Oloron-Sainte-Marie
Oloron-Sainte-Marie (en béarnais Auloron e Senta-Maria ou Aulouroû) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
C'est le chef-lieu de l'arrondissement d'Oloron, couvrant le territoire montagnard du département formé par les vallées du Béarn et de la Soule.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune d'Oloron-Sainte-Marie se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 34 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Goès (1,3 km), Estos (1,7 km), Bidos (1,8 km), Précilhon (2,1 km), Ledeuix (2,7 km), Agnos (3,6 km), Gurmençon (4,3 km), Moumour (4,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Oloron-Sainte-Marie fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Communes limitrophes
modifierOloron-Sainte-Marie est limitrophe de 21 communes dont l'une par un quadripoint. Ledeuix est limitrophe en deux endroits autour de la commune d'Estos. Les communes limitrophes sont Agnos, Ance Féas, Arudy, Bidos, Buziet, Cardesse, Escot, Escout, Esquiule, Estos, Eysus, Goès, Gurmençon, Herrère, Ledeuix, Lurbe-Saint-Christau, Monein, Moumour, Ogeu-les-Bains, Précilhon et Bilhères.
Hydrographie
modifierLes terres de la commune sont arrosées[7] par le gave d'Oloron (affluent du gave de Pau) formé dans la ville par la confluence du gave d'Aspe et du gave d'Ossau et par certains de ces affluents : le Vert (et ses tributaires, les ruisseaux le Littos, Coste-Darré et Bélandre), les ruisseaux l'Auronce, l'Escou, la Mielle, le Laberou, de Lamiellotte, l'Arrigastou, l'Ascle, de Rachette et du Termy.
Des affluents du gave d'Aspe, les ruisseaux l'Ourtau (et son tributaire, le ruisseau de Laguns), Branas traversent également la commune.
Le ruisseau la Lèze, tributaire du Luzoué[8] et son affluent, le ruisseau l'Artigaus sont en outre présents sur le territoire de la commune.
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1964 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[14]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 2,2 | 4,4 | 6,1 | 9,9 | 13,1 | 15,2 | 15,1 | 12,3 | 9,3 | 5 | 2,7 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 6,9 | 7,6 | 10 | 11,7 | 15,4 | 18,5 | 20,6 | 20,7 | 18,2 | 14,8 | 10,1 | 7,6 | 13,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13 | 15,7 | 17,3 | 20,9 | 24 | 26,1 | 26,3 | 24,1 | 20,4 | 15,2 | 12,5 | 19 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 09.01.1985 |
−11,3 12.02.12 |
−9,2 06.03.1971 |
−2,5 04.04.1996 |
0,8 07.05.10 |
2,6 01.06.06 |
7,3 21.07.01 |
4,9 30.08.1986 |
2,3 25.09.02 |
−2,5 29.10.12 |
−9,3 23.11.1988 |
−10,1 25.12.01 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
26 28.01.1966 |
27,8 26.02.1994 |
29,6 30.03.1965 |
32,2 30.04.05 |
35,8 30.05.1996 |
38,4 30.06.1968 |
39,5 08.07.1982 |
40,6 04.08.03 |
38 07.09.1970 |
34,5 02.10.1985 |
27 27.11.1970 |
27 02.12.1985 |
40,6 2003 |
Précipitations (mm) | 122,6 | 103,3 | 106,7 | 138 | 123,7 | 101,6 | 82,3 | 93,1 | 96,6 | 117,7 | 137,4 | 118,2 | 1 341,2 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16],[Carte 1] :
- « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[17] ;
- le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 6] encore vivace[18] ;
- « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[19] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[21],[Carte 2] :
- le « bois du Bager » (2 758,51 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
- les « Crêtes et pentes du pic Mail Arrouy » (1 035,79 ha), couvrant 5 communes du département[23],
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[24] ;
et six ZNIEFF de type 2[Note 8],[21],[Carte 3] :
- le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[25] ;
- les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[26] ;
- les « massifs forestiers et landes de Bugangue et de Labaig » (1 406,14 ha), couvrant 5 communes du département[27];
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[28];
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[29];
- la « vallée de Barétous (bassin versant du Vert) » (15 909,85 ha), couvrant 8 communes du département[30];
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Oloron-Sainte-Marie est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Oloron-Sainte-Marie[Note 9], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est ville-centre[Note 10],[32],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est la commune-centre[Note 11],[2]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), prairies (12,9 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Voies de communication et transports
modifierTransports urbains
modifierLes transports urbains d'Oloron-Sainte-Marie se nomme la navette. La page Wikipédia Transports en commun d'Oloron-Sainte-Marie permet d'avoir les informations détaillées sur ce service de bus municipal.
Infrastructures routières
modifierLa route nationale N 134 parcourt la ville du sud au nord. Au sud, elle permet de rejoindre l'Espagne. Au nord-est, la route permet de rejoindre Pau. La route départementale D 936 se dirige vers le nord-ouest[6].
Desserte ferroviaire
modifierOloron-Sainte-Marie est desservie par une gare. Une unique ligne TER dessert cette gare. Voici les arrêts de cette ligne : Bedous - Sarrance - Lurbe-Saint-Christau - Bidos - Oloron-Sainte-Marie - Ogeu-les-Bains - Buzy-en-Béarn - Gan - Croix-du-Prince - Pau. Les trains en direction de Pau ont une fréquence de 8 fois par jour et les trains en direction de Bedous ont une fréquence de 7 fois par jour[36]. Le site de la gare est le suivant [1].
Transports interurbains
modifierLe réseau de transports interurbains en Pyrénées-Atlantiques est constitué de 13 lignes quotidiennes d’autocars gérées par la Région Nouvelle-Aquitaine et de 8 lignes d’autocars gérées par le Syndicat des Mobilités Pays Basque-Adour. Depuis Oloron-Sainte-Marie, la ligne 808 dessert les communes dans le nord-ouest jusqu'à Mauléon et la ligne 807 dessert les communes du sud jusqu'à La-Pierre-Saint-Martin[37].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune d'Oloron-Sainte-Marie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le gave d'Aspe, l'Ourtau, le Escou, la Mielle, le Vert, le Littos et l'Auronce. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1989, 1992, 1999, 2006, 2008, 2009, 2018 et 2021[40],[38].
Oloron-Sainte-Marie est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[41]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[42],[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[44]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[45].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 66,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[47].
Toponymie
modifierLe toponyme dont est issu Oloron apparaît pour la première fois sous la forme Iluro (sur une borne milliaire[48]). Iluro viendrait de l'aquitain ili (ville) et ur (eau) et est donc la « ville des eaux » car Oloron se trouve à la confluence de deux gaves[49]. Pour d'autres, son origine viendrait du basque ili berri (ville neuve)[50].
Puis il apparaît sous les formes civitas Lurunensium : Elarona et civitas Elloronensium : Elinia (notice des provinces[48]), Oloro civitas (506[48], concile d'Agde), Loron (1009[48], cartulaire de Saint-Sever), Elloreus (1073[48], inscription de Moissac), Holorna (vers 1080[48], cartulaire de Morlaàs), Eleron (XIe siècle[48], cartulaire de Bigorre[51]), Auloron et Auloroo (XIe – XIVe siècle[52], Anciens Fors), Oleron (1208[48], titres de Barcelone[53]), Olero (1212[48], synode de Lavaur), Pagus Oloronensis (1235[48], réformation de Béarn[54]), Sent-Grotz d'Oloron (1271[48], notaires d'Oloron[55]), Oleiron (1286[48], registres de Bordeaux[56]), Olaro (XIIIe siècle[48], chronique des Albigeois), Diœcesis Oleronensis (1289[57]), Oloronium (1290[48], titres de Béarn[58]), Oloroo (1343[48], notaires de Pardies[59]), Oron (XIVe[48], Jean Froissart, livre III), le Loron (1442[48], contrats de Carresse[60]) et Oleron (1801[61], Bulletin des lois).
