Vémars
Vémars [vemaʁ] est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Vémars | |||||
La mairie, dans le Château de la Motte. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Sarcelles | ||||
Intercommunalité | CA Roissy Pays de France | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Didier 2020-2026 |
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Code postal | 95470 | ||||
Code commune | 95641 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vémarois | ||||
Population municipale |
2 848 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 348 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 04′ 00″ nord, 2° 34′ 00″ est | ||||
Altitude | 110 m Min. 96 m Max. 146 m |
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Superficie | 8,18 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Vémars (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Goussainville | ||||
Législatives | 9e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairiedevemars.fr | ||||
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Ses habitants sont les Vémarois(es).
Géographie
modifierDescription
modifierVemars est situé en Plaine de France, à environ 30 km au nord-est de Paris et à 6 km de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
La commune est traversée par la ligne à grande vitesse Nord (où elle est rejointe par la LGV Interconnexion Est par une série de raccordements dits Triangle de Vémars) ainsi que par l'autoroute A1, dont une aire de service porte le nom. Le restaurant d'autoroute est le premier du genre construit en France. La création de la Ligne Roissy - Picardie traverserait également la commune[1].
Situé en Plaine de France avec ses terres fertiles, l'activité agricole reste vivante à Vémars.
-
Carte de la commune. -
Occupation des sols
Communes limitrophes
modifierLa commune est la plus orientale du département, elle se trouve aux confins de l'Oise et de Seine-et-Marne. Les communes limitrophes sont Saint-Witz, Plailly, Mauregard, Moussy-le-Neuf, Chennevières-lès-Louvres, Épiais-lès-Louvres et Villeron.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Witz à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 2 | 4 | 6,6 | 9,6 | 12,8 | 14,7 | 14,6 | 11,8 | 9,1 | 5,6 | 2,8 | 8 |
Température moyenne (°C) | 4 | 5 | 7,9 | 11,5 | 14,4 | 17,7 | 20 | 19,8 | 16,5 | 12,6 | 8,2 | 5,1 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,9 | 11,9 | 16,4 | 19,2 | 22,5 | 25,4 | 25 | 21,2 | 16,1 | 10,7 | 7,4 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,3 07.01.09 |
−10,4 12.02.12 |
−8,4 13.03.13 |
−2,5 07.04.21 |
1,5 06.05.19 |
6,5 13.06.08 |
7,8 03.07.11 |
8,2 26.08.18 |
3,5 30.09.18 |
−0,7 29.10.08 |
−5,1 30.11.10 |
−7,4 19.12.09 |
−12,3 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,1 01.01.22 |
19,6 27.02.19 |
24,2 31.03.21 |
28,7 20.04.18 |
30,8 28.05.17 |
36 27.06.11 |
41,4 25.07.19 |
37,5 09.08.20 |
34,3 08.09.23 |
28,3 01.10.11 |
20,5 08.11.15 |
15,7 31.12.21 |
41,4 2019 |
Précipitations (mm) | 54,4 | 47,7 | 45 | 37,4 | 72,2 | 64,9 | 58,1 | 59,3 | 47,4 | 56,8 | 61 | 72,6 | 676,8 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Vémars est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vémars[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Habitat et logement
modifierEn 2018 , le nombre total de logements dans la commune était de 1 128 , alors qu'il était de 970 en 2013 et de 786 en 2008 [I 2].
Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vémars en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement ( 66,4 % en 2013 ), contre 56 % pour du Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière [I 4].
Typologie | Vémars [I 2] | Val-d'Oise [I 5] | France entière [I 6] |
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Résidences principales (en %) | 91 | 92,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,2 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,9 | 5,9 | 8,2 |
Toponymie
modifierDe Vetere Mànso en 937[12], Vemarcium au XIIe siècle, Avemars ou Avemart en 1182, Evemars en 1211, Vaulmar au XVIIe siècle, Vomar en 1648[13].
Le nom de Vémars provient du latin vetus, vieux et mansum, domaine rural ou vetere mansio, ("vieille demeure"). Ce nom constitue une corruption du latin vetus mansus ("vieille ferme"), de vetus , veteris (vieux)[14].
Histoire
modifierLe chartiste Gustave Fagniez, beau-frère de Léon Bouchard propriétaire du château de La Motte, est l'auteur en 1876 de Recherches historiques sur la commune de Vémars.
L'occupation du territoire dès la Préhistoire est attestée par la découverte de traces d'habitats néolithiques et de maisons gauloises. Des poteries communes et sigillées du IIe au IVe siècle y furent découvertes.
Des fouilles opérées en 2006 au lieu-dit Rouge-Fosse/Porte de Vémars a permis de mettre en évidence des vestiges de constructions utilisés entre les Ier et Ve siècle. En 2009 sont découverts les vestiges d'un bâtiment sur poteaux de bois des IIe et IIIe siècles situé à une trentaine de mètres d’un petit enclos carré (400 mètres carrés environ) délimité par des fossés[15].
Un premier château fort est bâti à Champfourcy ou Chaufourcy, puis le village d'« Avemart » s'implante légèrement en contrebas dans la vallée du ru de la Michelette au XIe siècle.
Possession de l'abbaye de Notre-Dame-des-Champs au XIIe siècle, le fief était une dépendance de l'archevêché de Paris et du doyenné de Montmorency.
Au XIIIe siècle, le fief appartient à Jean de Vémars, puis à Pierre de Vémars ; la seigneurie passe en 1580 à Louis du Crocq, écuyer.[réf. nécessaire]
La seigneurie au XVe siècle est la propriété de Jean de Saint-Romain, conseiller au Parlement de Paris, et au XVIIIe siècle du comte de La Tour d'Auvergne jusqu'à la Révolution française[réf. nécessaire].
À l’époque moderne, le sous-sol a été exploité en marnières, afin d'amender les champs[15].
Le village devient un lieu de villégiature réputé au XIXe siècle.
Le château de La Motte, actuelle mairie, fut la propriété de François Mauriac. Il avait fait de nombreux séjours dans le village depuis son mariage en 1913, à 28 ans, avec Jeanne Lafon, descendante d’une famille implantée depuis longtemps à Vémars. La maison de Vémars sert de base à son action de propagande contre l’occupant allemand à partir de 1940. L'écrivain est enterré au cimetière du village.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierAntérieurement à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Luzarches de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Gonesse[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Goussainville
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise.
Intercommunalité
modifierVémars était membre de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 sous le statut de communauté de communes et transformé en communauté d'agglomération en 2013 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante notamment en seconde couronne afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris créée par cette même loi, la communauté d'agglomération Roissy Porte de France a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
modifierPolitique de développement durable
modifierDans le cadre d'un appel d'offres pour les énergies renouvelables mettant en œuvre la loi sur la transition énergétique, l'entreprise Engie envisage la création d'un important parc photovoltaïque de 32 ha à Vémars. Situé au lieu-dit Choisy-aux-Bœufs au-dessus d'une ancienne décharge remblayée, il serait constitué de 51 000 panneaux photovoltaïques permettant la production de 23 600 MWh par an[22].
Équipements et services publics
modifierEnseignement
modifierLa création d'un nouveau groupe scolaire est prévue par la municipalité en 2022 sur le chemin de la Croix-Boissée, à proximité du gymnase, afin de remplacer l'équipement précédent dénommé groupe scolaire Georges-Brassens qui ne convient plus aux besoins. Conçu par le cabinet d’architecte Malizan, le projet comprend une première tranche constituée de l’école maternelle, le centre de loisirs et une cantine. La construction de l'école élementaire interviendra dans un second temps[23].
Santé
modifierLa commune, qui en était dépourvue depuis 5 ans, a permis l'installation d'un nouveau médecin dans un local mis gratuitement à sa disposition, et accueille deux infirmières et un kinésithérapeute dans d'autres locaux municipaux[19].
Justice, sécurité, secours et défense
modifierLa commune s'est dotée d'un système de vidéosurveillance fin 2019[24],[19].
Vémars fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse, et de ceux du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[25],[26].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2021, la commune comptait 2 848 habitants[Note 3], en évolution de +18,86 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierOn peut signaler :
- Château des Carneaux (de), rue du gué Malaye / rue Pasteur
- Ce nom vient de la grande ferme du même nom, située rue François-Mauriac, à la sortie du village en direction de Plailly. Le manoir actuel a été construit en 1846 dans un style néoclassique. La façade sur le parc de onze travées comporte un corps central d'un étage supplémentaire, surmonté par un fronton triangulaire et précédé par un péristyle de quatre colonnes. Le domaine comporte également d'importants communs, un petit colombier plus ancien dans le parc, une orangerie et une maison de gardien en meulière à côté de l'entrée[30].
- Manoir 1 rue Pasteur : Construit sur le domaine de l'ancien château de Vémars vers 1868-70, peut-être en intégrant des éléments du manoir précédent attesté en 1763, c'est une grande maison de style classique assez sobre, avec une façade sur deux niveaux orné de bossages. Des vestiges de fabriques de jardin subsistent dans le parc[31].
- Manoir dit château de Vémars, 7 rue Pasteur : Il date du dernier quart du XVIIe siècle et a été partiellement démoli en 1865. Envahi par la végétation et laissé à l'abandon depuis plusieurs décennies, le château est vidé de son mobilier et voué à la démolition[32].
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : Elle succède à un édifice médiéval, qui a été reconstruit selon le même plan après la guerre de Cent Ans, dans un style gothique flamboyant un peu rustique. Le chantier com/mence vraisemblablement à la fin du XVe siècle avec le chœur, et s'achève en 1545 avec la façade. À l'origine, le clocher devait se situer au-dessus de la quatrième travée du bas-côté sud. Il est remplacé par un nouveau clocher-tour devant la bas-côté nord au cours de la première moitié du XVIIe siècle. Les fenêtres latérales du chœur sont repercées au XVIIe ou XVIIIe siècle. Un porche et une sacristie sont également ajoutées, mais ont été démolis pendant la seconde moitié du XXe siècle. Dans sa forme actuelle, l'église se compose d'un vaisseau central de six travées accompagné de deux bas-côtés, et se terminant par un chevet plat. Elle a été restaurée en 1849 et 1882, puis récemment au début du XXIe siècle, et se trouve dans un excellent état[33].
L'église disposait d'une cloche sonnant en ré bémolc dénommée Catherine et coulée en 1653, qui a été rejointe en juin 2019 par Laurence, qui donne le la bémol, coulée sous les yeux des Vémarois le 3 mai puis bénie par Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise[34],[35].
- Château de La Motte, actuel hôtel de ville, 5 rue Léon-Bouchard : Cette maison bourgeoise point assez vaste pour mériter le qualificatif de château est construit sur l'ancienne propriété d'Auguste Bouchard (1785-1872), député-maire de Vémars.
- En héritent son fils Léon Bouchard (1830-1904), conseiller à la Cour des comptes, également maire. Epoux de Blanche Fagniez (1835-1915), il est le beau-frère de l'historien Gustave Fagniez. C'est lui qui fait construire la maison actuelle en 1882. Les deux petits pavillons latéraux et la maison de garde suivent trois ans plus tard. Une serre est ajoutée en 1891, et le domaine comporte également des communs et un vieux puits. Léonie Élizabeth Bouchard (1862-1963) hérite de la demeure après la mort de son père Léon. Avec son époux Marc Lafon (1857-1919), elle a eu une fille Jeanne (1893-1983), qui épouse François Mauriac et héritera du château en 1951. Après la mort de Jeanne, la commune de Vémars le rachète en novembre 1984 pour en faire l'hôtel de ville[36]. L'un des pavillons latéraux devient bureau de poste, l'autre bibliothèque municipale. Au rez-de-chaussée, la moitié de l'ancien grand salon a été transformé en un petit musée consacré à l'auteur.
- Cimetière, en haut de la rue de la Mairie
- Il renferme la tombe en granit très sobre de François Mauriac[37] et de sa femme, décédée en 1983. La tombe est située à l’opposé de l’entrée du cimetière, à droite de l'allée centrale. Le couple repose aux côtés de Claire Wiazemsky, leur fille (décédée en 1992) ; Luce Le Ray, leur fille (décédée en 2011) ; Alain Le Ray (décédé en 2007), mari de Luce Mauriac ; Caroline Mauriac, née Flipo (décédée en 2011), l’épouse de leur fils, Jean Mauriac.
- Ferme de Choisy-aux-Bœufs, RD 16, écart au sud du village : Cette ferme est issue d'une ancienne grange cistercienne de l'abbaye cistercienne de Chaalis. Il n'en reste de la grange du XIIIe siècle que le mur-pignon nord, visible de loin depuis la route mais non accessible car donnant sur un champ. La ferme possède également un colombier-porche nettement plus récent à côté de l'entrée actuelle, et le logis au fond de la cour conserve des fenêtres gémelées surmontées d'un tympan trilobé sous un arc ogival. Entre la ferme et la route, subsistent toujours les bâtiments et la haute cheminée en briques de la distillerie adjointe à la ferme en 1898[37].
-
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
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La nef et le chœur de l'église
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Château des Carneaux.
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Manoir 1 rue Pasteur.
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Colombier-porche de Choisy-aux-Bœufs.
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Rue Pasteur
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Monument aux morts
Vémars dans les arts et la culture
modifierVémars est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[38].
Personnalités liées à la commune
modifier- L'écrivain français François Mauriac (1885-1970), propriétaire du château de la Motte (qui est l'actuelle mairie de la commune), est enterré dans la commune[39],[40],[41]. Un petit musée dans la maison de La Motte rappelle la mémoire et l’œuvre de l'écrivain, Nobel de littérature en 1952[42].
Héraldique
modifierBlason | D'or à la fasce d'azur chargée d'une fleur de lys du champ, accompagnée en chef de deux roses de gueules et en pointe d'une tête de maure de sable tortillée d'argent. |
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Détails |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, (ISBN 2-84234-056-6), « Vémars », p. 331–334.
- Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
- Ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
- Caroline Laporte-Cassagne, Jean-Luc Maire, Sandrine Robert, Monique Wabont, Vémars - Porte de Vémars 2 : Rapport de diagnostic archéologique du 1/10/2009 au 15/12/2009, Conseil général du Val d'Oise - Service départemental d'archéologie, , 165 p. (Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006. [PDF]).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Vémars », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Vémars » sur Géoportail.
- « Archéologie & histoire de Vémars », Archéologie & Histoire par commune, sur valdoise.fr (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Archives départementales du Val-d'Oise (consulté le ).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Vémars ».
- « 95641 #chiffre-cle-3 Chiffres clés - Logement en 2018 à Vémars » (consulté le ).
- « 95641 #chiffre-cle-3 Chiffres-clés - Logement en 2018 à Vémars - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « 95641 #chiffre-cle-3 Chiffres-clés - Logement en 2018 à Vémars - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « 95 #chiffre-cle-3 Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Val-d'Oise » (consulté le ).
- « #chiffre-cle-3 Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Fabrice Cahen, « Val-d'Oise. Ligne Roissy-Picardie, Vémars contre le tracé : La Ville de Vémars (Val-d'Oise) vient de faire savoir qu'elle s'opposait au projet de ligne Sncf Roissy-Picardie qui traversera le territoire de la commune », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vémars et Saint-Witz », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Witz » (commune de Saint-Witz) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Witz » (commune de Saint-Witz) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vémars », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Page 380
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne.
- Archéologie & histoire de Vémars, site mentionné en Liens externes.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « les 1 500 maires communistes », in Communes d'aujourd'hui, revue des élus du PCF, no 10-1977.
- Anne Collin, « Vémars : un ancien adjoint face au maire : Didier Cabaret, ancien adjoint, est candidat face à Frédéric Didier, à la tête de la commune depuis 2001 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF])
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
- Anne Collin, « Une des plus grandes centrales solaires d’Ile-de-France en projet à Vémars : Le projet, porté par Engie Green, pourrait devenir le premier parc photovoltaïque de cette ampleur dans le département et l’un des plus importants d’Ile-de-France. Cette ferme solaire serait en capacité d’alimenter 11 000 personnes en électricité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Fabrice Cahen, « Val-d'Oise. Un nouveau groupe scolaire en 2023 à Vémars : La commune de Vémars (Val-d'Oise) s'apprête à démarrer le chantier de construction d'une nouvelle école et d'un centre de loisirs », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- A. C., « Pour lutter contre les cambriolages, Vémars opte pour la vidéoprotection : Les premières caméras pourraient être installées dès septembre pour atteindre dans quelques années « une grosse dizaine » sur l’ensemble du village », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Inventaire général du patrimoine culturel - ferme des Carneaux », notice no IA95000136, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inventaire général du patrimoine culturel - manoir 1 rue Pasteur », notice no IA95000135, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. La notice de synthèse est partiellement en contradiction avec les documents fournis en annexe.
- « Inventaire général du patrimoine culturel - manoir dit château de Vémars », notice no IA95000131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles Huet, « Vémars - Saint-Pierre-et-Saint-Paul », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 280-283 (ISBN 9782953155402).
- Thibault Chaffotte, « Vémars : la nouvelle cloche prête à remplir son rôle social et culturel : Elle sera baptisée Laurence ce samedi par l’évêque de Pontoise lors d’une messe. Découvrez quelles fonctions les cloches remplissent », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Thibault Chaffotte, « Vémars : la cloche a été baptisée ! : Elle porte le nom de Laurence, d’après une ancienne fonctionnaire de la mairie », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Inventaire général du patrimoine culturel - château de La Motte », notice no IA95000134, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- François Doury et Dominique Foussard, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Vémars », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 331-334 (ISBN 2-84234-056-6).
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
- François Mauriac à Vémars sur Terres d'écrivains
- Fabrice Cahen, « Val-d'Oise. L'hommage à François Mauriac à Vémars : Les cinquante ans de la mort de François Mauriac seront commémorés dimanche 20 septembre 2020 à Vémars (Val-d'Oise) », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie Persidat, « A Vémars, découvrez un autre François Mauriac : Cinquante ans après la disparition du célèbre écrivain, la commune se souvient de l’un de ses plus illustres habitants. La ville souhaite davantage mettre en valeur les liens particuliers qui l’unissaient à l’auteur de « Génitrix », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Musée François Mauriac », Histoire et patrimoine, sur mairiedevemars.fr (consulté le ).