affairer
Étymologie
modifier- Voir s’affairer.
Verbe
modifieraffairer \a.fe.ʁe\ ou \a.fɛ.ʁe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’affairer)
- (Rare) Absorber par les affaires.
- Se laisser affairer par une chose, se laisser absorber par cette chose. — (Louis Guilbert, René Lagane, Georges Niobey, Grand Larousse de la langue française en sept volumes, 1971)
- (Pronominal) S’occuper activement ; s’empresser.
Eufrosinia raisonne comme Ivan, comme Staline. On dira qu'elle s’affaire cupidement pour elle et pour son parentage quand Ivan et Staline se dépensent héroïquement pour la nation. La fin justifie les moyens mais ce ne sont pas les mêmes fins.
— (Barthélemy Amengual, Que viva Eisenstein!, Éditions de L’Âge d’Homme, 1980, p. 358)Ses yeux s’affairaient comme les aiguilles d’un compteur Geiger.
— (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 79)
Traductions
modifier- Croate : biti zaokupljen poslom (hr), ustrčati se (hr)
- Occitan : afairar (oc)
Prononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « affairer [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « affairer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « affairer [Prononciation ?] »
Homophones
modifierAnagrammes
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Références
modifier- « affairer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage