Mathieu Joannis
Mathieu Joannis, né le à Paris, mort le à Saint-Maur (Val-de-Marne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Mathieu Joannis | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 68 ans) Saint-Maur (Val-de-Marne) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1771 – 1816 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
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États de service
modifierIl entre en service le , comme soldat au régiment de Monsieur, et le , il s’engage pour six ans au régiment provinciale de Paris. De 1779 à 1781, il fait les campagnes de l’armée d’Irlande. Il est nommé caporal le , et le , il obtient son congé par ancienneté.
Le , il est élu lieutenant de chasseurs dans la garde nationale active de Paris, et le , il passe avec son grade dans le 7e bataillon de volontaires de Paris, dont il est proclamé lieutenant-colonel commandant le 8 du même mois. Il fait les campagnes de 1792 et 1793, aux armées du Nord et des Ardennes. Prisonnier en l’an II, il ne rentre en France qu’à la fin de l’an III.
Replacé comme chef de bataillon dans la 41e demi-brigade de bataille, dont le 7e bataillon de volontaire de Paris fait alors partie, il sert en l’an IV à l’armée de l’Intérieur. Envoyé à l’armée d’Italie, il est destitué, par arrêté du Directoire du , par suite de faux rapports faits contre lui. Il est honorablement acquitté le , par le conseil de guerre de la 8e division militaire, et réintégré dans la plénitude de ses droits. Il est appelé au commandement du 2e bataillon auxiliaire de l’Aisne le , et il sert à l’armée du Rhin pendant les ans VII et VIII. Le , il passe par incorporation à la 42e demi-brigade de ligne, comme chef de bataillon à la suite. Le , il est confirmé dans son emploi, par un arrêté du premier Consul.
De l’an IX à l’an XII, il fait la guerre aux armées d’Helvétie et de Naples. Il est nommé major du 81e régiment d’infanterie de ligne le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il fait les campagnes de l’an XIII à 1809, en Italie, en Dalmatie, et à la Grande Armée. Il est promu colonel le , au 53e régiment d’infanterie de ligne, et il est grièvement blessé le , lors de la bataille de Wagram. Il est obligé de quitter le service actif. L’Empereur lui confie le commandement d’armes de Pérouse le . Mis en non activité en 1813, il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Saint-Maur.
Sources
modifier- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 450.
- « Cote LH/1367/12 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, tome 1, Paris, Maison Quantin, , p. 630.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 335.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)