Son nom béarnais est Auloron-Senta-Maria[62] ou Aulouroû-Sénte-Marie[63] [aw.lu.ˈru.e.ˌsen.tɔ.ma.ˈri.ɔ].
Le toponyme Sainte-Marie apparaît sous les formes Maria in Eleron (XIe siècle[48], cartulaire de Bigorre[51]), Sancta-Maria de Olorno (1215[48], cartulaire d'Oloron[64]), Nostre-Done de Lasee de Sancta-Maria et Nostre-Done de Lassee à Sente-Marie (1466[48], notaires d'Oloron[55]) et Sainte-Marie-Legugnon (depuis la réunion de Legugnon, du 14 avril 1841 au 18 mai 1858).
Le toponyme Legugnon apparaît sous les formes Lugunhoo (1375[48], contrats de Luntz[65]), Lugunhon (XIVe siècle[48], censier de Béarn[66]), Sanctus-Johannes de Legunhon et Sanctus-Petrus de Legunhon (respectivement 1612[48] et 1619[48], insinuations du diocèse d'Oloron[67]).
Faget est une ancienne commune qui s'est unie avant 1806[68], de même que Soeix, à Oloron.
Le toponyme Faget apparaît sous les formes Hospitale de Faget (1128[48], titres d'Aubertin[69]), Le Faget (1215[48], cartulaire d'Oloron[64]), Los Fagetz (1548[48], réformation de Béarn[54]) et Le Faget (1863[48], Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Le toponyme Soeix est mentionné en 980[48] (cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin[70]), et apparaît sous les formes Soeixs (XIe siècle[48], for d'Oloron[71]), Eixoes (1376[48], montre militaire de Béarn[72]), Soexs (1380[48], contrats de Luntz[65]), Soex (XIVe siècle[48], censier de Béarn[66]), Soeis et Sente-Lucie de Soeix (respectivement 1439[48] et 1467[48], notaires d'Oloron[55]), Soeyxs (1538[48], réformation de Béarn[54]) et Soueix (1620, insinuations du diocèse d'Oloron[67]).
Histoire
modifierPremières occupations humaines
modifierCréation romaine au Ier siècle de notre ère sur la voie du col du Somport, elle doit son nom, Iluro, aux peuples aquitains. Établie pour l'essentiel à Sainte-Marie sur la terrasse alluviale sur laquelle sera établie la future cathédrale, c'est aussi une citadelle dotée de remparts sur la butte de Sainte-Croix d'Oloron. Le promontoire de Sainte-Croix en est l'oppidum. En 506, Gratus, premier évêque connu assiste au concile d'Agde et devient saint Grat, dont la fête est aujourd'hui encore célébrée à l'automne.
Moyen Âge
modifierLes grandes invasions vont plonger l'histoire d'Iluro dans l'oubli[réf. nécessaire]. Mais vers 1058, il semblerait que quelques habitats aient subsisté car l'évêque Étienne de Lavedan s'installe sur la terrasse alluviale où se dresse encore une chapelle dédiée à la Vierge. En 1080, le vicomte Centulle V le Jeune vient bâtir la nouvelle ville d'Oloron (nom médiéval dérivé d'Iluro) sur l'ancien oppidum romain.
En ces temps médiévaux, aucun autre emplacement ne pouvait être plus sûr que ce promontoire bordé sur les côtés est-ouest par des cours d'eau. Ce vicomte incite les populations à venir résider et commercer à Oloron en instaurant des privilèges juridiques et économiques contenus dans l'acte de « poblacion » (ou peuplement), privilèges qui seront repris et renforcés en 1220 créant ainsi le For d'Oloron, le plus ancien du Béarn.
Entretemps, l'ancienne cité d'Iluro renaît de ses cendres et porte désormais le nom de sa cathédrale, Sainte-Marie.
