Portail:Poésie
Il y a actuellement 15 393 articles liés au portail.
Histoire et genres
Œuvres, auteurs
Techniques et études
Jorge Enrique Isaacs Ferrer, né le à Cali et mort le à Ibagué, est un écrivain et poète colombien. Surtout connu pour son roman María, il a également été soldat, politicien et explorateur scientifique. Il est considéré comme un des auteurs les plus significatifs du XIXe siècle en Amérique latine.
Alors qu'il est soldat dans un conflit opposant les conservateurs aux libéraux, Jorge Isaacs fait la connaissance du poète Gregorio Gutiérrez González et commence alors à écrire des poésies. Par la suite, il fait découvrir ses manuscrits au groupe littéraire « El Mosaico », qui éditera trente de ses compositions poétiques. En 1864, il commence à écrire son roman María, qui est publié trois ans après et devient une des œuvres les plus notables du romantisme de la littérature espagnole.
En plus de son activité littéraire, Jorge Isaacs s'engage en politique. Il est d'abord représentant à la Chambre pendant quelques années avant d'occuper le poste de consul au Chili entre 1871 et 1872. Alors qu'il est membre de l'aile radicale du parti libéral, il élabore les stratégies à développer au sein de l'enseignement. En effet, pour les libéraux, l'analphabétisme et l'ignorance empêchent la formation du citoyen, la réalisation d'une démocratie, le progrès et la paix. Cependant, ses activités politiques et au sein de l'Éducation sont sources de désillusions et d'échecs…
« Avoir peu de parents, moins de train que de rente,
Et chercher en tout temps l’honnête volupté,
Contenter ses désirs, maintenir sa santé,
Et l’âme de procès et de vices exempte ;
À rien d’ambitieux ne mettre son attente,
Voir ceux de sa maison en quelque autorité,
Mais sans besoin d’appui garder sa liberté,
De peur de s’engager à rien qui mécontente ;
Les jardins, les tableaux, la musique, les vers,
Une table fort libre et de peu de couverts,
Avoir bien plus d’amour pour soi que pour sa dame,
Être estimé du Prince, et le voir rarement,
Beaucoup d’honneur sans peine et peu d’enfants sans femme,
Font attendre à Paris la mort fort doucement. »
Nicolas Vauquelin Des Yveteaux
Ce poème s'affiche de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.
- « Les sanglots longs — Des violons — De l’automne — Blessent mon cœur — D’une langueur — Monotone. », les premiers vers du poème « Chanson d'automne » de Paul Verlaine furent utilisés, de manière légèrement tronquée, pour avertir le réseau de résistance VENTRILOQUIST de l'imminence du débarquement allié, en juin 1944.
- Paul Verlaine et Arthur Rimbaud furent amants.
- Jean Anouilh a également écrit des fables.
- Un coup de dés jamais n'abolira le hasard est un poème de Stéphane Mallarmé (1842 - 1898). C'est l'un des premiers poèmes typographiques français.
Ces annonces s'affichent de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.