Le Vigan (Gard)

commune française du département du Gard

Le Vigan [lə vi.gɑ̃] est une commune du Sud de la France, une des deux sous-préfectures (avec Alès) du département du Gard dans la région Occitanie.

Le Vigan
Le Vigan (Gard)
L'hôtel de ville et la statue de Pierre Triaire.
Blason de Le Vigan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
(sous-préfecture)
Arrondissement Le Vigan
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
(siège)
Maire
Mandat
Sylvie Arnal (DVG)
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30350
Démographie
Population
municipale
3 706 hab. (2021 en évolution de −4,88 % par rapport à 2015)
Densité 215 hab./km2
Population
agglomération
6 930 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 35″ nord, 3° 36′ 22″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 640 m
Superficie 17,24 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Le Vigan
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Vigan
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Le Vigan
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Le Vigan
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Le Vigan
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Le Vigan
Liens
Site web www.levigan.fr/

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arre, le ruisseau de Coularou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Vigan est une commune rurale qui compte 3 706 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Viganais ou Viganaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le vieux pont, classé en 1938, l'hospice, inscrit en 1993, le château d'Assas, inscrit et classé en 2002, et le château de Mareilles, inscrit en 2015.

Géographie

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Vue générale de la commune.

Localisation

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Cette commune du parc national des Cévennes se situe au sud du Massif central et à proximité du mont Aigoual, dans la vallée de l'Arre. Montpellier est à 60 km, Nîmes, la préfecture du département, à 75 km et Alès à 67 km.

C'est donc une ville particulièrement enclavée au vu des autres grandes villes les plus proches. Les communes limitrophes sont Aulas, Avèze, Mandagout, Pommiers, Roquedur, Saint-André-de-Majencoules et Saint-Bresson.

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[1],[2]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[3].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[4],[5].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[6] : la « rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents » (136 ha), couvrant 6 communes du département[7] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[6] : les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[8].

Géologie et relief

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Au nord du territoire communal se trouve le col des Mourèzes, emprunté lors de la 6e étape du Tour de France en 2020.

Sismicité

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La commune est située dans une zone à sismicité faible[9].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Cours d'eau sur la commune ou à son aval[10] :

  • Arre (rivière) ;
  • ruisseau du Coularou ;
  • Valats de Beauquiès, de la Masque, des Faysses.

La source d'Isis alimente la ville en eau. Elle est abondante et constante.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 292 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 494,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records LE VIGAN (30) - alt. : 222 m, lat : 43°59'24"N, lon : 3°36'41"E
Records établis sur la période du 01-01-1965 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,2 3,7 6,1 9,3 12,6 14,7 14,5 11,1 8,8 4,8 2,1 7,5
Température moyenne (°C) 6,2 6,7 9,7 12,3 16 20 22,6 22,3 18,1 14,2 9,5 6,6 13,7
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,1 15,8 18,4 22,7 27,4 30,5 30,2 25,1 19,6 14,3 11,2 19,9
Record de froid (°C)
date du record
−13,7
16.01.1985
−12,5
12.02.12
−11,3
07.03.1971
−4,3
08.04.21
−0,9
04.05.1967
3,4
05.06.1975
4,8
31.07.15
4,7
26.08.1966
0,6
27.09.1972
−3,6
25.10.03
−9
24.11.15
−10,5
25.12.1970
−13,7
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,4
20.01.07
25,9
24.02.20
29
31.03.12
32,3
08.04.11
34
30.05.01
44
28.06.19
42
06.07.1982
42,9
23.08.23
36,9
09.09.1966
33
12.10.11
26
02.11.1970
21,1
05.12.1967
44
2019
Précipitations (mm) 139,3 89,7 100,7 120,1 105,8 71,5 40,4 53,4 170,3 226,6 222,1 154,9 1 494,8
Source : « Fiche 30350001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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La commune du Vigan est traversée par la D 999, ancienne voie royale d'Aix à Montauban.

Le Vigan est reliée à Nîmes, Montpellier et Alès par trois lignes de cars : ligne D140 (Le Vigan-Nîmes), ligne 608 (Le Vigan-Montpellier) et ligne D142 (Le Vigan-Alès).

Urbanisme

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Typologie

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Au , Le Vigan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), zones urbanisées (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), cultures permanentes (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune duVigan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Arre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1994, 1996, 2002, 2003, 2011, 2014 et 2020[19],[17].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duVigan.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 805 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[17].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Vigan est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Avicantus (inscription romaine); Civitas Arisitana en 542; vicus Arisitensis en 653 ? Locus de Vicano en 1050[25].

Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit d'un terme prélatin senti tardivement comme un dérivé de vicus, le a initial ayant été pris pour une préposition ou un article[26] : Avicantus > *a Vicantus > *a Vicant > le Vigan. Apparemment, l'élément -cantus est le même que dans Cachan (Val-de-Marne, Caticantus 829) et Larchant (Seine-et-Marne, Liricantus vers 1040), que l'on trouve également comme premier élément dans Cantobre (Aveyron) et Chantôme (Indre, Cantomagus). Il s'agit du gaulois *cantos (passé au latin sous la forme canthus chez Quintilien) « brillant, hauteur »[26] ou « cercle (de la roue), cerclage »[27]. Il se perpétue dans le français chant « côté » (cf. expression à chant) et le breton cant « cercle », gallois cant « bord d'un cercle »[27]. Il est précédé d'un élément Avi- obscur.

Les formes du type Arisitana et vicus Arisitensis se réfèrent sans doute à Arre, Arisitum, lieu situé sur la rivière Arre, l'expression vicus Arisitensis se référant peut-être au Vigan à l'origine[25].

La commune se nomme Lo Vigan, pr. [lu βiˈɣon] en langue d’oc.

Histoire

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Le Vigan pourrait avoir été le siège du diocèse d'Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêtré, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d'archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d'Alais.

Vers 1050 il y fut fondé un prieuré, sous le titre de Saint-Pierre, qui fut donné aux moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.

Au Moyen Âge, et jusqu'en 1790, le Vigan était le chef-lieu d'une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux.

Le Vigan était, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la résidence du subdélégué de l'Intendant et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes. Le siège de la Subdélégation était à l'hôtel de La Condamine. De même, un gouverneur pour les villes de Meyrueis, Sumène et Le Vigan était établi dans l'hôtel de Ginestous. La cité était la capitale administrative des Cévennes de l'Ouest, importante à cause de ses grandes foires et de son rôle de ville d'étape pour les troupes en déplacement. Le bourg et sa région proche furent relativement épargnés par les combats et les incendies pendant la Guerre des Cévennes en 1702-1704, mais Jacques Daudé, juge et maire du Vigan et subdélégué du gouverneur de Languedoc Bâville, n'en fut pas moins assassiné près de sa maison le par trois hommes alors que Cavalier, chef de guerre camisard, négociait sa reddition avec le maréchal Villars[28].

La grande richesse des négociants du Vigan venait du travail de la laine et de la sériciculture qui permettait de tricoter des bas de soie exportés dans toute l'Europe. La présence d'une noblesse acquise aux idées des Philosophes et de l'Encyclopédie fait de la petite cité une enclave acquise au mouvement culturel des Lumières entre le Larzac et la plaine languedocienne.

En 1790, cette petite ville devint le chef-lieu d'un des huit districts du département du Gard. Ce district comprenait les huit cantons suivants : Alzon, Aulas, Dourbie, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Laurent-le-Minier, Sumène, Valleraugue et le Vigan. Le canton du Vigan se composait de trois communes : Avèze, Mandagout et Le Vigan.

En 1860, la commune absorbe celle voisine de Paroisse-du-Vigan[29], peuplée, au recensement de 1856, de 641 habitants et qui avait provisoirement porté, au cours de la Révolution française, les noms de Commune-des-Monts et de Monts[30].

 
Vue du Vigan et des installations ferroviaires au début du XXe siècle.

À la fin du XIXe siècle, Le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan se trouvait aux limites des territoires de deux compagnies ferroviaires, la ligne de Nîmes étant exploitée par le PLM et la ligne de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière ligne ne connut qu'un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 1950 et totalement à la fin des années 1970. La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu'en 1968 et un trafic de fret jusqu'en 1987. Aujourd'hui seuls la gare et quelques ouvrages d'art de part et d'autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.