Les descendants du vicomte s'employèrent à la construction des monuments à leur retour de la Reconquista ou des croisades. Cependant, en 1214, Gaston VI Moncade dut céder les terres de Sainte-Marie, puis plus tard, celles des villages environnants aux évêques, car il était compromis avec les Albigeois hérétiques.
En 1385, Oloron comptait 366 feux, Legugnon 11 et Sainte-Marie 85. Paul Raymond[48] note que Legugnon comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
On assiste alors à une séparation des deux parties : Oloron, ville vicomtale et Sainte-Marie, ville épiscopale, qui deviennent rivales durant huit siècles environ, Sainte-Marie demeurant économiquement dépendante d'Oloron. Au XIIIe siècle, profitant de la croisade des Albigeois, l'évêque obtient la seigneurie sur Sainte-Marie et son hameau de Saint-Pée ; Oloron fait élargir ses privilèges avec son for, puis se voit dotée d'une enceinte et de deux ponts. Aux XIVe siècle et XVe siècle, elle obtient droit de marché et de foires et sa croissance aboutit à la création de faubourgs. C'est bientôt la capitale économique du Béarn et de la Soule, grâce à son commerce de transit avec l'Espagne et à l'essor de son artisanat textile.
Époques modernes et contemporaines
modifierLes guerres de Religion puis la Révolution suspendent à deux reprises cette prospérité. La rivalité entre les deux villes ne prend fin qu'avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, en 1858 pendant le Second Empire, favorisant l'arrivée du chemin de fer en 1883 et la substitution de l'industrie à l'artisanat.
Du au , Oloron eut le statut de chef-lieu du département des Basses-Pyrénées que détenait Pau, qui avait succédé à Navarrenx.
Sainte-Marie-Legugnon a existé de 1841 à 1858. La commune est créée en 1841 par la fusion des communes de Legugnon et de Sainte-Marie. En 1858, elle fusionne avec la commune d'Oloron pour former la nouvelle commune d'Oloron-Sainte-Marie.
Héraldique
modifierBlasonnement :
D'argent à la vache de gueules, accornée, colletée et clarinée d'azur, surmontée d'une croisette tréflée du même.
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Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierLa commune est l'une des aires urbaines françaises, ensemble continu de communes constitué par un pôle urbain (agglomération offrant au moins 5 000 emplois) et par des communes adjacentes (la couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente active travaille dans le pôle urbain ou cette couronne.
La commune dispose d'un conseil des prud'hommes. Un peloton de gendarmerie de haute montagne est stationné sur son territoire.
Intercommunalité
modifierLa commune fait partie de quatre structures intercommunales[73] :
- la communauté de communes du Haut Béarn ;
- le syndicat AEP d'Ogeu-les-Bains ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de télévision d'Oloron-Vallée d'Aspe.
Oloron-Sainte-Marie accueille le siège de la communauté de communes du Haut-Béarn, ainsi que ceux du syndicat intercommunal du Haut-Béarn pour la collecte et le traitement des ordures ménagères, du syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents, du syndicat mixte du Haut-Béarn, et du syndicat mixte du Pays d’Oloron - Haut-Béarn.
Jumelages
modifierJaca (Espagne) depuis 1986[74], située dans la communauté autonome d'Aragon de l'autre côté des Pyrénées. Les liens historiques entre les deux cités sont très forts et aujourd'hui encore ils se manifestent en de multiples occasions tout au long de l'année. Jusqu'en 2005, les deux cités accueillaient à tour de rôle le festival international de folklore des Pyrénées.
Politique environnementale
modifierDans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[75].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[76],[Note 13].
En 2021, la commune comptait 10 616 habitants[Note 14], en évolution de −1,87 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie.
Économie
modifierL'économie oloronaise repose principalement sur deux entreprises prestigieuses :
- la confiserie Lindt & Sprüngli — fabrication de chocolat, en particulier des Pyrénéens —[78] (créée en 1924 sous le nom de Chocolat Rozan) ;
- Safran Landing Systems anciennement Messier-Bugatti-Dowty sur le site de Bidos, fabrication de trains d'atterrissage d'avions.
