Réalville

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Réalville, connu sous la Révolution sous le nom de Garde-Mont[1], est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Réalville
Réalville
Place des Arcades.
Blason de Réalville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy caussadais
Maire
Mandat
André Mourgues
2020-2026
Code postal 82440
Code commune 82149
Démographie
Gentilé Réalvillois
Population
municipale
1 863 hab. (2021 en évolution de −1,38 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 56″ nord, 1° 28′ 49″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 210 m
Superficie 25,09 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Aveyron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Réalville
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Réalville
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Réalville
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Réalville
Liens
Site web www.realville.fr/

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Lère, un bras de la Lère, le ruisseau de Cousteil, le ruisseau de mirabel, le ruisseau de Paris et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Réalville est une commune rurale qui compte 1 863 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Réalvillois ou Réalvilloises.

Géographie

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Localisation

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Cette commune est située dans le Quercy, sur la Lère, et sur la route nationale 20.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Albias, Bioule, Caussade, Cayrac, Mirabel et Saint-Vincent-d'Autéjac.

Communes limitrophes de Réalville[2]
Saint-Vincent-d'Autéjac
Mirabel   Caussade
Albias Cayrac Bioule

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Réalville.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, la Lère, un bras de la Lère, le ruisseau de Cousteil, le ruisseau de mirabel, le ruisseau de Paris, un bras de la Lère, le ruisseau de Bergayré, le ruisseau de Catou, le ruisseau de Fonsac, le ruisseau de la tounarde, le ruisseau de Martel, le ruisseau de Patau, le ruisseau de Patau, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bioule », sur la commune de Bioule à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[16].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[18], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[20] : la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[20] : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[22].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Réalville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,1 %), terres arables (31,1 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (4,2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La ligne 203 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Rodez[24].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Réalville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Lère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1993, 1995, 1999, 2001 et 2019[28],[25].

Réalville est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[29].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Réalville.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 800 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 800 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 1998, 2003, 2008, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 7] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[35]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].

Toponymie

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Le nom Réalville vient du latin « Regalis villa » signifiant « ville royale » ou « ville du roi ».

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Garde-Mont[37].

Ses habitants sont appelés les Réalvillois[38].

Histoire

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Cette ville fut fondée par le roi Philippe le Bel et bâtie au lieu de Gardemont ; elle remplaça celle qui existait à Almont qui fut alors démolie et dont les matériaux servirent en partie à l'édification de la ville nouvelle. Philippe le Bel donna à Réalville la Charte des Coutumes par un arrêt daté de Poissy en , date considérée comme celle de la fondation de la ville.

De 1939 à 1940, un camp d'internement a été établi sur le territoire communal, accueillant les 533e et 534e Groupements de travailleurs étrangers, Compagnie de travailleurs étrangers jusqu'en .

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1836   Antoine Lafon    
         
mars 1989 mars 2001 Jean-Paul Vives    
mars 2001 mars 2008 Claude Bonnefoi    
mars 2008 2020 Jean-Claude Bertelli DVD Vétérinaire retraité, conseiller départemental
2020 En cours André Mourgues    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40]. En 2021, la commune comptait 1 863 habitants[Note 8], en évolution de −1,38 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5002 7202 7242 7323 0303 0213 0293 0762 576
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8911 8151 7281 6621 6211 4301 3981 3771 357
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3481 3731 3611 0831 0761 1091 0711 1461 215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2651 3021 4331 4211 4751 5411 7351 7251 849
2015 2020 2021 - - - - - -
1 8891 8651 863------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 797 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 945 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 910 [I 5] (20 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 9,6 % 11,2 % 11,1 %
Département[I 8] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 131 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (65,5 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 343 emplois en 2018, contre 350 en 2013 et 389 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 747, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 11].

Sur ces 747 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 137 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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143 établissements[Note 11] sont implantés à Réalville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 143 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
23 16,1 % (9,6 %)
Construction 25 17,5 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
42 29,4 % (29,7 %)
Information et communication 2 1,4 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 5 3,5 % (3,4 %)
Activités immobilières 4 2,8 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 10,5 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
18 12,6 % (13,6 %)
Autres activités de services 9 6,3 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (42 sur les 143 entreprises implantées à Réalville), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • SARL Caribou TG, fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. (2 191 k€)
  • A2Ms, mécanique industrielle (1 777 k€)
  • Boucherie Pinto, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (1 182 k€)
  • Novacis, ingénierie, études techniques (1 144 k€)
  • Chaussures Patrick Faure, commerce de détail de la chaussure (232 k€)

Agriculture

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La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 80 63 48 33
SAU[Note 14] (ha) 1 762 1 686 1 612 1 384

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 80 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 63 en 2000 puis à 48 en 2010[45] et enfin à 33 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 762 ha en 1988 à 1 384 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 42 ha[45].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Son blasonnement est : D'azur aux trois fleurs de lys d'or.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Réalville » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Réalville ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Réalville » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources

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