La commune est située sur l'itinéraire du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert[31], part du Chemin de Saint Jacques d’Arles à Compostelle.

Politique et administration

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Administration

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Le Vigan est chef-lieu de l’arrondissement du Vigan dans le Gard.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 1949 Jules Bessières   Conseiller général du canton du Vigan (1945-1949)
1949 1952 Ismaël Dupont    
1952 1969 André Bastide DVD Conseiller général du canton du Vigan (1955-1973)
1969 1977 René Boissière   Professeur au lycée du Vigan
mars 1977 1999 Alain Journet PS Géomètre
Député de la 5e circonscription du Gard (1981-1993)
Conseiller général du canton du Vigan (1973-2004)
Président du Conseil général du Gard (1994-2001)
Sénateur du Gard (1998-2008)
1999 mars 2008 Thierry Bourrié PS Enseignant

Président de la Communauté de communes du Pays viganais (jusqu'en 2008)

mars 2008 mai 2020 Éric Doulcier app. EELV Libraire
Conseiller général du canton du Vigan (2011-2015)
mai 2020 En cours Sylvie Arnal app. DVG Commerçante
Adjointe (2008-2014), Première adjointe (2014-2020),

Première femme élue maire du Vigan

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[32].

Jumelages

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La ville du Vigan est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 3 706 habitants[Note 7], en évolution de −4,88 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 8523 8343 9834 3034 9095 0494 9385 1284 993
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 6565 3765 1045 0245 3895 2685 3535 3745 199
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 1264 5954 7444 2214 2744 2783 7043 6763 867
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 1114 2074 2934 5174 5234 4294 0593 9643 920
2018 2021 - - - - - - -
3 7853 706-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La cité scolaire accueille un campus connecté.

L'hôpital local abrite une école d'aide-soignante et d'infirmière.

Festival et événements annuels

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  • Le Festival du Vigan. Créé en 1975, c'est le plus important en Cévennes (musique classique et contemporaine).
  • La Foire de la Pomme et de l'Oignon.
  • Le Printemps du Pélardon.
  • Grand marché des potiers.
  • Critérium des Cévennes.
  • L'Art sur l'Arre.
  • Les Eco-dialogues.
  • La Main verte.
  • Le stage international d'Aïkido
  • Centre Hospitalier Le Vigan[38].
  • Maison de santé pluriprofessionnelle du Jardin des Orantes.
  • Maison de retraite Les Jardins des Orantes.
  • Maison de retraite protestante L'Oustaou.

La ville du Vigan compte de nombreuses infrastructures sportives :

  • Stade de football
  • Stade de rugby
  • Courts de tennis
  • Piscine intercommunale
  • Halle aux sports
  • Mur d'escalade
  • Boulodrome extérieur et couvert
  • Dojo
  • Salle de fitness

La ville du Vigan compte également de nombreux clubs sportifs :

  • Football Club Pays Viganais Aigoual
  • Entente Rugby Club Ganges-Le Vigan
  • Handball en Pays Viganais
  • Nautic Club
  • Courir au Vigan
  • Judo Club Viganais
  • Tennis Club Viganais
  • La Boule des châtaigniers
  • Club de boxe
  • Club de vélo
  • Club de gymnastique
  • Club d'escrime
  • Club d'athlétisme

Médias

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Culte catholique : Ensemble paroissial du Vigan[39] (église Saint-Pierre).

Culte protestant :

  • Ensemble EPUdF des Cévennes Viganaises (temple de la rue du Palais, Salle Wesley) ;
  • Église Réformée Évangélique (chapelle de la rue du Maquis).

Culte musulman : salle de prière (avenue de la Grave).

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 891 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 644 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 630 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]). 31 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 11,3 % 14,1 % 15,8 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 156 personnes, parmi lesquelles on compte 66,3 % d'actifs (50,5 % ayant un emploi et 15,8 % de chômeurs) et 33,7 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction du Vigan[Carte 3],[I 11]. Elle compte 2 022 emplois en 2018, contre 2 164 en 2013 et 2 204 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 116, soit un indicateur de concentration d'emploi de 181,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 12].

Sur ces 1 116 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 726 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 67,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 21,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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458 établissements[Note 11] sont implantés au Vigan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 458 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
26 5,7 % (7,9 %)
Construction 45 9,8 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
146 31,9 % (30 %)
Information et communication 14 3,1 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 13 2,8 % (3 %)
Activités immobilières 8 1,7 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
57 12,4 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
107 23,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 42 9,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,9 % du nombre total d'établissements de la commune (146 sur les 458 entreprises implantées au Le Vigan), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Comme beaucoup de villes des Cévennes, elle doit une grande part de sa prospérité à l'industrie bonnetière (filature de soie et tricotage de bas).
Les locaux de l'usine Textiles WELL S.A. (ex-Cogetex) y sont toujours établis.
Le marché hebdomadaire du samedi matin est très actif ainsi que le marché estival du mardi matin.

Principaux pourvoyeurs d'emplois dans la commune :

  • WELL, l'un des chefs de file dans le domaine des collants et de la lingerie ;
  • Hôpital local ;
  • Union Forestière Viganaise et scierie ;
  • Un tourisme vert autour du paysage naturel ou aménagé du Pays Viganais ;
  • Une agriculture familiale en polyculture-élevage (maraîchage, élevage (viandes, fromages), cultures fruitières) ;
  • La Maison de la Formation ;
  • L'Association Educative du Mas Cavaillac (AEMC).

Le Pays Viganais est également situé en zone PAT majorée (aides publiques à l’investissement) en ZRR (avantages fiscaux et sociaux) et en zone Objectif 2 (aides européennes) afin de faciliter l'installation de nouvelles entreprises.

Inventaire du patrimoine industriel :

  • Filature et moulinerie de soie Ricard[40],
  • Filature de soie dite Filature Journet[41],
  • Filature de soie dite Filature Félix-Brouilhet 2, puis Laporte[42],
  • Filature de soie Daudé-d'Alzon[43],
  • Filature de bourres de soie Tessan, puis Laporte[44],
  • Filature de soie Bouniol père[45],
  • Filature de soie Bouniol fils[46],
  • Filature de soie Fulcrand[47],
  • Filature (Peignerie de Déchets de Soie) dite Peignerie de Saint-Euzéby[48],
  • Filature et moulinerie de soie Laporte[49],
  • Filature de soie Lapeirouse[50],
  • Usine de bonneterie de coton, filature de bourres de soie Guillaume Annat[51],
  • Usine de bonneterie Bresson[52],
  • Moulin à farine, abattoir, usine de bonneterie Benjamin Annat, puis Brun d'Arre, puis Coste[53],
  • Moulinerie (Moulinerie de Soie) dite Filature Félix-Brouilhet 1[54],
  • Mine de mispickel et usine de préparation de produit minéral (concentration de minerai) du Fraissinet[55].

Agriculture

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Pommes de la variété « Reinette du Vigan ».

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 45 13 15 11
SAU[Note 14] (ha) 215 219 41 209

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 13 en 2000 puis à 15 en 2010[58] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[59],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 215 ha en 1988 à 209 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 19 ha[58].

La commune a donné son nom à la variété de pommes des reinettes du Vigan, variété ancienne cultivée dans les vallées des Cévennes voisines.

Données socio-économiques

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Dénominations Le Vigan France
Taux de chômage 19,4 % 9 %
Revenu moyen/ménage 13 952 euros/an 20 363 euros/an
Prix immobilier (vente) Données inconnues 3 197 euros/m2
Prix immobilier (location) Données inconnues 12,22 euros/m2/mois
Agriculteurs 0,9 % 2,4 %
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 7,7 % 6,4 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures 6,1 % 12,1 %
Professions intermédiaires 21,1 % 22,1 %
Employés 29,5 % 29,9 %
Ouvriers 34,7 % 27,1 %
Retraités 24,2 % 18,2 %

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux historiques

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Le Vieux Pont sur l'Arre.
 
Église Saint-Pierre du Vigan.
 
Le Vieux Pont.
  • Le Musée Cévenol. Musée d'Arts et Traditions Populaires qui retrace la vie des habitants du Pays Viganais au travers des siècles. Établissement bénéficiant du Label Musée de France.

