Le Rove

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Le Rove (lo Rove en provençal selon la norme classique et lou Rouve selon la norme mistralienne) est une commune française du département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le Rove
Le Rove
La calanque de Niolon.
Blason de Le Rove
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Georges Rosso
2020-2026
Code postal 13740
Code commune 13088
Démographie
Gentilé Rovenaines, Rovenains
Population
municipale
5 194 hab. (2021 en évolution de +8,73 % par rapport à 2015)
Densité 226 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 09″ nord, 5° 15′ 01″ est
Altitude 132 m
Min. 0 m
Max. 263 m
Superficie 22,97 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Le Rove
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marignane
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Le Rove
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Le Rove
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Le Rove
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Le Rove
Liens
Site web http://www.lerove.fr

Ses habitants, au nombre de 5 137 en 2018, sont appelés les Rovenains.

Géographie

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Situation

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La commune se situe dans le massif de la Nerthe, entre L'Estaque (Marseille) et Ensuès-la-Redonne.

Le chef-lieu occupe une dépression orientée approximativement d'ouest en est, entre 170 et 110 mètres d'altitude, entourée de collines calcaires à la maigre végétation, et reliée au littoral méditerranéen par des vallons étroits et sinueux, dont l'un (vallon du Gipier) permet de joindre Marseille, et l'autre (vallon du Régadzi) débouche sur deux calanques habitées : la Vesse et Niolon. Côté nord, la commune couvre le flanc du massif, et s'arrête à la limite de la plaine.

Sa superficie est de 2 297 hectares soit 22,97 km2. Son altitude la plus basse se situe au niveau de la mer, le point culminant se trouve à 263 m, la moyenne étant de 132 m.

Communes limitrophes

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Voies de communication et transports

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Le Rove est traversé par la route départementale 568, qui relie Martigues à Marseille en passant par le tunnel du Resquiadou, et longé au nord par l'autoroute A55 (France), dont l'échangeur n°7 donne accès au Rove depuis Martigues. Le village est situé à 6,5 kilomètres de l'Estaque et 18 du Vieux Port (Marseille), à 18 de Martigues. La route départementale 5, à l'ouest, rejoint Ensuès-la-Redonne et la côte bleue (Carry-le-Rouet, Sausset-les-Pins).

L'aéroport de Marseille Provence est à 12 kilomètres du Rove.

La gare de Niolon, située sur la ligne de la Côte Bleue, est desservie par les TER de la liaison Miramas - Marseille, à raison de 12 trains par jour dans chaque sens en semaine, ce qui met Marseille-Saint-Charles à 25 minutes de Niolon. L'ancienne gare du Rove, située près de la D 568, a été fermée, squattée à la fin des années 1980, puis détruite par un incendie en 1990.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 632 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records MARIGNANE (13) - alt : 9m, lat : 43°26'15"N, lon : 5°12'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,7 6,5 9,4 13,3 17,2 19,7 19,4 15,9 12,6 7,7 4,4 11,1
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 11,4 14,3 18,4 22,5 25,2 24,9 20,9 17 11,7 8,4 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,8 16,4 19,3 23,5 27,9 30,7 30,5 25,9 21,3 15,7 12,4 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
07.01.1985
−16,8
12.02.1956
−10
07.03.1949
−2,4
05.04.1935
0
01.05.1960
5,4
09.06.1932
7,8
04.07.1948
8,1
29.08.1924
1
25.09.1931
−2,2
31.10.1941
−5,8
11.11.1921
−12,8
26.12.1940
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
22,5
17.02.22
25,4
28.03.1989
29,6
24.04.1947
34,9
24.05.09
39,6
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,2
13.08.1922
34,3
05.09.1949
30,4
02.10.1997
25,2
05.11.1924
20,7
30.12.21
39,7
1983
Ensoleillement (h) 1 479 1 731 2 347 2 508 2 986 3 378 3 722 3 338 2 637 1 961 1 508 1 381 28 976
Précipitations (mm) 47,1 29,8 29,5 51,6 37,7 27,9 10,8 25,8 82 73,3 75,9 40,9 532,3
Source : « Fiche 13054001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
3,6
47,1
 
 
 
12,8
3,7
29,8
 
 
 
16,4
6,5
29,5
 
 
 
19,3
9,4
51,6
 
 
 
23,5
13,3
37,7
 
 
 
27,9
17,2
27,9
 
 
 
30,7
19,7
10,8
 
 
 
30,5
19,4
25,8
 
 
 
25,9
15,9
82
 
 
 
21,3
12,6
73,3
 
 
 
15,7
7,7
75,9
 
 
 
12,4
4,4
40,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Toponymie

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Rove, prononcé « rouve », est le nom provençal du chêne méditerranéen (rouvre)[8], qui figure dans le blason de la commune.

Vesso, prononcé « vesse », est la forme provençale de la vesce[8], et désigne par extension un lieu de fourrage[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Le Rove est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine du Le Rove, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (89,4 %), zones urbanisées (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux maritimes (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Des grottes, des endroits secs sous des rochers en surplomb pouvaient servir ici d'abris aux hominiens à l'époque du Paléolithique puis du Néolithique, de à . Les restes d'un rempart en pierre datant du début de l'Âge du bronze, au Camp de Laure, au nord-ouest de la commune, prouvent que des hommes étaient installés ici il y a 3 500 ans.

