Lieutenant Girardon

militaire français

Bernard Girardon, dit lieutenant Girardon, est un officier français, né le à Aix-en-Provence et mort pour la France le [1] à La Valette-du-Var au cours de la prise du fort du Coudon auquel, en 1946, on a donné son nom[2].

Lieutenant Girardon
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Biographie

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Bernard Girardon est le fils de Henri Girardon, militaire de carrière, chef de bataillon[3].

Formation

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Bernard Girardon a suivi une partie de sa scolarité au collège catholique d'Aix-en-Provence.

De 1939 à 1940, il est élève-officier à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion 126, de l'amitié franco-britannique)[2].

Carrière

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernard Girardon est lieutenant d'infanterie dans le groupe des commandos d'Afrique créé le , section de reconnaissance du 3e commando[4].

La semaine précédant sa mort, il est blessé dans une péniche de débarquement à l'île d'Elbe, après avoir détruit un blockhaus dont le feu fauchait les hommes sur la plage, et après avoir anéanti sa batterie en renvoyant aux Allemands leurs propres grenades. Ayant perdu son sang en abondance, il est hospitalisé à Ajaccio, puis quitte de lui-même sa chambre pour rejoindre ses frères d’armes qui se préparent à débarquer en Provence[5],[6].

Au sein de la 9e division d'infanterie coloniale[7], il prend part à l'opération Dragoon, débarquant dans la nuit du avec les commandos d'Afrique[4]. Il se dirige alors vers Toulon, où son commando est assigné à la prise du fort du Coudon, occupé par la Kriegsmarine.

Le lundi , le lieutenant Girardon et le 3e commando y pénètrent par la face sud à l'aide d'une échelle trouvée sur place. Un combat s'engage au corps à corps dans la première enceinte, puis à la grenade dans les galeries souterraines. À 15 h 30, le commandant allemand du fort lance par fusée, à destination de batteries d'appui, le signal « tirez sur nous ».

Les obus fusants sont meurtriers pour les deux camps. Le lieutenant Girardon est tué, deux autres officiers sont blessés. Sur les 120 hommes de la Kriegsmarine qui occupaient le fort, six seulement s'en sortent indemnes. À 17 h, le fort du Coudon est reconquis[8],[9].

Bernard Girardon est inhumé à la nécropole nationale de Boulouris dans le Var (carré F, rang 1, tombe 1)[10].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Mémoire des hommes, « Seconde Guerre mondiale : Bernard Girardon, mort pour la France le 21-08-1944 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Base généalogique Roglo, « Bernard Girardon », page individuelle, avec photo, sur roglo.eu (consulté le ).
  3. Base généalogique Roglo, « Henri Girardon », sur roglo.eu (consulté le ).
  4. a b c et d MémorialGenWeb, « Girardon Bernard no 7203768 », sur memorialgenweb.org (consulté le ).  .
  5. (en) Jacques Robichon, The second D-Day, (OCLC 1195040807, lire en ligne), p. 94-95.
  6. Pascal Pochard Casabianca, « Ernest Bonacoscia,le benjamin corse du débarquement de Provence », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Union des blessés de la face et de la tête, « Domaine des Gueules cassées » [PDF], sur gueules-cassees.asso.fr, Sourire quand même, (consulté le ), p. 19.
  8. Lei sauto valat, « Le Coudon : Fort du lieutenant Girardon », sur lei-sauto-valat.com (consulté le ), p. 2-3.
  9. Anciens Cols bleus et Pompons rouges, « [Divers Navires amphibies] Les LST : message no 256 », sur anciens-cols-bleus.net (consulté le ).
  10. Mémoire des hommes, « Base des sépultures de guerre : Bernard Girardon, mort pour la France le 21-08-1944 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  11. Christian Corvisier, L'inventaire. Région sud, « Dossier d’œuvre architecture IA83002194 : fort Est du Coudon, dit fort Lieutenant-Girardon », sur dossierinventaire.maregionsud.fr, (consulté le ).
  12. Alain Daguzan (photographe), memorialgenweb, « Fort Lieutenant-Girardon : plaque commémorative », sur memorialgenweb.org, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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