Rue des Petites-Écuries (Paris)
La rue des Petites-Écuries se situe dans le 10e arrondissement de Paris.
10e arrt Rue des Petites-Écuries
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 10e | ||
Quartier | Porte-Saint-Denis | ||
Début | 71, rue du Faubourg-Saint-Denis | ||
Fin | 42, rue du Faubourg-Poissonnière | ||
Morphologie | |||
Longueur | 476 m | ||
Largeur | 9,40 minimum m | ||
Historique | |||
Création | 1780 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 7283 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
Situation et accès
modifierElle part de la rue du Faubourg-Saint-Denis et finit dans la rue du Faubourg-Poissonnière.
Origine du nom
modifierLa rue tient son nom des Petites Écuries royales qui se trouvaient à l'angle que cette voie forme avec la rue du Faubourg-Saint-Denis. Elles sont installées en 1755. Jusque-là, les Écuries du Roi, Petite Écurie et Grande Écurie sont situées à Versailles.
Historique
modifierAvant 1780, époque à laquelle elle fut créée, c'était un ancien chemin longeant le Grand Égout de ceinture.
Cette rue est ouverte en 1780, sous le nom de « rue des Petites-Écuries-du-Roi[1] », sur le Grand Égout de ceinture qui fut canalisé en 1740 et couvert sur cette portion en 1769[2].
Sous la Révolution la « rue des Petites-Écuries-du-Roi » est devenue la « rue des Petites-Écuries ».
Le , un forcené a retenu deux personnes en otage qui ont été finalement saines et sauves. Ses motivations sont restées floues[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Nos 7 et 9 : le New Morning, club de jazz.
- No 10 : Paul Verlaine habita à cette adresse avec sa famille avant d'emménager aux Batignolles.
- No 14 : Antoine Joseph Santerre, général de division de la Révolution française, est mort ruiné chez son fils.
- No 15 : l'actrice anglaise Lucy Gordon (Les Poupées russes, Gainsbourg, vie héroïque) s'est pendue dans son appartement le .
- No 17 : panneau Histoire de Paris "Cour des Petites-Écuries".
- No 28 : la militante anti-apartheid Dulcie September est assassinée devant la porte de son bureau au 4e étage, le .
- No 44 : Hôtel Botterel de Quintin
- No 46 : siège de Unité Magistrats.
- No 52 : emplacement d'une maison habitée par le compositeur Étienne Nicolas Méhul en 1816-1817 (anciennement no 48).
- No 54 : façade factice cachant un poste de redressement de la RATP.
- No 58 : emplacement d'un hôtel particulier construit par et pour Claude Nicolas Ledoux.
Notes et références
modifier- « Rue des Petites-Écuries », Nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- « Historique des égouts de Paris », egouts.idf.st.
- « Prise d'otages à Paris : l'auteur interpellé, les otages sains et saufs », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).