« Les Mandarins » : différence entre les versions
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De son côté, Anne Dubreuilh, à l'occasion d'un voyage professionnel aux [[États-Unis]], fait la rencontre d'un écrivain de [[Chicago]], Lewis Brogan, dont elle tombe passionnément amoureuse après tant d'années de vie sage et platonique aux côtés de son mari. Ce sera une intense période de vie commune pour les deux amants qui doivent se séparer après quelques mois. Anne retourne en France en promettant de revenir l'année suivante.
== Analyse ==
Quoi que l'éditeur ait pu imprimer en quatrième de couverture lors de la sortie du roman, ce roman est largement inspiré de la vie de [[Simone de Beauvoir]] et de celles de ses proches. Anne Dubreuilh est une femme intellectuelle très présente aux côtés de son mari, écrivain très engagé à gauche en politique qui pourrait être [[Jean-Paul Sartre]]. Henri Perron, quant à lui, fait clairement penser à [[Albert Camus]] qui fonda le quotidien clandestin indépendant ''[[Combat (journal)|Combat]]'' en 1943 et fut très proche de Sartre à partir de 1944.
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Le thème central du roman est la description du rôle de l'intellectuel français engagé dans les luttes politiques et ses moyens d'action pour la diffusion de ses idées dans une société meurtrie par la guerre et la découverte de la Shoah, consciente des conséquences des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, devant se positionner par rapport aux nouveaux grands équilibres qui vont gérer le monde dans les années à venir. Cette position est fragile et selon Beauvoir semble vouée à une certaine futilité : {{citation bloc|Henri ne trouvait pas ça satisfaisant du tout ; il n'aimait pas penser que d'un bout à l'autre de cette affaire il avait été mené en bateau. Il avait eu de grands débats de conscience, des doutes, des enthousiasmes, et d'après Dubreuilh les jeux étaient faits d'avance. Il se demandait souvent qui il était ; et voilà ce qu'on lui répondait : il était un intellectuel français grisé par la victoire de 44 et ramené par les événements à la conscience lucide de son inutilité<ref>''Les Mandarins'', éditions Gallimard, 1954, {{p.|487}}.</ref>.}}
== Commentaires critiques ==
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== Éditions ==
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* LGF, {{coll|Le Livre de poche}}, 2 vol., {{n°|2381}} et {{n°|2499}}, 1968
* Gallimard, {{coll|Folio}}, 2 vol., {{n°|114}} et {{n°|115}}, 1972
== Notes et références ==
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