Mais Oloron est aussi connue comme étant la capitale du béret. Autrefois florissante, cette activité a subi de plein fouet la crise de l'industrie textile. Aujourd'hui, il ne reste qu'une entreprise de fabrication de bérets, Laulhère.
Le Centre d’activités économiques d’Oloron-Sainte-Marie dépend de la chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn.
La commune a également une activité fortement agricole (élevage, polyculture, maïs) et fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
modifierLa langue vernaculaire de cette commune est le béarnais. Les chanteurs du Faget d'Oloron sous la direction de Jean Abadie mettent en valeur le patrimoine chanté béarnais. Avec la collaboration du violoniste de free jazz Lades Neffous des Eaux-Bonnes qui transcrit, grave et arrange les chansons, Jean Abadie fait publier un recueil de 210 pages de chansons béarnaises, Sounque tau plase de canta, en 2014.
La ville a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en novembre 2006.
Festivals
modifierL'association Jazz à Oloron organise chaque année, le premier weekend de juillet, le festival Des Rives & Notes dans le but de promouvoir toutes formes de musiques dont le jazz et les musiques actuelles. Un tremplin pour les jeunes formations, des concerts gratuits et des animations au village du festival complètent cet événement musical du début d'été sur les bords du gave.
Le festival du film web amateur a eu lieu de 2003 à 2007 au printemps à Oloron-Sainte-Marie. Son objectif était de montrer sur grand écran les meilleurs courts-métrages amateurs diffusés sur Internet et de récompenser le talent et l'inventivité de leurs jeunes réalisateurs.
Le festival « Confluence des musiques et danses du monde », avait lieu tous les deux ans pour accueillir des artistes venus des quatre coins du monde afin de mélanger cultures et traditions. Il ne subsiste plus que les années impaires, en juillet à Jaca en Espagne, la structure oloronaise ayant fait faillite.
Le second weekend de juin, le salon du Livre sans frontières accueille les nouveautés littéraires.
Équipements culturels
modifierLa commune dispose d'un théâtre/salle de spectacles, l'espace culturel Pierre-Jéliote et d'un cinéma, le Luxor.
En 2010, la médiathèque intercommunale a reçu l'Équerre d'argent des prix d'architecture du Moniteur (architecte : Pascale Guédot)[79],[80].
La villa Bedat, ancienne fabrique de sandales, abrite le Centre d'art et des patrimoines et est le siège du Pays d'art et d'histoire des Pyrénées béarnaises.
Gastronomie
modifierOutre la fabrication de chocolats et ses Pyrénéens[78], la ville est renommée pour la pâtisserie le russe.
Les rousquilles d'Oloron, connues au siècle dernier[81], sont un peu tombées dans l'oubli.
En septembre a lieu la Garburade, championnat du monde de garbures[82].
Patrimoine civil
modifier- l'ancien hôtel de ville et prison[84], classé aux monuments historiques depuis 1987 ;
- les remparts ;
- le château de Legugnon[85] date du XVIe siècle ;
- l'immeuble[86] de la rue Pomone date du XVIIe siècle et est classé monument historique depuis 1943 ;
- le parc Pommé ;
- la maison du Patrimoine ;
- le Symposium de sculptures contemporaines.
Édifices religieux
modifier- La cathédrale Sainte-Marie, place de la Cathédrale ;
- l'église Sainte-Croix d'Oloron, place Abbé-Manjoulet[87] ;
- l'église Notre-Dame, place Gambetta, date de la fin du XIXe siècle ;
- l'église Saint-Pierre, chemin des Charois-au-Saint-Pée[88] date du XIXe siècle ;
- L'église Saint-Pierre, place Saint-Pierre ;
- L'église Sainte-Lucie de Soeix, rue Sainte-Lucie ;
- La chapelle du château de Légugnon, rue du Château-Abbatial ;
- l'ancien séminaire Sainte-Marie, rue Adoué, date du XVIIIe siècle et est inscrit aux monuments historiques depuis 1976 ;
- La chapelle Notre-Dame du Faget, au Faget ;
- La chapelle du Carmel, place Gambetta ;
- Le temple réformé, rue de la Fraternité ;
- l'église évangélique, rue Camou ;
- La salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Ambroise-Bordelongue ;
- La commune se situe sur la via Tolosane (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ;
Une sculpture de Pierre Castillou vient d'être érigée[Quand ?] près de la cathédrale Sainte-Marie.
