Pétain (film)
Pétain est un film français réalisé par Jean Marbœuf en 1993, d'après le livre de Marc Ferro.
Réalisation | Jean Marbœuf |
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Scénario |
Marc Ferro Jean Marbœuf Jean-Pierre Marchand Alain Riou |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Mod Films France 2 Cinéma La Compagnie Audiovisuelle Phénix |
Pays de production | France |
Genre | Historique, biopic |
Durée | 132 minutes |
Sortie | 1993 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierCe film retrace la vie du maréchal Pétain, à partir de 1940, jusqu'à son dernier entretien avec Pierre Laval à Sigmaringen. Parallèlement à cette vie, le film s'intéresse à François, cuisinier dans un hôtel de Vichy, sa femme, bonne dans le même hôtel, et leur ami Bergaugnon, groom dans cet établissement. Tiraillés entre le gaullisme, le communisme et le pétainisme, ils finiront dans des camps opposés.
Fiche technique
modifierSource : IMDb, sauf mention contraire
- Réalisateur : Jean Marbœuf, Thierry Binisti (assistant)
- Scénaristes : Marc Ferro, Jean Marbœuf, Jean-Pierre Marchand et Alain Riou
- Producteurs : Yves Dutheil et Jacques Kirsner
- Musique du film : Georges Garvarentz
- Directeur de la photographie : Dominique Bouilleret
- Montage : Anne-France Lebrun
- Création des décors : Jérôme Clément
- Création des costumes : Odile Sauton
- Coordinateur des cascades : Claude Carliez
- Sociétés de production : Mod Films, France 2 Cinéma, La Compagnie Audiovisuelle Phénix
- Format : couleur - son Dolby Digital
- Pays d'origine : France
- Genre : Historique et biopic
- Durée : 132 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
modifier- Jacques Dufilho : Maréchal Philippe Pétain
- Jean Yanne : Pierre Laval
- Jean-Pierre Cassel : Hans Roberto
- Jean-Claude Dreyfus : Dumoulin
- Antoinette Moya : Eugénie Pétain
- Julie Marboeuf : Colette
- Clovis Cornillac : François
- Pierre Cognon : Bergaugnon
- Christian Charmetant : Ménétrel
- Roger Dumas : Bonhomme
- André Penvern : Alibert
- Éric Prat : Jacques Doriot
- Jean-François Perrier : Gillouin
- Denis Manuel : Paul Reynaud
- François Aragon : Le prédicateur
- Michel Modo : Pierre Pucheu
- Noël Simsolo : Fernand de Brinon
- Ludwig Haas : Adolf Hitler
- Vincent Grass : Georges Mandel
- Jean-Pierre Hutinet : Marcel Déat
- Pierre Aussedat : Hervé
- Christian Auger : Jean Giraudoux
- Jacques Bellay : le chef contrôleur
- Gérard Beaume : la journaliste
- René Bourdet : Desfourneaux
- Philippe Brigaud : Général Laure
- Götz Burger : Otto Abetz
- Jacques Chailleux : Boudot
- André Charrondière : le député
- Marie Chaudagne : Denise
- Fabienne Chaudat : Bella
- Pierre Court : Charles Roux
- Catherine D'At : Judith
- André Debaar : Lebrun
- Max Desrau : Huntzinger
- Bill Doherty : English Spa Bather
- Nicolas Donato : Chautemps
- Étienne Draber : Barthélémy
- Philippe Dusigne : l'écrivain
- Tobias Engel : Renthe-Flinck
- Violeta Ferrer : la mère Bergaugnon
- Vincent Gauthier : René Bousquet
- Daniel Gidon : l'inspecteur
- Jean-Luc Guitton : Michel Grenier
- Patrick Hervier : Barker
- Jean Labond : le vieil homme
- Daniel Léger : Cocurat
- Laurence Lignères : Mme Laval
- Jacques Mignot : Peyrouton
- Georges Montant : Léon Blum
- Joseph Moreau : un représentant du gouvernement
- Max Morel : Joseph Darnand
- Laurent Nicolas : le machiniste
- Olivier Pajot : Roland de La Guillottière
- Fernand Paris : un employé de Léon
- Luc Palun : le député du Sud-Ouest
- Jean-Louis Perrier : l'annonceur de l'assassinat
- Roger Perrinoz : Martin
- François Sayad : Darlan
- Samir Siad : Antonio
- Pierre Soulard : policier Bousquet
- Richard Syzbura : Jeanneney
- Thierry Theoleyre : Georges
- André Thorent : Weygand
- Frédérique Tirmont : Hélène de Portes
- Jacques Bourgaux : Baudouin
- Michel Tixeront : André
- Dominique Valeur : Eve
- Séverine Vincent : Lisette
- Roger Vonmeurs : l'ambassadeur des États-Unis
- Claude Weyl : Mme Manceau
- Pascal Brunner : Général Charles de Gaulle (voix)
- Roger Planchon : Narrateur (voix)
Réception critique
modifierPour Éric Conan de L'Express malgré quelques inexactitudes, la vérité historique est respectée. Il regrette néanmoins que le film se termine sur « une sentence fausse et imbécile », selon laquelle « le pétainisme n'a jamais été jugé. »[1] Le Monde est beaucoup plus sévère. Pour le quotidien, le film est « une évocation sans profondeur du régime de Vichy ». Critiquant « la faiblesse des idées et la mollesse de la mise en scène », il lui reproche de ne savoir ce qu'il veut raconter, ni pourquoi, ni comment. Le résultat serait « chagrinant et pitoyable »[2].
Autour du film
modifierAnachronismes
modifier- La chanson Maréchal, nous voilà ! est chantée dès l'accession de Pétain au pouvoir, en 1940, alors qu'elle ne fut créée qu'en 1941.
Notes et références
modifier- Éric Conan, Pétain, le film, lexpress.fr, 29 avril 1993
- UN " PETAIN " CHAGRINANT ET PITOYABLE Autour du maréchal et de Laval, une évocation sans profondeur du régime de Vichy PÉTAIN de Jean Marboeuf, lemonde.fr, 7 mai 1993
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :