Rue Olivier-de-Serres
La rue Olivier-de-Serres est une voie située dans le quartier Saint-Lambert du 15e arrondissement de Paris, quartier dans lequel beaucoup de rues ont été nommées en hommage à des agronomes, outre le quartier du Jardin-des-Plantes dans le 5e arrondissement.
15e arrt Rue Olivier-de-Serres
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Situation | |||
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Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Saint-Lambert | ||
Début | rue Victor-Duruy | ||
Fin | boulevard Lefebvre | ||
Historique | |||
Création | 1865 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6826 | ||
DGI | 6889 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierOrigine du nom
modifierElle tient son nom de l'agronome français Olivier de Serres (1539-1619), comme par exemple à Orléans, Perpignan, ou encore Rennes[1].
Historique
modifierLa partie de la rue située entre la rue Victor-Duruy et les rues Dombasle et François-Villon formait au XVIIe siècle le « chemin de la Chapelle », et la partie située au sud de la rue Dombasle la « ruelle de la Procession ».
Au XVIIIe siècle, le chemin de la Chapelle et la ruelle de la Procession sont réunis sous le nom de « rue des Tournelles », indiqué sur le plan de Roussel de 1730.
Entre les actuelles rue Vaugelas et boulevard Lefebvre se trouvait le « chemin du Moulin-à-Vent-de-Vaugirard », dont le tracé fut modifié lors de la construction de l'enceinte de Thiers en 1845 et qui prit alors le nom de « chemin de la Poterne ».
En 1860, la commune de Vaugirard est annexée par Paris où existe une autre rue des Tournelles en son centre historique du Marais (depuis son extension jusqu'à la porte Saint-Antoine de l'enceinte de Charles V). En 1865, la rue des Tournelles et le chemin de la Poterne fusionnent sous le nouveau nom actuel de la « rue Olivier-de-Serres ». La rue s'étend alors de l'enceinte jusqu'à la rue d'Alleray[2].
En 1897, une partie de la voie située entre les actuelles rues Victor-Duruy et d'Alleray est détachée pour former les rues Victor-Duruy et François-Villon.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 33 : ancien hôpital Saint-Michel, fondé en 1888.
- No 63 : École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art.
- No 73 : siège de la Fondation de madame Jules Lebaudy ; la façade est ornée d'un médaillon en bronze à l'effigie de madame Lebaudy.
- No 78 : siège social de Canal+ de 1984 à 1992, puis de LCI de 1994 à 2000, des chaînes thématiques du groupe Lagardère (MCM, Mezzo, Match TV…) de 2001 à 2005, d'Orange enfin, de 2012 à 2021[3].
- No 88 : la rue accueille en 1918 la première finale de Coupe de France de football 1917-1918, dans le stade de la Légion Saint-Michel. Le vélodrome de Vaugirard, situé un peu plus bas[Où ?] dans la rue, est détruit après la Seconde Guerre mondiale.
- No 91 : église orthodoxe « de la Présentation de la Très Sainte Vierge au Temple ».
- No 99 : départ du chemin menant au parc Georges-Brassens.
- No 108 : Maurice Boudot-Lamotte, artiste peintre (1878-1958), y vécut.
- À l’intersection avec la rue Firmin-Gillot était situé le moulin à vent de Vaugirard. Il est aussi appelé moulin des Vignes, poilâne où Point l’Âne. Il est mentionné sur le plan de Roussel. Il a fonctionné jusqu’en 1801 et a été détruit en 1842[4],[5].
Références
modifier- Wiki-Rennes : [1].
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, éditions de Minuit, p. 195.
- Heureuse coïncidence, puisqu'Olivier de Serres lui-même décrit en 1600 le bigaradier ou… oranger amer, « de Séville ».
- Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire des 300 moulins de Paris, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-114-7).
- Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris - Vaugirard, Paris, Ernest Leroux, Éditeur, , pages 20-21.