Rouilly-Saint-Loup

commune française du département de l'Aube

Rouilly-Saint-Loup est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Rouilly-Saint-Loup
Rouilly-Saint-Loup
Mairie de Rouilly-Saint-Loup.
Blason de Rouilly-Saint-Loup
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Jean-Marie Castex
2020-2026
Code postal 10800
Code commune 10329
Démographie
Gentilé Lupiruliens, Lupiruliennes
Population
municipale
528 hab. (2021 en évolution de −0,56 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 48″ nord, 4° 09′ 04″ est
Superficie 11,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Rouilly-Saint-Loup
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Rouilly-Saint-Loup
Liens
Site web www.rouilly-saint-loup.fr

Géographie

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Topographie

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Rouilly dérive du gentilice Rullius[1].

Pour différencier les écarts sont apparus les Petit-Rouilly qui donnait Rouillerot, l'adjonction de Saint-Loup marquant l'attachement à l'abbaye éponyme.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Barse, le canal de Saint Julien, la Rance, le Rigoulot, un bras de la Barse, le canal 01 du Champ Brûlé, le cours d'eau 01 des Anglées et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].

La Barse, d'une longueur de 50 km, prend sa source dans la commune de Puits-et-Nuisement et se jette dans la Seine à La Chapelle-Saint-Luc, après avoir traversé 17 communes[3].

 
Réseau hydrographique de Rouilly-Saint-Loup[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Champ de la Chapelle (2,1 ha) et les Mazées (1,2 ha)[Carte 1],[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 707,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Rouilly-Saint-Loup est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,8 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (6,8 %), prairies (4,6 %), eaux continentales[Note 4] (2,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Des traces d'habitation gauloise furent attestées par la découverte d'une tombe qui fut découverte et détruite par la construction du pont de chemin de fer en 1853, des cercueils romains et médailles au lieu-dit Pré-Guerrier.

Les premiers seigneurs étaient les comtes de Troyes qui firent des donations à l'abbaye de Saint-Loup pour une grange et une autre dite la Bretonnière, l'abbaye de Montier-la-Celle pour une maison et 128 arpents de terre et au chapitre de Saint-Étienne. La commanderie de Troyes avait aussi des possessions à Rouilly.

En l'an III furent réunies plusieurs communautés en celle de Rouilly.

Politique et administration

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C'est une commune qui dépendait en 1789 de l'intendance de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes, du bailliage ducal d'Aumont..

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 M. Jean-Pierre Marty[17]    
mars 2014 En cours M. Jean-Marie Castex
Réélu pour le mandat 2020-2026[18]
DVG Professeur des écoles
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 528 habitants[Note 5], en évolution de −0,56 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
171478404427457407376385360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
382386370349341318336334300
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
277267273254293338309322344
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
346361379480507505526561517
2021 - - - - - - - -
528--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Donat de Rouilly-Saint-Loup.

Personnalités liées à la commune

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Pierre-François Damoiseau (1834-1899) maire de Rouilly-Saint-Loup.
  • Pierre-François Damoiseau, 65 ans, ancien maire de Rouilly Saint-Loup, guillotiné par Anatole Deibler (dont c'est la première exécution en qualité d'exécuteur en chef des arrêts criminels de France), place de la Tour en la ville de Troyes, le samedi à 7 h 25, pour avoir tué son gendre Cordier et tenté d'abattre sa propre fille Hélène pour une affaire d'argent le .
  • Pierre Amandry (1912-2006), helléniste français, y est inhumé.

Héraldique

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

D’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or, au chef ondé de sinople, à la crosse d'or brochant sur le tout.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Rouilly-Saint-Loup » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Henri d'Arbois de Jubainville, Recher. sur prop. foncière, 308-309.
  2. « Fiche communale de Rouilly-Saint-Loup », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « la Barse »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Rouilly-Saint-Loup et Saint-Pouange », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Pouange », sur la commune de Saint-Pouange - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Site officiel de la préfecture de l'Aube « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  18. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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