Époque médiévale

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  • Le Vieux Pont (XIIe-XIIIe siècle). Symbole de la ville, il enjambe l'Arre. Classé Monument historique[60].
  • L'Ancien prieuré bénédictin. Fondé en 1053. Il est remplacé en 1700 par les Halles qui abritent aujourd'hui l'Office de Tourisme des Cévennes Méridionales et la Chambre de Commerce et d'Industrie.
  • La Promenade des Châtaigniers (XIVe siècle). Lieu de tenue des foires au Moyen Âge. Classé Monument historique.

Des guerres de Religion au Siècle des Lumières

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  • L'église Saint-Pierre du Vigan (1686-1704) sur les plans d'Augustin-Charles d'Aviler ; remaniée au tout début du XXe siècle ; clocher surmonté d'un campanile du milieu du XVIIIe siècle[61].
  • Le couvent des Capucins (XVIIe-XVIIIe siècle). Le bâtiment est transformé en tribunal au XIXe siècle. Il a hébergé la bibliothèque municipale et accueille aujourd'hui une salle de spectacle et des locaux associatifs ainsi que l'espace Lucie-Aubrac. La cour intérieure est en accès libre.
  • La chapelle des Capucins (XVIIIe siècle). Actuel temple de l'Église protestante unie de France[62].
  • L'hôtel de La Condamine (XVIIe-XIXe siècle). Siège du Subdélégué de l'Intendant du Languedoc sous l'Ancien-Régime. Maison natale du père Emmanuel d'Alzon. Siège de la société savante locale : l'Académie des Hauts Cantons.
  • L'hôtel de Ginestous (XVIIe-XVIIIe siècle). Résidence du gouverneur du Vigan sous l'Ancien régime. Propriété de la Caisse d'Épargne.
  • L'hôtel Esterházy (XVIIe-XVIIIe siècle).
  • L'hôtel de Barral d'Arènes (XVIIe-XVIIIe siècle). Aujourd'hui, sous-préfecture du Vigan.
  • L'hôtel de Bonald (XVIIIe siècle). Presbytère catholique depuis 1864.
  • L'hôtel de Vissec, propriété des Montfaucon au XVIIe siècle, puis des La Tour du Pin au XVIIIe siècle.
  • L'hôtel d'Assas du Mercou (XVIIe – XVIIIe siècle). Maison natale du célèbre Chevalier d'Assas. La demeure jouxte les anciennes casernes. L'ensemble est transformée en maison de repos gérée par les sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul au XIXe siècle[63].
  • Le château d’Assas ancien hôtel de Faventines (XVIIIe siècle). Remarquable bâtiment de style Louis XV avec un grand parc. Actuellement médiathèque intercommunale. Classé Monument historique[64].
  • Le château de Mareilles (XVIIIe siècle remanié en 1922)[65]. Propriété privée, ne se visite pas.
  • Le château de Tessan (XVIIe et XVIIIe siècles). Propriété privée, ne se visite pas.
  • Le pont-aqueduc de La Croix (XVIIIe siècle). Inscrit Monument historique.
  • Le pont-aqueduc de La Valette (XVIIIe siècle). Au quartier des Arennes.

XIXe siècle

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Le Vigan - Vue extérieure de la gare.
  • La chapelle Saint-Alexis. Construite au début du XIXe siècle grâce aux libéralités du comte Alexis de Calvière. Édifice inscrit Monument historique[66]. Elle est insérée dans l'ancien hospice[67].
  • L'hôtel de Ville. Bâtiment de style Charles X édifié en 1830.
  • Les anciens abattoirs ont été construits en 1849. C'est devenu l'Ecole Intercommunale de Musique.
  • La gare, construite par la compagnie PLM et mise en service en 1874.
  • Les écoles publiques, édifiées en 1885.
  • La salle Wesley, ancienne chapelle méthodiste, actuel lieu de culte de l'EPUdF.
  • Temple de l'Église Réformée Évangélique[68], ancienne chapelle hinschiste.

XXe siècle

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  • Anciens bains-douches communaux. Étonnant bâtiment de style mauresque ou mozarabe à arcs outrepassés édifié en 1910.