À l'époque moderne, Le Rove faisait partie de la seigneurie de Marignane au même titre que Saint-Victoret et Gignac. D’après les archives paroissiales, Le Rove compte trois familles présentes depuis le XIIIe siècle : les familles Debard, Mathieu et Gouiran[18].

Jusqu'en 1835, le village du Rove faisait partie de la commune de Gignac. Le Rove est devenu une commune en 1835.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1902 1906 Audiffren Gouiran    
1906 1908 Adrien Lieutaud    
1908 1919 François-Hilaire Gouiran    
1919 1923 Victor Gouiran    
1923 1945 Maurice Gouiran    
1945 1947 Gabriel Debard    
1947 1965 Clément dit Blaise Gouiran PCF  
Mars 1965 1981 Etienne Mathieu PCF  
1981 En cours Georges Rosso[19] PCF Musicien puis employé des postes
Chevalier de la Légion d'honneur

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 5 194 habitants[Note 3], en évolution de +8,73 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
8448801 074849816875820790755
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
729661726742704747722678688
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
8694855167051 1861 7092 2332 7073 429
1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 - -
4 0054 0704 0774 2234 6075 1455 194--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'or au rencontre de chèvre du Rove au naturel surmonté des inscriptions en lettres capitales de sable « VILLE » et « DU », l'une au-dessus de l'autre en chef et « ROVE » en pointe.
Détails
Blason utilisé comme logotype par la commune.
Alias
 
Alias du blason de Le Rove
D'or à quatre pals de gueules, à dextre une branche de chêne englandée de sable brochante, à senestre un bouc naissant d'argent, chargé des mots VILLE DU en chef, ROVE en pointe, de sable.

Économie

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Culture et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Monuments civils

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  • Le bâtiment de la gare de Niolon, qui domine la calanque du haut de ses 35 mètres d'altitude, est construit dans le style très particulier des gares de la ligne de la Côte Bleue : étroit, tout en hauteur, avec des parements en céramique, un toit en tuiles romanes. De la gare, la vue sur la calanque est remarquable.
  • Le tunnel du Rove, tunnel-canal reliant Marseille à l'Étang de Berre, a été creusé dans sa plus grande partie sous le territoire du Rove, d'où son nom, mais il n'est visible depuis aucun point de la commune.
  • Le fort de Niolon et le fort de Figuerolles, anciennes batteries militaires établies sur les hauteurs dominant la mer, partiellement détruites.
  • Le camp de Laure, vestiges d'un habitat fortifié préhistorique (classé monument historique).

Monuments religieux

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La chapelle de Saint-Michel de Gignac, vue du nord-ouest.

La chapelle Saint-Michel de Gignac est une chapelle romane du XIIIe siècle. Le château dont elle dépendait, et dont il ne reste que quelques ruines, fut une place forte templière servant de relais avant Fréjus, où embarquaient les croisés.

La chapelle, classée avec les ruines du château au titre de monument historique en 1977[24], a été restaurée en 1997.

Malgré son nom, et bien que la chapelle figure sur l'emblème du village voisin de Gignac-la-Nerthe, elle fait partie de la commune du Rove.

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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  • Les calanques de Niolon et la Vesse, situées face à la rade de Marseille à quelque 5 kilomètres du chef-lieu, abritent chacune un petit village de pêcheurs et un port, et reçoivent le dimanche la visite de Marseillais désireux de se détendre.
  • Le sentier littoral (non balisé, localement délicat), qui a son origine à l'Establon, au bord de l'ancienne route à la hauteur du tunnel du Resquilladou, contourne la pointe de Figuerolles, passe dans les calanques de la Vesse puis de Niolon et, quittant le territoire de la commune à la calanque de l'Érevine, poursuit vers la Redonne d'Ensuès.

Patrimoine culinaire

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La brousse du Rove est la spécialité de ce lieu. La véritable brousse du Rove est produite à partir du lait de chèvres de la race du Rove sur le territoire de la commune du Rove. Les chèvres du Rove sont connues pour leur esthétique, leur robustesse et leur rusticité. Elles donnent moins de lait que les Alpines ou les Saanens, mais leur lait est plus riche et plus parfumé puisque ces troupeaux supportent mal la stabulation et sont élevés en pleine colline. La plus illustre famille d'éleveurs de chèvres du Rove est la famille Gouiran. La brousse du Rove est un mets connu que l'on peut trouver à la carte des restaurants huppés de la région et qui est l'objet de nombreuses contrefaçons (les brousses dites « du Rove » fabriquées avec du lait de vache inondent les marchés).

Avant les années 1960, les marchands de brousse du Rove proposaient les brousses à Marseille au cri de « Leï brousso dou Rouvé ! ». Une expression en est restée : « À l'heure des brousses » en référence à l'heure très tardive à laquelle on commençait à faire des brousses après avoir effectué une longue traite du troupeau.

Galerie

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Le Rove et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. a et b X. de Fourvières, Lo pichot Tresor, éd. Marcel Petit, Raphèle-les-Arles, 1944-1981, sans ISBN
  9. le Petit Robert 1, Dictionnaire de la langue française
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 du Le Rove », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. D’après Marcel Germain, Marignane en brèves, atelier du patrimoine marignanais
  19. Micheline Abours, Gérard Leidet, « ROSSO Georges, Arthur », sur maitron.fr.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Chapelle Saint-Michel et ruines du château », notice no PA00081421, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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