La légende de saint Grat
modifierL'évêque d'Oloron mourut à Jaca au VIe siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte-Marie.
Équipements
modifierSports
modifier- En rugby, le Football club oloronais évolue en Fédérale 1 pour la saison 2013-2014.
- Structure artificielle d'escalade de niveau national (1600 m² de voies du 4 au 8C et une hauteur développée de 21 mètres). L'association "Le Mur" (escalade) est avec ses 500 adhérents[89], la plus importante association sportive de la ville. Son équipe de compétition est classée au 1er rang national féminin par la FFME en 2008[90].
- F.C.O football (couleur, bleu et blanc).
- F.C.O cyclisme (couleur, bleu et blanc).
- H.B.C.O handball (couleur orange et noir).
- F.C.O escrime.
- F.C.O Tennis.
- F.C.O Athlétisme.
- Oloron Natation 64.
- Centre Nautique Soeix Oloron.
- J.A.O basketball (couleur, bleu et blanc).
- Le Mur Centre Regional escalade : Manu Lopez est champion de France junior et vice-champion d'Europe junior.
- F.C.O karaté.
- F.C.O gymnastique.
- Club Alpin Français d'Oloron (activités cf. site : www.clubalpinoloron.fr).
- SCOVA (Ski Club Oloron Vallée d'Aspe).
Chaque année, la ville élit le meilleur sportif oloronais de l'année.
Oloron a été élue « ville la plus sportive de France 2002 ».
Éducation
modifierLa commune dispose de cinq écoles primaires, de deux écoles primaires privées catholiques (externat Notre-Dame et école Jeanne-d'Arc, enseignement bilingue espagnol), de trois collèges (collèges Tristan-Derême[91], des Cordeliers[92] et Saint-Joseph[93]), d'un lycée (lycée Supervielle[94]), d'un lycée privé catholique (Saint-Joseph[95]), de deux lycées professionnels (lycées Guynemer[96] et du IV-Septembre-1870) et d'un lycée d'enseignement professionnel agricole[97].
La commune possède une école Calandreta (Calandreta Auloronesa). La Calandreta, école laïque et gratuite où on parle béarnais, existe depuis 1981 à Oloron-Sainte-Marie. Elle accueille les enfants de la TPS (toute petite section à partir de 2 ans) jusqu'au CM2. Calandreta signifie alouette. Parallèlement, une école publique de la commune propose elle aussi un cursus en béarnais pour la moitié du temps scolaire, ce cursus public va également de la maternelle au CM2. Les deux cursus, calandreta et bilingue permettent ainsi au collège de poursuivre cet enseignement et cela jusqu'au lycée.
Espéranto
modifierEn 2016, la ville d'Oloron s'est portée candidate pour organiser les Jeux mondiaux de la paix de Juillet 2019, dont les seules langues de travail seront le français et l'espéranto[98].
Personnalités liées à la commune
modifierNées au XVIe siècle
modifierM. de Tréville, de son vrai nom Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville (ou de Troisville), officier français né à Oloron en 1598, lieutenant-commandant de la compagnie des Mousquetaires de la garde du roi, sous Louis XIII, Il a été immortalisé par Alexandre Dumas, dans son roman Les Trois Mousquetaires. Il est décédé le à Troisville-en-Soule, sa terre ayant été érigée en comté par la régente Anne d'Autriche.
