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Nelson Épée

joueur français de rugby à XV et à sept

Nelson Épée, né le à Toulouse, est un joueur français de rugby à XV, international à sept. Il évolue actuellement au poste d'ailier au Stade toulousain.

Nelson Épée

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Fiche d'identité
Naissance (23 ans)
Toulouse (France)
Taille 1,74 m (5′ 9″)
Poste Ailier
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
2008-2016
2016-2021		 UA Saverdun
Stade toulousain
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a

2020-

2021-		 Rugby à sept
Stade toulousain
Rugby à XV
Stade toulousain
4 (10)[1]

2 (0)[1]
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b

2017
2018

2021

2021		 Rugby à XV
France -16
France -18
France -20 dev.
France -20
Rugby à sept
France
1 (0)
3 (10)
2 (5)
4 (20)[2]

33 (165)[3]

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 4 juin 2022.

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Biographie

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Jeunesse et formation

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Né à Toulouse[4], Nelson Épée possède des origines camerounaises[5]. Il grandit à Saverdun dans l'Ariège, où il commence à jouer au rugby, dans le club amateur local, l'UA Saverdun[6],[7].

Passé par le pôle espoirs de Toulouse et la sélection Midi-Pyrénées, Nelson Épée rejoint le centre de formation du Stade toulousain en cadets[6],[7],[8].

Il s'illustre d'abord avec le club toulousain en espoirs — où il remporte le titre national en 2021[9],[10] — et à l'occasion des divers évènements du Supersevens en 2020[6],[7] puis en 2021, notamment lors de l'étape à domicile, où il marque un doublé d'entrée lors de la victoire contre le Stade français, avant de terminer 3e du tournoi[11],[12].

Carrière en club

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Nelson Épée joue son premier match de Top 14 avec Toulouse le , étant titularisé par Ugo Mola pour la rencontre de la 13e journée en retard contre le Stade français[10],[13]. Ce match abouti à une victoire des Parisiens dans les arrêts de jeu, sur une pénalité de Joris Segonds, alors que les champions de France en titre sont dans le creux de la vague, enchaînant les défaites en championnat[14],[15]. Dans une rencontre plutôt cadenassée, le jeune Épée n'a pas particulièrement l'occasion de s'illustrer offensivement, sans toutefois démériter en défense et sur ses rares courses ballon en main[16],[17],[18].

Carrière en sélection

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Nelson Épée connaît toutes les sélections de jeunes françaises, des moins de 16 aux moins de 20 ans[6]. Jouant contre l'Italie avec les moins de 16 en 2017[19], il prend part au Championnat d'Europe des moins de 18 ans l'année suivante : marqueur du seul essai des siens lors de la défaite en préparation contre l'Italie[20], il marque encore en quart de finale contre la Roumanie[21], dans une compétition que les Bleus perdront finalement 8-3 en finale contre la Géorgie[22].

Déjà convoqué avec l'équipe de France de rugby à sept des moins de 18 ans à l'été 2019 pour le championnat européen (en)[23], il intègre ensuite la sélection senior dès l'automne 2019, prenant part à l'Oktoberfest Sevens (en)[7],[24].

En , il joue avec les moins de 20 ans développement lors d'une double confrontation victorieuse face à la Géorgie[25],[26], alors que le Tournoi est lui suspendu à cause de la pandémie de Covid-19 en Europe.

En 2021, il devient finalement international avec l'équipe de France des moins de 20 ans[7], prenant part au Tournoi des Six Nations retardé à l'été 2021[6],[27]. Le jeune Épée y est particulièrement en vue, marquant un total de 4 essais — dont un triplé contre l'Angleterre —, malgré une deuxième place jugée décevante lors de ce tournoi qui a lieu au pays de Galles, dans une période marquée par la pandémie de Covid, ayant conduit à l'annulation de plusieurs matchs et tournois mondiaux[9].

De retour dans l'équipe de France à sept à l'automne 2021, à l'aune de la reprise du circuit mondial[28], il fait partie des attractions majeures d'une sélection française qui joue les premières places lors des doubles étapes de Dubaï et d'Espagne, accumulant les essais spectaculaire, et totalisant une moyenne d'un essai par match après le tournoi de Séville[29],[30],[31],[32],[33],[34],[35],[2].

Style de jeu

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Ailier qui mise beaucoup sur ses capacités athlétiques, Nelson Épée est très tôt comparé à celui qui est alors la star de son club formateur : Cheslin Kolbe. Joueur de taille modeste, passé par le rugby à sept, poussant la ressemblance jusqu'à son apparence et son casque, c'est surtout son profil rugbystique qui alimente les comparaisons, les deux joueurs misant tous les deux beaucoup sur leur vitesse et appuis pour éliminer l'adversaire[6],[7],[9]. Le jeune ailier se voit même adoubé par le champion du monde lorsqu'il remporte le championnat espoirs en 2021[6],[9]. En 2021, alors que Kolbe vient de quitter Toulouse, Épée cite également Maxime Médard parmi ses modèles, l'international français faisant encore partie des cadres du club d'Ernest-Wallon lors de cette saison[11],[29],[36].

Chronométré à 38,2 km/h lors d'un stage de l'équipe de France à sept[11],[17],[29],[36], il l'a également été en dessous des 5 s 80 sur le 50 m au Stade toulousain[29].

Palmarès

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Décorations

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  Chevalier de la Légion d'honneur (décret du )[40]

Notes et références

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  1. ↑ a et b « Nelson Épée », sur itsrugby.fr (consulté le )
  2. ↑ a et b « Nelson Épée en sélection », sur itsrugby.fr (consulté le )
  3. ↑ « Nelson Épée », sur world.rugby (consulté le )
  4. ↑ « Nelson EPEE », sur stadetoulousain.fr (consulté le ).
  5. ↑ Maxime Raulin, « Rugby : Olivier Missoup nommé à la tête du Cameroun, Maxime Mermoz dans le staff », sur L'Équipe, (consulté le )
  6. ↑ a b c d e f et g Theo Fondacci, « Adoubé par Kolbe, qui est Nelson Epée, la dernière pépite du Stade Toulousain et des Bleuets ? », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  7. ↑ a b c d e et f Robin Lopez, « Nelson Epée, ancien joueur de l'UA Saverdun aujourd'hui au Stade Toulousain : "Parfois, Kolbe me donne des conseils" », La Dépêche,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  8. ↑ Baptiste De oliveira, « Passion Croisée #3 »  , Vie au Club, sur Association Stade Toulousain Rugby, (consulté le )
  9. ↑ a b c et d Tom Gagniare, « Nelson Epée : « Je veux tout faire pour jouer au Stade Toulousain » », Quinze Mondial,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ a et b « Stade Toulousain : face au Stade Français, c'est l'heure de Nelson Epée ! Le jeune Espoir longtemps couvé sera titulaire ce vendredi », La Dépêche, Toulouse, Haute-Garonne,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  11. ↑ a b et c Erwan Harzic, « Nelson Epée, le jeune toulousain vers un nouveau défi cette saison », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  12. ↑ Thibault Perrin, « Le Toulousain Nelson Epée casse les chevilles des Parisiens avec ses appuis de feu », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  13. ↑ « Première pour Nelson Épée (Toulouse) contre le Stade Français en Top 14 »  , sur L'Équipe, (consulté le )
  14. ↑ Lucas Bertolotto, « Résultat et résumé Toulouse - Stade Français, match en direct - Top 14 2021-2022, 13e journée Aller »  , sur L'Équipe, (consulté le )
  15. ↑ Julien Balidas, « Top 14 - Cinquième défaite de rang pour Toulouse, battu sur le fil par le Stade Français »  , sur France Bleu, Toulouse, (consulté le )
  16. ↑ Matthieu Gherardi, « Zoom. Top 14 : le jeune espoir du Stade Toulousain Nelson Epée a-t-il réussi son match ? C'était sa première, face au Stade Français », La Dépêche,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  17. ↑ a et b Philippe Lauga, « Nelson Epée: la nouvelle attraction arrière du Stade Toulousain », La Dépêche, Toulouse, Haute-Garonne,‎ (lire en ligne  , consulté le ) :

    « Chronométré à 38 km/h. Et les vidéos où il casse les hanches de ses adversaires sont de plus en plus nombreuses. Sa vitesse de pointe (il fut chronométré à 38 km lors d'un stage) est évidemment son atout principal. »
  18. ↑ (en) « Stade Toulousain vs Stade Francais Paris - Player Statistics - Top 14 Orange 2022 »  , sur ESPN, (consulté le )
  19. ↑ Marie-Charlotte Meoni, « France moins 16 ans : Festival de Sainte-Tulle »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  20. ↑ Pierre Baty, « Italie – France B moins 18 ans : 18-5 »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  21. ↑ Pierre Baty, « Italie – France B moins 18 ans : 18-5 », sur ffr.fr, (consulté le )
  22. ↑ Sylvain Muzeau, « France B – Géorgie moins 18 ans : 3-8 »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  23. ↑ Pierre Baty, « France 7 U18 : direction Gdansk »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  24. ↑ Sylvain Muzeau, « France 7 : Le groupe pour Oktoberfest »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  25. ↑ Sylvain Muzeau, « Match de préparation : France – Géorgie 42-5 »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  26. ↑ Sylvain Muzeau, « Match de préparation : France – Géorgie »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  27. ↑ Sylvain Muzeau, « Le groupe pour préparer le Tournoi des 6 Nations »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  28. ↑ Sylvain Muzeau, « Le groupe pour Elche »  , sur ffr.fr, (consulté le )
  29. ↑ a b c et d Erwan Harzic, « Entre France 7 et le Stade Toulousain, voici le phénomène Nelson Epée », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  30. ↑ Jérémy Fadat, « Toulouse, les ailes du désir », Midi Olympique,‎ (lire en ligne  , consulté le ) :

    « Enfin, présent au club pendant cette période de doublon, la sensation du circuit Sevens Nelson épée (20 ans) pourrait lui aussi venir alimenter la concurrence à l'aile dans les semaines à venir. »
  31. ↑ Thibault Perrin, « Equipe de France à 7. Les appuis inouïs et la vitesse folle de Nelson Epée ont mystifié les Fidji », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  32. ↑ Thibault Perrin, « Equipe de France à 7. Nelson Épée a encore cassé des genoux avec ses appuis monstrueux », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  33. ↑ Thibault Perrin, « Mister Nitro Nelson Epée mystifie les USA avec un triplé et France 7 file en demie ! », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  34. ↑ Clément Mazella, « Nelson Epée foudroie un Fidjien avec un cadrage-débordement de toute beauté »  , sur actu.fr, (consulté le )
  35. ↑ Simon Galinier, « Rugby à 7 : Le cassage de reins monumental de Nelson Épée (France) contre l'Espagne »  , sur actu.fr, (consulté le )
  36. ↑ a et b Yanis Guillou, « Épée, ascension à toute vitesse », Midi Olympique,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  37. ↑ Sylvain Muzeau, « France 7 masculin : Les Tricolores dans l'histoire ! », sur ffr.fr, (consulté le ).
  38. ↑ « https://www.ffr.fr/actualites/equipes-de-france/france-7-direction-los-angeles », sur ffr.fr (consulté le )
  39. ↑ « https://www.ffr.fr/actualites/equipes-de-france/les-groupes-pour-madrid », sur ffr.fr (consulté le )
  40. ↑ Décret du 23 septembre 2024 portant nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur

Liens externes

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