Pamela Brûlart de Sillery

Pamela Brûlart de Sillery, née en 1773 et morte en 1831, est la fille illégitime[1] de Philippe d’Orléans et de Félicité de Genlis.

Pamela Brûlart de Sillery
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Louis-Philippe d'Orléans ou Guillaume de Brixey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Félicité de Genlis ou Mary Sims (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Edward FitzGerald (à partir de )
Joseph Pitcairn (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Edward Fox Fitzgerald (d)
Pamela Campbell (en)
Lucy FitzGerald (d)
Helen Pitcairn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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La mère de Pamela[2] envoie sa fille en Angleterre. Préceptrice des enfants de Philippe d’Orléans, elle la fait revenir en France prétextant qu'une jeune Anglaise serait d'un grand secours pour les enfants du duc d’Orléans dans l'apprentissage de cette langue.

La jeune Pamela est élevée avec les enfants de Philippe d’Orléans à qui elle ressemble beaucoup. Officiellement, elle est considérée comme une petite orpheline adoptée par la généreuse gouvernante. Lorsqu'elle eut atteint sa quatorzième année, elle était devenue une gracieuse jeune fille, admirée par tous les hommes politiques qui se rendaient dans les salons du duc d'Orléans.

Camille Desmoulins la courtisait et Bertrand Barère se montrait très prévenant envers elle. En 1791, celui-ci fut nommé tuteur de Pamela.

Le , elle épouse Lord Edward FitzGerald, fils cadet du duc de Leinster. Après le décès de son époux en 1798, ruinée, pourchassée par les autorités anglaises, elle trouve refuge en Allemagne et s’installe à Hambourg.

Dans cette ville, elle retrouve Félicité de Genlis. Mais la mère et la fille ne s'entendirent pas et finirent par se séparer complètement. Quelques années plus tard, Pamela se remaria, puis divorça, et revint s’installer à Paris.

La fin de sa vie fut triste et solitaire, accablée par la déception.

Marie Lafarge est la petite-nièce de Pamela.

  1. Évelyne Lever, Philippe Égalité, Fayard 1996 p.201-203
  2. Sa mère lui a donné ce prénom, emprunté au roman Paméla ou la Vertu récompensée de Samuel Richardson, très en vogue à cette époque.

Sources

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  • Jules Michelet, Histoire de la Révolution, Paris, E. Flammarion, 1893.

Liens externes

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