Sabres (Landes)
Sabres est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Sabres | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Haute Lande (siège) |
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Maire Mandat |
Gérard Moreau 2020-2026 |
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Code postal | 40630 | ||||
Code commune | 40246 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sabrais, sabraise, sabraises | ||||
Population municipale |
1 165 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 08′ 56″ nord, 0° 44′ 19″ ouest | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 107 m |
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Superficie | 160,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute Lande Armagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont appelés les sabrais. Avec 160,13 km2, c’est la deuxième commune la plus étendue du département après Biscarrosse. Située au cœur de la Grande-Lande et du parc naturel régional des Landes de Gascogne, la commune abrite l’écomusée de la Grande Lande.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSabres se situe en Haute Landes et faisant partie du parc naturel régional des Landes de Gascogne, dans le bassin de la Leyre.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Arengosse, Commensacq, Labrit, Luglon, Luxey, Morcenx-la-Nouvelle, Solférino, Trensacq, Vert et Sore.
Hydrographie
modifierLa Grande Leyre naît dans le marais de Platiet au sud-ouest de Sabres. Le bourg est traversé par le ruisseau de l'Escamat, un affluent de la Leyre.
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1971 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,6 | 3,3 | 5,4 | 9,2 | 12,2 | 13,9 | 13,8 | 10,8 | 8,6 | 4,6 | 2,3 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7 | 9,7 | 11,8 | 15,6 | 18,7 | 20,8 | 20,8 | 17,9 | 14,3 | 9,3 | 6,5 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,4 | 12,4 | 16,1 | 18,2 | 22,1 | 25,3 | 27,6 | 27,7 | 25 | 20 | 13,9 | 10,6 | 19,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 08.01.1985 |
−14 11.02.12 |
−11,8 06.03.1971 |
−6 04.04.1996 |
−2 10.05.1982 |
2 12.06.1994 |
3 11.07.1972 |
2,8 20.08.1972 |
−1 20.09.1977 |
−4,5 16.10.09 |
−11 22.11.1998 |
−13 17.12.01 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 23.01.1971 |
26 23.02.1990 |
29,6 25.03.1981 |
33,5 30.04.05 |
36 26.05.17 |
40,5 21.06.03 |
41,5 19.07.16 |
41 17.08.12 |
37 07.09.16 |
33 02.10.1985 |
28,5 08.11.15 |
23 16.12.1989 |
41,5 2016 |
Précipitations (mm) | 102,7 | 88,5 | 79 | 96,6 | 81,3 | 69,9 | 62,4 | 74,6 | 81,7 | 111,1 | 123,8 | 110,6 | 1 082,2 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Sabres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,4 %), forêts (23 %), terres arables (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Sabres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Escamat et la Grande Leyre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2009 et 2020[16],[14].
Sabres est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[17],[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 656 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 158 sont en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
modifierHistoire
modifierUne partie des terres de la commune est achetée par Napoléon III pour constituer son domaine impérial de Solférino, qui devient une commune à part entière en 1863.
Politique et administration
modifierJumelages
modifierEl Arenal (Ávila) (Espagne) depuis 1998[21].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23]. En 2021, la commune comptait 1 165 habitants[Note 4], en évolution de −2,59 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- L'écomusée de la Grande Lande à Marquèze. On y accède par un train touristique.
- L'église paroissiale Saint-Michel, érigée par les bénédictins au XIe siècle possède un clocher-mur triangulaire avec trois niches abritant les cloches, un portail Renaissance à cinq voussures et statues, des voûtes ogivales à clefs pendantes. L'église est classée Monument historique (à l'exception des parties rénovées)[26],[27].
- La pierre levée ou pierre de Grimann, est une pierre rectangulaire d'environ 1 m2 située dans la forêt au sud de Sabres. Sa forme très régulière écarte la possibilité qu'il s'agisse d'un mégalithe. La tradition populaire lui attribue des pouvoirs magiques, notamment pour les jeunes enfants qui tardent à marcher. Les mères leur font faire le tour de la pierre, puis déposent une chaussette ou une chaussure en remerciement[28].44° 06′ 54″ N, 0° 48′ 18″ O
- Une statue de Minerve a été trouvée à Piaou-Roumiou[29].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Félix Pédegert (1809-1889), religieux catholique et poète, curé de Sabres de 1853 à 1889 ;
- Jean-Baptiste Gabarra (1842-1925), religieux catholique et historien local, vicaire de Sabres de 1866 à 1874 ;
- Bernard Manciet (1923 - 2005) poète né à Sabres et un des plus importants auteurs occitans du XXe siècle.
Enseignement
modifierSabres possède une école maternelle et élémentaire ainsi qu'un lycée professionnel agricole et forestier, le LPAF Roger-Duroure.
Culture
modifierFêtes de la Saint-Leu
modifierLe dernier weekend du mois d'août, le village vit au son des bodegas, des bandas, et s'amuse au rythme de ses fêtes taurines.
Activités sportives
modifierÉcologie et recyclage
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Communauté de communes de la Haute Lande
- Parc naturel régional des Landes de Gascogne
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 40246001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sabres ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sabres », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- Annuaire des communes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « L'église Saint-Michel », notice no PA00084003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église Saint-Michel (notice) », notice no IA40001386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins par Paul Sébillot, 1908 ; chapitre III, L'enfance : 23. La marche, les dents et la parole. ».
- « Découvertes de monnaies antiques dans la Grande Lande, Laurent Callegarin, in J.-Cl. Merlet et J.-P. Bost (dir.), De la lagune à l’airial. Le peuplement de la Grande-Lande. Actes du Colloque de Sabres des 8 et 9 novembre 2008, suppl. Aquitania, 24 ».