi du fait du château de Béthune, afin qu'elles forment un comté. Des lettres données à Versailles en février 1696 lui accordent ce qu'il a souhaité. Marles et Labeuvrière sont réunies en un comté attribuant de ce fait au bénéficiaire le titre de comte. Jean Georges de Beaulaincourt descend d'une lignée alliée depuis 400 ans aux plus illustres familles. Il a eu pour bisaïeul (arrière-grand-père) Antoine de Beaulaincourt, premier lieutenant au gouvernement de Lille, Douai, Orchies, (Flandre wallonne), créé en 1530 par Charles Quint, premier roi d'armes de l'ordre de la Toison d'or, et comme tel chargé par Charles Quint de porter en France à Henri II, le collier de l'ordre de Saint-Michel, et d'aller à Nancy, y prendre et faire porter au Luxembourg le corps de Charles, duc de Bourgogne (Charles le Téméraire)[31].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[32].

Commune et intercommunalités

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Labeuvrière était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[33], la communauté d'agglomération de l'Artois fusionne avec la communauté de communes Artois-Lys et la communauté de communes Artois-Flandres, formant, le , la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, conformément à l'arrêté préfectoral du [34], dont est désormais membre la commune[32].

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Béthune, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Béthune-Sud[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Béthune[32].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais[35].

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981   Louis Blondel PCF  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Michel Maillet    
mars 2008 mai 2020 Michel Leroy[36],[37],[38]    
mai 2020 En cours
(au 29 janvier 2021)
Jacky Bertier   Ouvrier qualifié[39],[40]

Équipements et services publics

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Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Labeuvriérois[41].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 1 654 habitants[Note 6], en évolution de −1,78 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
587549633691769763753723700
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6797207467779019149541 0081 078
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1871 3301 4471 6681 6481 6701 5711 6222 006
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 1692 0671 7021 7141 7021 7101 6511 6431 695
2017 2021 - - - - - - -
1 6451 654-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 796 hommes pour 849 femmes, soit un taux de 51,61 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,7 
4,1 
75-89 ans
6,4 
17,6 
60-74 ans
18,2 
22,7 
45-59 ans
19,8 
20,7 
30-44 ans
22,2 
13,8 
15-29 ans
14,0 
21,0 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments historiques

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Autres lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Le portrait de Sainte Christine, vitrail de la chapelle votive de la ville
  • Christine de Bolsène : Vierge et martyre chrétienne de la fin du IIIe siècle et du début du IVe siècle[53]. Ses reliques sont présentes dans l'église du village depuis le XIe siècle[51]. Une chapelle votive a été construite près de la source miraculeuse qui lui est dédiée[51].
  • Jean Vincent (1930-2013), footballeur international puis entraîneur, né dans la commune.

Héraldique

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  Blason
D'hermine à deux flèches d'azur passée en sautoir, les fers à dextre[54].
Détails
Les flèches sont les attributs de Sainte Christine dont les reliques sont vénérées dans le village depuis le XIe siècle[55].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Généralités

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  • Maurice Brunel (préf. Jean Vincent), Histoire de Labeuvrière. Etude historique de Maurice Brunel, Chez l'auteur, , 204 p.

Sur Sainte Christine et son lien avec Labeuvrière

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  • F. Durut de La Beuvrière, Histoire de Sainte-Christine, Arras, Rousseau-Leroy,
  • Chanoine E.Occre, Sainte-Christine de Bolsène, Lethielleux,
    D'après Maurice Brunel, "E.Occre, né à Labeuvrière, archiprêtre de Calais, mort en invoquant Sainte Christine"
  • Chanoine François Gaquère, Sainte Christine, Patronne de Labeuvrière, Béthune, Imprimerie de l'Artois, , 36 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Clarence (E3640620 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vieille Lys aval (E3640600 ) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Calonette (E3640750) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Becq (E3640670) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Labeuvrière et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « espace protégé FR4505936 - bois des dames », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. . Une partie du site est constituée par la forêt domaniale du bois des Dames« ZNIEFF 310013744 - Bois des Dames », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. Journal officiel, page relative aux forêts de protection du Nord/Pas-de-Calais
  17. Classement par décret du 9 juillet 1984 portant création de la forêt de protection du Bois-d'Epinoy (Pas-de-Calais) JO 21-07-1984, p. 2379-2380.
  18. Les forêts de protection sur Légifrance
  19. « Projet de reconquête environnementale du Fossé d'Avesnes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (Résumé non technique) ; Rapport final, SYMSAGEL, 21 octobre 2003, consulté 2010 08 01.
  20. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Labeuvrière ».
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, , p. 275.
  28. Stéphane Gendron, Animaux et noms de lieux, , p. 66.
  29. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 585 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).
  30. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
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  32. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
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  35. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Labeuvrière: cinq listes et une campagne qui ne sort pas du village : En 2008, alors que le raturage était encore possible, Michel Leroy s’était retrouvé en ballotage, au premier tour, avec seulement trois élus contre six sièges décrochés par la liste conduite par Guy Ringard », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mais le dépouillement ne sera pas forcément plus aisé puisque ce village qui compte un petit 1 200 électeurs compte cinq listes de 19 candidats, qui sont autant d’émations des deux listes d’il y a six ans ».
  37. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Labeuvrière : Michel Leroy renfile l’écharpe de maire « avec émotion et fierté » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Projet des maires : Michel Leroy entend sécuriser les rues de Labeuvrière : En mars, Michel Leroy, qui siège au conseil municipal depuis 1973, a attaqué son second mandat de maire. Durant lequel il entend « appliquer le programme défendu pendant la campagne ». Mais avant ça, il revient sur les réalisations en cours. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Alain Brasier, « Ancien adjoint, Jacky Bertier est devenu le maire de Labeuvrière : L’installation du nouveau conseil municipal a eu lieu samedi matin à la salle des fêtes de Labeuvrière. Jacky Bertier tête de liste « Ensemble » a été élu maire de la ville », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lichel Leroy, le maire sortant battu le 15 mars va céder son fauteuil à Jacky Bertier, son ex-adjoint aux travaux (62,30 % des suffrages exprimés) ».
  40. Frédéric Guillout, « Labeuvrière : le maire « bon vivant » dévoile ses priorités : Figure locale et nouvellement élu, le maire Jacky Bertier confie ses ambitions », Nord Littoral,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
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  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  47. « Prévôté », notice no PA00108325, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Église Saint-Pierre », notice no PA00108324, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. La fiche de la base Mérimée est erronée. L'église est dédiée à Saint Pierre comme l'atteste l'historien Maurice Brunel et le site du diocèse d'Arras. La confusion provient de la présence des reliques de Sainte Christine dans l'église et de l'existence d'une ancienne église Sainte Christine à proximité. Cette dernière a été détruite pour construire l'actuelle église Saint Pierre vers 1783.
  50. Maurice Brunel, Histoire de Labeuvrière. Etude historique de Maurice Brunel., Chez l'auteur, , 204 p., p. 104
  51. a b et c Maurice Brunel, Histoire de Labeuvrière. Etude historique de Maurice Brunel., Chez l'auteur, , 204 p., p. 112
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