Nées au XVIIIe siècle
modifier- Barthélemy-Jean-Baptiste Sanadon, évêque et député à la Convention, né le 5 février 1729 à Évreux (Eure) et décédé le 9 février 1795 à Oloron-Sainte-Marie.
- Paul-Marie Leroy, ingénieur français, né vers 1733 à Guyancourt (Yvelines) et décédé le 2 janvier 1795 à Oloron-Sainte-Marie. Son œuvre majeure est l’aménagement du chemin de la Mâture du Pact, en face du fort du Portalet, extraordinaire exploit technique pour l’époque, qui permit l’exploitation de la forêt du Pact de 1774 à 1778.
- Antoine Laa, homme politique né le à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) et mort le au même lieu.
- Charles Vincent Guirail, homme politique né en 1754 à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) et mort dans la même ville le .
- Pierre Bernard Palassou, naturaliste, géologue.
- Antoine Germain Labarraque (1777-1850), né à Oloron, dans la rue éponyme, pharmacien, inventeur de la liqueur de Labarraque, un antiseptique, qui est l'eau de javel.
Nées au XIXe siècle
modifier- Vastin Lespy (1817-1897), auteur d'une cinquantaine d'ouvrages (Grammaire et dictionnaire béarnais, Dictons et proverbes...). Il est enterré au vieux cimetière de Sainte-Croix dans la tombe de la famille « de Dufourcq/Galtier d'Auriac ».
- Auguste Larriu (1840-1925), notaire, compositeur et organiste de l'église Sainte-Croix.
- Louis Barthou (1862-1934), homme politique, président du Conseil et académicien, né à Oloron, dans la rue éponyme, fut assassiné à Marseille.
- Xavier Navarrot, poète chansonnier républicain, janvier 1799-décembre 1862.
- Anna Larroucau Laborde de Lucero (1864-1956), philanthrope d'Argentine, née au quartier Sainte-Croix, dame fondatrice de la Première société de bienfaisance de San Martín. Elle introduit les premiers pieds de vigne d'origine française dans la région de San Martín, à Mendoza, en Argentine.
- Pierre Bordes (1870-1943) : haut fonctionnaire et gouverneur général de l'Algérie, né à Oloron-Sainte-Marie.
- Jacques Dyssord (1880-1952), poète et écrivain. Une rue de la ville porte son nom.
- Jules Supervielle (1884-1960), poète, romancier et dramaturge, né à Montevideo en Uruguay, inhumé au cimetière d’Oloron[99].
- Tristan Derème, né à Marmande en 1889 et mort à Oloron-Sainte-Marie en 1941, est un poète français.
- Jean Mendiondou, homme politique français né le 25 juin 1885 à Oloron-Sainte-Marie et mort le 26 octobre 1961 à Anglet.
- Marguerite Laborde (1880-1973), femme de lettres connue sous son nom de plume Andrée Béarn, devenue en 1911 comtesse de Casa Dávalos (es) par son mariage avec le grand artiste catalan Alexandre de Riquer, mère de Jean de Riquer. Une rue de la ville porte son nom.
- Ketty Lapeyrette (1884-1960), cantatrice (contralto) française, y est née.
Nées au XXe siècle
modifier- René Guy Cadou, poète français, séjourna à Oloron-Sainte-Marie lors de la bataille de France en 1940 pour y être soigné.
- André S. Labarthe, critique, producteur, réalisateur et scénariste français né le 18 décembre 1931 à Oloron-Sainte-Marie.
- Jean Laffitte, y est né le 5 mai 1952, évêque français, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille.
- Alain Maleig, né le 10 juillet 1952 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV, sélectionné en équipe de France et jouant au Stadoceste tarbais ;
- Bernard Becaas, coureur cycliste français, né le 23 mai 1955 à Oloron-Sainte-Marie et décédé le 25 août 2000 à Lasseube.
- Carlos Alvarado Larroucau, écrivain franco-argentin, de famille oloronaise apparentée à l'écrivaine oloronaise, Andrée Béarn (Marguerite de Riquer, née Laborde, comtesse de Davalos).
