Nipmuck
Le nipmuck ou loup A est une langue algonquienne. La langue est éteinte.
Nipmuck | |
Pays | États-Unis |
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Région | New York |
Classification par famille | |
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Codes de langue | |
IETF | xlo
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ISO 639-3 | xlo
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Étendue | langue individuelle |
Type | langue éteinte |
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Le manuscrit de Mathevet
modifierLa langue a été conservée dans un unique manuscrit, seulement intitulé « Mots loups », qui se trouve à Montréal. L'auteur a été identifié comme étant un sulpicien, le père Jean-Claude Mathevet (1717-1781).
La langue est clairement une langue algonquienne de l'Est, mais son identification comme le lieu de la rédaction sont obscurs. Le terme « loup » était utilisé en Nouvelle-France pour désigner les Mahicans, puis, au XVIIIe siècle, l'ensemble des Algonquins, de Nouvelle-Angleterre et de Virginie[1].
Connaissance de la langue
modifierGordon Day qui a publié le manuscrit, avec un facsimilé, identifie les « Loups » comme étant les Pocomtucs du Massachusetts.
Cette opinion est rejetée par Holly S. Gustafson[2], qui identifie la langue comme étant le nipmuck, qui était parlé au centre du Massachusetts, jusqu'au fleuve Connecticut, à l'Ouest. Ses arguments sont linguistiques. Gustafson s'appuie notamment sur le fait que le manuscrit montre un réflexe /-l-/ du proto-algonquien /*-l-/, alors que les Pocumtucks étaient entourés de langues ayant un réflexe /-r-/. Exemples :
- nitankȣelima - je l'haïs
- ȣlangȣ - le soir
- kitȣlag - vaisseau
Notes et références
modifier- G. Day, cité
- Gustafson cité
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Gordon M. Day, The Mots loups of Father Mathevet, Ottawa, National Museum of Man, National Museums of Canada, coll. « Publications in Ethnology » (no 8),
- (en) Holly Suzanne Gustafson, A grammar of the Nipmuck language (M.A. Thesis), Winnipeg, Department of Linguistics, University of Manitoba, (lire en ligne)