Salles-Curan

commune française du département de l'Aveyron

Salles-Curan est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Salles-Curan
Salles-Curan
Le bourg de Salles-Curan.
Blason de Salles-Curan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
(siège)
Maire
Mandat
Maurice Combettes
2020-2026
Code postal 12410
Code commune 12253
Démographie
Gentilé Salles-Curanais
Population
municipale
1 017 hab. (2021 en évolution de −3,78 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 00″ nord, 2° 47′ 16″ est
Altitude Min. 547 m
Max. 1 084 m
Superficie 93,90 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Salles-Curan
Liens
Site web salles-curan.fr

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Géraud, inscrite en 1927, le château de l'Évêque, classé en 1928, une maison (grenier-des-Évêques), inscrite en 1928, et le château de Larguiès, inscrit en 1981.

Géographie

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Généralités

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Le ruisseau de Connes au pont de la RD 199.

Dans le centre du département de l'Aveyron, la commune de Salles-Curan, située sur le haut plateau du Lévézou, dans le sud du Massif central, s'étend sur 93,90 km2. Elle est arrosée par le Vioulou et par son affluent le ruisseau de Connes, qui alimentent le lac de Pareloup, de plus de 12 km2, dont près de la moitié sur le territoire communal de Salles-Curan.

L'altitude minimale, 547 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud, près du lieu-dit le Puech de Coudols, là où le ruisseau d'Ourtiguet — sous-affluent du Tarn — quitte la commune et sert de limite entre celles d'Ayssènes et de Viala-du-Tarn. L'altitude maximale avec 1 084 mètres se situe à l'est du lieu-dit Bouloc, en limite de la commune de Castelnau-Pégayrols.

À l'intersection des routes départementales (RD) 199 et 993, le bourg de Salles-Curan est situé, en distances orthodromiques, 25 kilomètres au sud-est de Rodez et autant au nord-ouest de Millau.

La commune est également desservie par les RD 44, 73, 95, 244, 577 et 659. Entre Canet-de-Salars et Castelnau-Pégayrols, le sentier de grande randonnée GR 62 traverse le territoire communal sur dix-huit kilomètres, passant par le bourg de Salles-Curan et le village de Bouloc.

Communes limitrophes

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Salles-Curan est limitrophe de dix autres communes. Les communes limitrophes sont Alrance, Arvieu, Ayssènes, Canet-de-Salars, Castelnau-Pégayrols, Montjaux, Prades-Salars, Viala-du-Tarn, Villefranche-de-Panat et Curan.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 019 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085,0 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records SALLES CURAN (12) - alt : 959m, lat : 44°09'06"N, lon : 2°51'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1951 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −1,4 1,1 3,2 6,9 10,4 12,3 12,5 9,1 6,6 2,3 −0,1 5,1
Température moyenne (°C) 2 2,3 5,3 7,9 11,7 15,8 18,2 18,3 14,2 10,5 5,5 3 9,6
Température maximale moyenne (°C) 5,1 6 9,6 12,5 16,6 21,2 24 24 19,3 14,3 8,7 6,1 14
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
12.01.1987
−22,2
11.02.1956
−15
06.03.1971
−9
12.04.1986
−6
18.05.1959
−0,4
02.06.1962
0,5
11.07.1954
2,6
09.08.1955
−3
18.09.1977
−7,1
25.10.03
−12
06.11.1980
−17,5
24.12.1962
−22,2
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
01.01.22
21,5
26.02.19
22,4
14.03.12
25,5
14.04.15
29,5
22.05.22
35
30.06.19
36,5
30.07.1983
36,2
12.08.03
32,5
16.09.1987
28
01.10.23
22,5
02.11.1981
18,6
31.12.21
36,5
1983
Précipitations (mm) 101,8 74,7 77 104 99,1 70,8 58,2 66,2 92,4 116,7 118,2 105,9 1 085
Source : « Fiche 12253001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Salles-Curan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[7],[8].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Pareloup, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10].

Villages

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Outre le bourg de Salles-Curan proprement-dit, les principaux villages sont Bouloc, les Canabières, Saint-Martin des Faux (partagé avec la commune d'Arvieu) et les Vernhes.

Toponymie

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Panneau en français et occitan.

En occitan, la commune se nomme Las Salas (de Curanh).

Histoire

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Salles-Curan occupe une position stratégique assurant le contrôle de la région du Lévézou. Le site est doté de défenses dès l'époque carolingienne.

