Nourray

commune française du département de Loir-et-Cher

Nourray est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Nourray
Nourray
Église Notre-Dame de Nourray.
Blason de Nourray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Dominique Dhuy
2020-2026
Code postal 41310
Code commune 41163
Démographie
Gentilé Nourréens[1]
Population
municipale
122 hab. (2021 en évolution de +6,09 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 06″ nord, 1° 03′ 34″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 133 m
Superficie 12,17 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Nourray
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Nourray

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Brisse et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 57 en 1988, à 11 en 2000, puis à 8 en 2010.

Avec 109 habitants en 2017, la commune fait partie des 11 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Ses habitants s'appellent les Nourréennes et les Nourréens.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le dolmen des Tatonneries, classé en 1889, le polissoir du Petit Fontenail, classé en 1889, et l'église Notre-Dame de Nourray, classée en 1862.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune de Nourray se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 24,6 km de Blois[4], préfecture du département, à 8,5 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 15,3 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Crucheray (2,4 km), Lancé (2,7 km), Huisseau-en-Beauce (3,8 km), Saint-Amand-Longpré (4,5 km), Villerable (4,9 km), Sainte-Anne (5 km), Pray (6,2 km), Villiersfaux (6,5 km) et Villeromain (6,6 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[11].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[12].

L'altitude du territoire communal varie de 103 mètres à 133 mètres[13],[14].

Hydrographie

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La commune est drainée par la Brisse (3,518 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,28 km de longueur totale[15].

La Brisse, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Loir à Thoré-la-Rochette, après avoir traversé 5 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 681 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 12 km à vol d'oiseau[20], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune[Note 2].

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Nourray comprend une ZNIEFF[24] : les « Pelouses du Barbigault » (24,51 ha)[25].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Nourray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[7]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (99,9 %), forêts (0,5 %)[15].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[29],[30].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [32].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Nourray en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Nourray en 2016.
Nourray[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
Résidences principales (en %) 84,1 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 12,7 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Nourray est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[36],[37].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

Histoire

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Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités[40]. En Loir-et-Cher ce décret est interprété dans un sens très large et toutes les paroisses fiscales et tous les hameaux sont dotés d'une municipalité, ce qui conduit à des regroupements fin 1790[41]. Une première définition de la commune est faite avec l'article 8 de la constitution du qui dispose que « les citoyens français, considérés sous le rapport des relations locales qui naissent de leur réunion dans les villes et dans certains arrondissements du territoire des campagnes, forment des communes »[42]. Enfin le terme « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d'un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[42]. Ainsi la municipalité de Nourray devient formellement « commune de Nourray » en 1793[43].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Nourray est alors rattachée au canton de Saint-Amand et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Nourray est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Nourray, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[52] avec listes ouvertes et panachage[53]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[54].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1994 1997 Pierre Noulin - Maire
1997 mars 2001 Dominique Dhuy - Maire
mars 2001 mars 2008 Dominique Dhuy - Maire
mars 2008 En cours Dominique Dhuy[55],[56]   Agriculteur sur grande exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[57].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[58]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Crucheray qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [59].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune de Nourray ne dispose pas d'assainissement collectif[60].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

En matière de justice, Nourray relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 4], en évolution de +6,09 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1872 avec 235 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
231190195197191185180200191
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
192192218235228218209224222
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
216211192159175159165169173
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
169138112135140122107113116
2015 2020 2021 - - - - - -
115121122------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,9 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 56 hommes pour 57 femmes, soit un taux de 50,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,6 
6,7 
75-89 ans
9,8 
30,0 
60-74 ans
29,5 
16,7 
45-59 ans
13,1 
13,3 
30-44 ans
16,4 
16,7 
15-29 ans
11,5 
16,7 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

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Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Nourray selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 20 100,0 (100) 16 4 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 10 50,0 (11,8) 8 2 0 0 0
Industrie 1 5,0 (6,5) 1 0 0 0 0
Construction 1 5,0 (10,3) 1 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 6 30,0 (57,9) 5 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 4 20,0 (17,5) 3 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 10,0 (13,5) 1 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 50 % du nombre d'entreprises de la commune (10 sur 20), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 20 entreprises implantées à Nourray en 2016, 16 ne font appel à aucun salarié et 4 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[74]

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 13 en 1988 à 11 en 2000 puis à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 98 ha en 1988 à 200 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Nourray, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Nourray (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[75]
Nombre d'exploitations (u) 13 11 8
Travail (UTA) 21 20 21
Surface agricole utilisée (ha) 1 280 1 542 1 596
Cultures[77]
Terres labourables (ha) 1 274 1 535 1 592
Céréales (ha) 928 1127 931
dont blé tendre (ha) 316 535 252
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 107 129 67
Tournesol (ha) 218 s 212
Colza et navette (ha) 95 207 241
Élevage[75]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 527 122 418

.

Produits labellisés

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Sainte-maure-de-touraine.

La commune de Nourray est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] d'un produit[78] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[79])le Touraine[80].

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[81], le vin Val-de-loire[82], les volailles de l’Orléanais[83] et les volailles du Maine[84],[78].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Héraldique

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Les armoiries de Nourray se blasonnent ainsi :

D'azur au sautoir d'argent, cantonné en chef d'un croissant et flanqué de deux étoiles, le tout d'or, au noyer arraché du même brochant sur le tout.

Création J.P. Fernon (1994).

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  6. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Nourray" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Nourray" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Nourray" et "Montoire-sur-le-Loir" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Nourray ».
  8. « Communes les plus proches de Nourray »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. Carte de Nourray, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Liens externes

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