Statues et Monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes du Vigan se blasonnent ainsi :

D'azur à deux lettre V capitales d'argent dont l'une est renversée et entrelacée avec l'autre, accompagnées de trois étoiles en chef et d'un croissant en pointe, le tout d'or.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Tablettes militaires de l'arrondissement du Vigan, département du Gard, Alexandre Arman, Nîmes, Gaude Fils, 1814
  • Topographie statistique et médicale du Vigan, Alexandre Rouger, 1819.
  • Dictionnaire géographique du département du Gard, Eugène Germer-Durand, Imprimerie Impériale, 1860.
  • Inventaire sommaire des Archives Communales du Vigan, Ferdinand Teissier, Nîmes, Imprimerie Roger et Laporte, 1890.
    • Le consulat et l'administration municipale du Vigan au XVIIe et au XVIIIe siècle, Emmanuel Gay, Paris, Auguste Picard, 1913.
  • Le Vigan à travers les siècles, Pierre Gorlier, Montpellier, La Licorne, 1955.
  • Le Vigan, étude sociologique, Suzanne Frère, 1967.
  • Le Vigan, une cité cévenole au Siècle des Lumières, Romain Daudé (communication du , Académie des Hauts Cantons).
  • Jean Valat, Mémoires d'un protestant du Vigan. Des dragonnades au Refuge (1683-1686), présentation et notes : Eckart Birnstiel, Véronique Chanson ; avant-propos : Patrick Cabanel, Paris, Les Éditions de Paris, 2011 (ISBN 978-2-84621-152-9)
  • Cavités souterraines

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine du Vigan, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  26. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
  27. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 104.
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  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Paroisse-du-Vigan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  31. chemin-st-guilhem.fr
  32. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Taillan-Vigan, consultée le 30 octobre 2017
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Établissements d'enseignements
  37. « collège mixte du Vigan ; cité scolaire André Chamson », notice no EA30000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Établissements de santé
  39. Doyenné : Causse - Aigoual. Diocèse : Nîmes - Uzès - Alès
  40. « filature et moulinerie de soie Ricard », notice no IA00128780, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « filature de soie dite Filature Journet », notice no IA00128777, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « filature de soie dite Filature Félix-Brouilhet 2, puis Laporte », notice no IA00128773, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « filature de soie Daudé-d'Alzon », notice no IA00128774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « filature de bourres de soie Tessan, puis Laporte », notice no IA00128783, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « filature de soie Bouniol père », notice no IA00128769, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « filature de soie Bouniol fils », notice no IA00128770, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « filature de soie Fulcrand », notice no IA00128776, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Filature (Peignerie de Déchets de Soie) dite Peignerie de Saint-Euzéby », notice no IA00128782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « filature et moulinerie de soie Laporte », notice no IA00128779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « filature de soie Lapeirouse », notice no IA00128778, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « usine de bonneterie de coton, filature de bourres de soie Guillaume Annat », notice no IA00128767, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « usine de bonneterie Bresson », notice no IA00128771, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « moulin à farine, abattoir, usine de bonneterie Benjamin Annat, puis Brun d'Arre, puis Coste », notice no IA00128766, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Moulinerie (Moulinerie de Soie) dite Filature Félix-Brouilhet 1 », notice no IA00128772, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « mine de mispickel et usine de préparation de produit minéral (concentration de minerai) du Fraissinet », notice no IA00128775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  57. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  58. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune du Le Vigan - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  59. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
  60. « Vieux pont », notice no PA00103301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Eglise Saint-Pierre du Vigan
  62. Le Vigan : le temple
  63. L'entrée de la cour est située rue des casernes et la façade, côté jardin, ouvre sur la promenade des Châtaigniers
  64. « Ancien hôtel de Faventines dit Château d'Assas », notice no PA00103300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Château de Mareilles », notice no PA30000120, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Cinq tableaux de la chapelle sont également inscrits MH.
  67. « Ancien hospice », notice no PA00125487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. Le Vigan, église réformée
  69. Le chevalier d'Assas
  70. Sergent Triaire au Vigan
  71. [PDF] Le Vigan, une cité Cévenole au siècle des lumières, page 8 sur 19, issu de la séance du 7 décembre 2007 par Romain Daudé, sur le site de l'Académie des Hauts Cantons (consulté le 29 avril 2018)