Parti d'action citoyenne
Le Parti d'action citoyenne (en espagnol : Partido Acción Ciudadana, abrégé en PAC) est un parti politique du Costa Rica fondé en . Il se situe au centre, avec des courants social-démocrates et conservateurs. Il est parfois décrit comme populiste, avec une volonté de s'opposer aux partis politiques traditionnels et à la corruption[1].
Parti d'action citoyenne (es) Partido Acción Ciudadana | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Présidente | Fabián Solano Fernández |
Fondation | |
Siège | Casa Ciudadana, San Pedro, San José |
Secrétaire général | Gonzalo Coto Fernández |
Positionnement | Centre |
Idéologie | Attrape-tout Conservatisme Social-démocratie |
Affiliation internationale | Alliance progressiste |
Couleurs | Or et rouge |
Site web | pac.cr |
Représentation | |
Députés | 0 / 57 |
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Histoire
modifierDirigé par Ottón Solís Fallas, le PAC milite essentiellement contre la corruption et en faveur d'un plus grand investissement des citoyens dans la vie politique du pays. Il a également mené une vigoureuse campagne contre la ratification de l'Accord de libre-échange entre l'Amérique centrale, les États-Unis d'Amérique et la République dominicaine.
Sur le plan électoral, le PAC s'est immédiatement imposé comme l'une des principales forces politiques du pays, Ottón Solís Fallas obtenant 26 % des voix à l'élection présidentielle de 2002, puis 39,8 % en 2006. De nouveau candidat en 2010 sous les couleurs du Front électoral patriote progressiste, il obtient 25,2 % des voix. Aux élections législatives organisées simultanément, le PAC arrive en deuxième position avec 17,7 % des voix et 11 sièges, contre 25,3 % et 17 sièges en 2006.
Le , lors du second tour de l'élection présidentielle costaricienne de 2014, Luis Guillermo Solís, membre de ce parti, est élu président de la république du Costa Rica avec 77,0 % des voix et entre en fonction le de la même année. Élu principalement sur la promesse de s'opposer au traité de libre-échange avec les États-Unis, il souligne son intention de continuer à faire du Costa Rica une économie ouverte aux marchés et aux investissements étrangers, tout en s'efforçant d'éviter l'accroissement des inégalités sociales[1].
Quatre ans plus tard, c'est Carlos Alvarado qui est élu à son tour président et succède à Luis Guillermo Solís le .
En revanche, lors de la présidentielle de 2022, le candidat du PAC, Welmer Ramos González, ministre des Finances de 2014 à 2017, est éliminé dès le premier tour.
Résultats électoraux
modifierÉlections présidentielles
modifierÉlection | Candidats | Premier tour | Second tour | Résultats | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
2002 | Ottón Solís Fallas | 400 861 | 26,19 | 3e | ||
2006 | Ottón Solís Fallas | 646 382 | 41,11 | 2e | ||
2010 | Ottón Solís Fallas | 478 877 | 25,06 | 2e | ||
2014 | Luis Guillermo Solís | 629 866 | 30,64 | 1 276 287 | 77,76 | 1er |
2018 | Carlos Alvarado | 439 388 | 21,66 | 1 293 668 | 60,66 | 1er |
2022 | Welmer Ramos González | 13 803 | 0,66 | 10e |
Élections législatives
modifierÉlection | Députés | ||
---|---|---|---|
Voix | % | Élus | |
2002 | 334 162 | 22,0 | 14 / 57 |
2006 | 409 030 | 25,3 | 17 / 57 |
2010 | 334 636 | 17,6 | 11 / 57 |
2014 | 480 969 | 23,5 | 13 / 57 |
2018 | 321 203 | 16,3 | 10 / 57 |
2022 | 44 632 | 2,1 | 0 / 57 |
Notes et références
modifier- (es) Álvaro Murillo, « El opositor Luis Guillermo Solís logra un triunfo contundente en Costa Rica », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne)
Lien externe
modifier- (es) Site officiel