Une intime conviction
Une intime conviction est un film de procès dramatique français réalisé par Antoine Raimbault, sorti en 2019. Ce film est centré sur le procès en appel de Jacques Viguier dans l'affaire Suzanne Viguier, auquel est ajoutée une part de fiction avec le personnage de Nora.
Réalisation | Antoine Raimbault |
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Scénario |
Antoine Raimbault Isabelle Lazard Karim Dridi |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
UMedia Delante Productions |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2019 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierNora a été jurée au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, et elle est depuis persuadée de son innocence. Elle fait appel à un ténor du barreau, maître Éric Dupond-Moretti, pour prendre la défense de Viguier lors de son second procès en appel. Commence alors un combat contre l'injustice. Au fil du procès en appel, l'acharnement de Nora pour combattre une injustice vire à l’obsession[1].
Fiche technique
modifier- Titre original : Une intime conviction
- Réalisation : Antoine Raimbault
- Assistants-réalisateurs : 1) Pierrick Vautier / 2) Clémentine Castel
- Scénario : Antoine Raimbault, Isabelle Lazard et Karim Dridi
- Scripte : Isabelle Ribis
- Décors : Nicolas de Boiscuillé
- Costumes : Isabelle Pannetier
- Directeur de la photographie : Pierre Cottereau
- Montage : Jean-Baptiste Beaudouin, assisté de 1) Simon Burdet, 2) Jérôme Tanguy
- Musique : Grégoire Auger
- Son : Frédéric Meert
- Mixage : Alek Goosse
- Productrice : Caroline Adrian
- Production : Delante Productions et UMedia
- SOFICA : Cinéventure 3, Indéfilms 6, LBPI 11
- Distribution : Memento Films Distribution
- Tournage à à Toulouse, Paris et aux Studios d'Épinay
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format : couleur ratio : 2,39:1
- Genre : Drame
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
modifier- Marina Foïs : Nora, le seul personnage fictif du film, tous les autres acteurs incarnant des personnes ayant effectivement participé au procès
- Olivier Gourmet : maître Éric Dupond-Moretti
- Laurent Lucas : Jacques Viguier
- Philippe Uchan : Olivier Durandet
- Steve Tientcheu : Bruno, amant et collègue de Nora
- Léo Labertrandie : Félix, fils de Nora
- Armande Boulanger : Clémence Viguier, fille de Jacques Viguier
- Jean Benguigui : maître Francis Szpiner
- François Fehner : le président Jacques Richiardi
- François Caron : maître Laurent de Caunes
- Philippe Dormoy : l'avocat général
- Jean-Claude Leguay : Maître Debuisson
- Roger Souza : Jean Viguier, père de l'accusé
- Julien Honoré : un allié de la famille Viguier
- India Hair : Séverine Lacoste
- Laurent Schilling : le commissaire divisionnaire Robert Saby
- Alexandre De Caro : Guillaume Viguier, fils de l'accusé
- Adrien Rogé : Nicolas Viguier, fils de l'accusé
- Pascal Galazka : le témoin joggeur
- Arnaud Pépin : le commissaire Frédéric Mallon
- Muriel Bénazéraf : Colette, témoin interrogé par Nora
- Thierry Calas : le patron de la brasserie
- Alain Dumas : l'habitué de la brasserie
Sortie
modifierAccueil critique
modifierSite | Note |
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Allociné |
Périodique | Note |
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Première | |
Télérama |
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4/5, et des critiques spectateurs à 4,1/5[2].
Première attribue la note de 4 pour ce film, et trouve que « Antoine Raimbault redessine les contours flous de l'affaire Suzanne Viguier et plonge Olivier Gourmet et Marina Foïs dans un film de procès implacable. »[3] Télérama est du même avis « le film captive en s’attachant à la quête de vérité compulsive de cette justicière ordinaire. »[4].
Box-office
modifierDemande d'interdiction de la poursuite de l'exploitation du film
modifierL'un des protagonistes de l'affaire Suzanne Viguier, Olivier Durandet, avait demandé la fin de l'exploitation du film au motif que celui-ci serait « attentatoire à sa vie privée »[6]. Cette demande a été rejetée par le tribunal de grande instance de Paris le , le requérant étant en outre condamné à verser 8 500 € de dommages et intérêts à la société de production[7].
Notes et références
modifier- « « Une intime conviction » : un couple explosif pour défendre un homme et le droit au doute », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Une intime conviction », sur Allociné (consulté le ).
- « Une intime conviction : Procès gagné [Critique] », sur Premiere.fr, (consulté le )
- « Une intime conviction de Antoine Raimbault - (2018) - Film - Drame sentimental » (consulté le )
- https://www.allocine.fr/film/fichefilm-256045/box-office/
- Laurent Léger et Thibaut Solano, lexpress.fr, 15 février 2019
- Marion Aquilina, « Toulouse : le film sur l'affaire Viguier n'est pas interdit », francebleu.fr, 19 février 2019 [1]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Sophie Tardy-Joubert, « Antoine Raimbault, ou l'éloge du doute », actu-juridique.fr, 31 janvier 2019 [2]
- Olivier De Bruyn, « Une intime conviction », Positif, no 696, Paris, Institut Lumière/Actes Sud , , p. 49, (ISSN 0048-4911)
- Isabelle Danel, Annuel du cinéma 2020, janvier 2020, p. 649
Article connexe
modifier- La Disparition, téléfilm de Jean-Xavier de Lestrade, diffusé en 2012 et inspiré de l'affaire Viguier.
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :