benzine
Étymologie
modifier- (1833)[1] De l’allemand Benzin[1] apparenté à benjoin[2]. En 1823, un savant nommé Mitscherlich, en distillant du benjoin avec de la chaux, avait obtenu un liquide volatil sentant très bon. Inconnu jusque là, il donna à ce liquide le nom de benzine. En 1836, Mansfield obtint, en distillant des goudrons provenant d'usines à gaz un liquide semblable à celui obtenu par son prédécesseur et dont il conserva le nom. — (Série Encyclopédique GLUCK, volume 3, page 7, Imagerie d'Epinal.)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
benzine | benzines |
\bɛ̃.zin\ |
benzine \bɛ̃.zin\ féminin
- (Chimie) (Désuet) Benzène.
Il est probable que la décomposition par la chaleur de l'acide acétique et des composés du même ordre à équivalents plus élevés, étant opérée dans des conditions déshydrogénantes, formera, outre la benzine, toute la série des carbures analogues.
— (Marcellin Berthelot, Chimie organique fondée sur la synthèse, Paris : chez Mallet-Bachelier, 1860, volume 1, page 138)Je ne sache pas que la benzine ait été administrée à l'intérieur à titre de vermicide. Son emploi a été borné jusqu’ici au traitement de l’infection trichineuse.
— (Amédée Dechambre, Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, 1868, volume 9, page 93)L'extraction des graisses se fait par un dissolvant des matières grasses: benzine, sulfure de carbone, alcool, etc.
— (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)Le voyage à la ville est devenu pour la vieille fille une joie bimensuelle, à laquelle elle se prépare d’avance, en faisant des gammes et en nettoyant ses gants à la benzine.
— (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; réédition Le Livre de Poche, page 107)
- (Désuet) (Suisse) Essence.
17 août 1940 – Alléluia ! M. Blanchet a généreusement offert ses derniers litres de « benzine » pour qu’on puisse me ramener chez moi.
— (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 60)Peut-être qu’ils trouvent, et que c’est pas idiot de trouver que payer des impôts sur, euh, la benzine, pour eux qui ont des bas revenus, que ça serait, que ça soit difficile ; mais que ils seraient tout-à-fait prêts à reconnaître qu’il faut faire quelque chose pour pas que ça s’empire au niveau climatique.
— (Yves Citton, dans Par Jupiter !, France Inter, 5 décembre 2018)
Traductions
modifierPrononciation
modifier- Vosges (France) : écouter « benzine [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- ↑ a et b « benzine », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « benzine », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- (1835) De l’allemand Benzin (« benzène »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
benzine \Prononciation ?\ |
benzines \Prononciation ?\ |
benzine \Prononciation ?\ généralement indénombrable
- (Chimie) N’importe quel distillat de pétrole utilisé comme combustible ou comme solvant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Chimie) Éther de pétrole.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Chimie) (Désuet) benzène.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Synonymes
modifier- (Benzène) benzene
- cyclohexatriene, cyclohexa-1,3,5-triene, 1,3,5-cyclohexatriene
- phene (Désuet), phenyl hydride
Voir aussi
modifierRéférences
modifier- (En anglais) Douglas Harper, Online Etymology Dictionary, 2001–2020 → consulter cet ouvrage
Étymologie
modifier- De l’allemand Benzin.
Nom commun
modifierbenzine
Forme de nom commun
modifierbenzine féminin
- Pluriel de benzina.
Étymologie
modifier- De l’allemand Benzin.
Nom commun
modifierbenzine \bən.zi.nə\
Taux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 99,6 % des Flamands,
- 99,4 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « benzine [Prononciation ?] »
- Pays-Bas (partie continentale) (Wijchen) : écouter « benzine [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]