- Michel Clémente, né le 3 novembre 1955 à Oloron-Sainte-Marie, ancien joueur de rugby à XV, sélectionné en équipe de France et jouant au FC Oloron.
- Jean-Philippe Margueron, général d'armée né le 30 octobre 1956 ;
- David Laperne, joueur français de rugby à XV, né le 13 septembre 1972 à Oloron-Sainte-Marie ;
- Fabien Béziat, né à Oloron-Sainte-Marie, réalisateur et scénariste français ;
- Antoine Vignau-Tuquet né le 27 juillet 1981 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV et à sept français qui évolue au poste d'arrière, centre ou demi d'ouverture au sein de l'effectif du Stade montois ;
- Guillaume Bergos, né à Oloron-Sainte-Marie le 2 octobre 1983, joueur de rugby à XV évoluant au poste de pilier ;
- Stéphan Vitalla, né le 23 mars 1984 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV évoluant au poste de talonneur ;
- Sébastien Tillous-Borde, né le 29 avril 1985 à Oloron-Sainte-Marie, joueur international de rugby à XV évoluant au poste de demi de mêlée au Rugby club toulonnais ;
- Gaëtan Belaud, né en 1986 à Oloron-Sainte-Marie, footballeur professionnel ;
- Jena Lee, de son vrai nom Sylvia Garcia, née au Chili en 1987, est une chanteuse française qui a grandi à Oloron-Sainte-Marie après son adoption ;
- Camille Lopez, né le 3 avril 1989 à Oloron-Sainte-Marie, joueur de rugby à XV international évoluant au poste de demi d'ouverture ;
- Jean Abadie dirige les Chanteurs du Faget depuis 1966, il fait publier ses chansons avec le livre "sounque tau plase de canta", avec les musiques de Henri Ladousse, de Manex Pagola et de lui-même, les arrangements et gravure de musique de Lades Neffous, avec l'aide de Jean Louis Bergerot.
- Jean de Riquer (1912-1993), artiste peintre et graveur, résistant (déporté au camp de concentration de Dachau), explorateur (membre des Expéditions polaires françaises - Missions Paul-Emile Victor). Une rue de la ville porte son nom et celui de son père Alexandre de Riquer.
- Michel Naudy (1952-2012) est un journaliste (il figure en 1988 parmi les fondateurs de la revue Politis, dont il est un temps rédacteur en chef) et homme politique français.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Oloron-Sainte-Marie comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Oloron-Sainte-Marie », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Oloron-Sainte-Marie et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- Notice du Sandre sur Oloron-Sainte-Marie
- Noté Luzouré par le Sandre
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- Cartulaire de Bigorre - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Paul Ourliac et Monique Gilles, Les Fors Anciens de Béarn, Paris, Editions du CNRS, .
- Titres publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Extrait des registres de Bordeaux, publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Histoire de France, volume XXI, page 544 - Citée par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Notaires de Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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- Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Faget », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
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- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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- « le château de Legugnon », notice no PA00125262, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'immeuble de la rue Pomone », notice no PA00084468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « l'église Sainte-Croix », notice no PA00084465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « l'église Saint-Pierre », notice no IA64000621, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Source : association LemUr
- Classement par club féminin FFME 2008
- Site du collège Tristan Derême
- Site du collège des Cordeliers
- Site du Collège
- Site du lycée Jules Supervielle
- Site du Lycée
- Site du lycée Guynemer
- Site du lycée d'enseignement professionnel agricole
- http://www.jeuxmondiauxdelapaix.com/index.htm
- Le Monde, 29 avril 2009, p 2
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron
- Église Sainte-Croix d'Oloron
- Festival du film web amateur
- Liste des évêques d'Oloron
- Route nationale 618a
- Route nationale 134
- Route nationale 636
- Autoroute française A650
- Ligne Pau - Canfranc
- Ligne Toulouse-Bayonne
- TER Aquitaine
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie