arrière-automne
Étymologie
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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arrière-automne | arrière-automnes |
\a.ʁjɛ.ʁ‿o.tɔn\ ou \a.ʁjɛ.ʁ‿ɔ.tɔn\ |
arrière-automne \a.ʁjɛ.ʁ‿o.tɔn\ ou \a.ʁjɛ.ʁ‿ɔ.tɔn\ masculin
- Les derniers jours de l'automne, ou, si un temps d’automne s'y fait encore sentir, le début de l'hiver.
J’eus l’impression que l’arrière-automne était commencé dans ma vie, en même temps que sur la terre.
— (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)Le soleil avait dissipé les brumes : la chaleur ambrée et plus recueillie de l’arrière-automne, comme une exsudation délicieuse de la terre, était à celle de l’été comme à sa peau brûlante la chair tiède d’un fruit où l’on mord.
— (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)Ainsi donc, en cet arrière-automne de l'année 1847, les moniales de la Fille-Dieu ont tout lieu de craindre l'agression des troupes fédérales.
— (Robert Loup, Le jardin fermé : Fleurs cisterciennes de l'abbaye de la Fille-Dieu Romont, Mère Euphrasie Pittet, § Le dialogue éternel ; Éditions Saint-Paul, Fribourg, 1952, page 45)Vous descendiez l'avenue de l'Opéra par ce beau jour d´arrière-automne.
— (Michel Butor, La modification, deuxième partie, chapitre VI ; Éditions de Minuit, coll. Double, Paris, 2008, page 184)
Quasi-synonymes
modifierAntonymes
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