Ce très ancien lieu fortifié tire son nom d’une ou de plusieurs salles seigneuriales. Les comtes de Rodez en possédaient au moins une : en 1227, Jean, fils du comte de Rodez Hugues II, donne à ses frères Richard et Hugues ses parts dans Salles-Curan. Le château va avoir plusieurs co-seigneurs à la suite de partages. En 1237, Jean de Sévérac prétendait posséder un quart du château. Il y a eu au moins à quatre coseigneurs, avec parmi eux la famille Guiral ou Guiral-Paret, attestée depuis le XIIe s. Un des plus importants était le seigneur de Lévézou. L’évêque de Rodez s’y établit progressivement : d’abord après la guerre des Albigeois, ensuite en 1237 par achat des parts possédées par les seigneurs de Sévérac et du Lévézou. En 1237, l'évêque est devenu le seul seigneur de Salles-Curan. Le premier évêque de Rodez qui se dit seigneur de Salles-Curan est Vivian (1247-1274). L'évêque peut alors nommer bayle, juge et autres agents lui permettant d'administrer, assurer la sécurité du village et rendre la haute et moyenne justice. En 1282, l’évêque acquit l’église elle-même, qui avait été donnée en 1099 au chapitre de Rodez.

Durant l'été 1431, Rodrigue de Villandrando s'installa pour quelques semaines dans le premier château épiscopal qui se trouvait à l’emplacement du presbytère actuel. C'est à cette occasion que ses troupes pillerent et détruisirent Prades.

En 1429 se produit un affrontement entre deux évêques de Rodez. Le premier, Guillaume de La Tour d'Oliergues a été choisi par le pape Martin V le , le second, Pierre d'Estaing, a été élu par le chapitre de la cathédrale vers la fin de 1428. Ce conflit va durer jusqu'en 1432. Guillaume de La Tour a, pendant cette période, choisi de s'installer à Salles-Curan. Bien que confirmée par le pape, la nomination de Guillaume de La Tour à l'épiscopat de Rodez est restée contestée par une partie du chapitre. Celui-ci va alors faire de Salles-Curan un des sièges de son administration, ce qui va entraîner le développement du village. En 1441, Guillaume de La Tour est de retour du concile de Bâle auquel il participait depuis 1433. Il décide de faire construire un château à Salles-Curan. Le contrat de construction est passé le avec le maître maçon de Saint-Beauzély Pierre Combettes. Il s'engage à bâtir un château à trois portes et trois tours avec fenêtres, portes et lucarnes.

La ville s'est dotée d'une nouvelle enceinte à la fin de la guerre de Cent Ans. En 1452, Guillaume de La Tour décide de faire reconstruire l'église Saint-Géraud. L'ancienne église qui datait de l'an 900 était située hors les murs et avait subi de nombreux dégâts dus aux Routiers. Le délai de construction est fixé à trois ans à partir de Noël 1452. L'église est édifiée par un entrepreneur de Saint-Beauzély, Déodat Alaux. Dès 1455, l'évêque veut créer un chapitre de chanoines pour la nouvelle église. Une charte conservée porte la date du , mais d'autres documents plus tardifs citent la date du 7 ou du . Bertrand de Chalençon est sacré évêque de Rodez dans la collégiale le . C'est lui qui a fait construire, après sa mort en 1501, la chapelle Notre-Dame, appelée actuellement chapelle du Scapulaire.

Pendant les guerres de religion, Salles-Curan devint une des places fortes de l’orthodoxie catholique, face à Millau, gagné au protestantisme. Antoine de Vezins y tint une compagnie de deux cents hommes d’armes en 1572, et les bénédictines de l’Arpajonie de Millau y trouvèrent refuge.

Le chapitre collégial, fondé par Guillaume de La Tour en 1456, tomba en décadence et fut supprimé en 1779.

L'église (ancienne collégiale des évêques de Rodez) conserve quelques pièces remarquables dont un jubé et des stalles aux armes de François d’Estaing, avec des miséricordes pittoresques (animaux, chevalier endormi, etc.)...

En 1834, les communes de Calmejeanne, Les Canabières et Curan fusionnent avec Salles-Curan[11]. Curan reprend son indépendance en 1952.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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La mairie en 2012.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792   Grailhe    
         
1811 1820 Jean Calvet    
1820 1835 Antoine Molinier    
1835 1848 Jean-François Teysseyre   Notaire
1848 1851 Jean-Paul Blanchy   Notaire
1851 1864 Frédéric Matet   Médecin
1864 1865 Casimir Bru   Notaire et propriétaire
1865 1867 Prosper Gaubert    
1867 1868 Jean Antoine Protais Dufieu   Propriétaire foncier, buraliste
1868 1878 Jean Baptiste Aimé Julié   Propriétaire
1878 1882 A. Baumelou    
1882 1884 Prosper Gaubert    
1884 1896 Désiré Baumelou    
1896 1900 Joseph Baumelou Républicain Docteur en médecine
1900 1904 Étienne Jeanjean    
1904 1908 Joseph Baumelou Républicain Docteur en médecine
1908 1911 Augustin Costecalde    
1911 1919 Paul Joseph Decup   Pharmacien
1919 1919 Joseph Boudes    
1919 1924 Édouard Molinier   Notaire
1924 1931 Eugène de Vedelly Conservateur  
1931 1944 Blaise Gaben    
1944 1944 Séverin Malaterre    
1944 1945 Yves Pélissier    
1945 1953 Louis Bousquet DVD  
1953 1955 Zéphirin Bru DVD  
1955 1959 Albert Calvet    
1959 1973 Louis-Alexis Delmas UDR Inspecteur des impôts, député
1973 1983 Damien Vaysse Centriste Mécanicien
1983 2001 David Bouviala   Restaurateur
mars 2001 2008 Maurice Combettes DVD Chef d'entreprise
mars 2008 2014 Henri Malaval SE Agriculteur
mars 2014 En cours Maurice Combettes DVD Chef d'entreprise

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

En 2021, la commune comptait 1 017 habitants[Note 1], en évolution de −3,78 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0331 1642 4162 5312 3752 3672 4892 6282 768
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6302 4952 5692 6022 5812 6862 7282 7162 546
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5032 5662 5372 2092 2852 3412 3042 3161 692
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6331 5381 4911 4191 2771 0881 0661 0631 068
2017 2021 - - - - - - -
1 0431 017-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 485 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 1 021 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 950 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 3 % 4 % 3,8 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 541 personnes, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs) et 23,4 % d'inactifs[Note 3],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 424 emplois en 2018, contre 471 en 2013 et 483 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 407, soit un indicateur de concentration d'emploi de 104,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,7 %[I 8].

Sur ces 407 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 261 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 66,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 13,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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145 établissements[Note 4] sont implantés à Salles-Curan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 145
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
35 24,1 % (17,7 %)
Construction 14 9,7 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
42 29 % (27,5 %)
Activités immobilières 12 8,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 8,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
22 15,2 % (12,7 %)
Autres activités de services 8 5,5 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29 % du nombre total d'établissements de la commune (42 sur les 145 entreprises implantées à Salles-Curan), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[15] :

  • Sol En Mas, production d'électricité (19 k€)

Les fermes et leurs productions agricoles sont au nombre de 91 sur la commune. Son économie est caractérisée par une agriculture traditionnelle axée sur l'élevage pour la production laitière bovine et/ou pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Une diversification existe tournée vers le tourisme rural.

Les loisirs influent également sur l'économie communale : locations saisonnières de meublés, camping, canotage, pêche de parcours 1re et 2e catégories. La chasse, indispensable à l'agriculture et à la flore, essaie de contenir les populations de grand gibier.

Le , EDF Énergies Nouvelles a mis en service le « plus grand parc éolien de France » d'une capacité de 87 mégawatts (MW)[16].

Agriculture

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La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[17]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 111 92 86 81
SAU[Note 7] (ha) 6 161 6 645 6 456 6 476

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 111 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 92 en 2000 puis à 86 en 2010[19] et enfin à 81 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[20],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 6 161 ha en 1988 à 6 476 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 56 à 80 ha[19].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices civils

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Le château de l'Évêque, ancienne résidence d'été des évêques de Rodez, est partiellement classé au titre des monuments historiques depuis 1928 pour l'ensemble composé de sa « porte avec sa herse ainsi que l'écusson et l'oculus qui la surmontent »[21]. Sur cet écusson, surmonté d'une rose, sont sculptées les armes de la famille de la Tour d'Oliergues.

Le château de Larguiès du XVIe siècle est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1981 pour ses façades et toitures[22].

Le grenier-des-Évêques est une maison du XVe siècle, ancienne grange aux dîmes, inscrite depuis 1928[23].

Le bourg a conservé plusieurs portes médiévales,

ainsi qu'une porte plus récente.

Édifices religieux

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L'église Saint-Géraud de Salles-Curan (ou Saint-Loup-et-Saint-Géraud[24]) est érigée en 1466 en collégiale, et son chapitre se composait de six chanoines. Elle est inscrite depuis 1927[25]

Trois autres églises sont situées sur le territoire communal :

  • Église Saint-Jean de Bouloc[26] qui dépendait de la commanderie des Canabières[27] ;
  • Église Sainte-Marie des Canabières[28]. C' est une ancienne commanderie de l'ordre Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem[27] ;
  • Église Saint-Martin de Saint-Martin des Faux[29]. Le village de Saint-Martin des Faux est partagé entre Salles-Curan et Arvieu par la route départementale 577. L'église se situe à dix mètres du territoire d'Arvieu. Cette église qui date du XIVe siècle a été fortement remaniée au XVIIIe siècle, avant la Révolution : agrandissement du clocher, ajout d'une tour pour y accéder, élargissement de la chapelle sud, modification de la tribune, implantation d'une rosace et rénovation de la sacristie[30].

La statue de « Notre-Dame-des-Lacs » (ou de la « Vierge des Lacs »), au sommet du Puech Montgrand, domine le lac de Pareloup ; elle a été sculptée par Jean-Pierre Duroux en 1956 et érigée à cet endroit par l'État, quelques années après le remplissage du lac[31].

Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Salles-Curan se blasonnent ainsi :
De sable à la crosse épiscopale d'or.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-35-1, ISSN 1151-8375, BNF 36989269)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[18].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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