Étymologie

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Issu de l’onomatopée du bruit des métiers à tisser. Appelé aussi bistanclaque - pan, il concatène les onomatopées successives des actions de tissage d’une trame, bis, tan, claque et pan : appui sur la pédale qui remonte les fils, remontée du battant, butée de la canette, et enfin, écrasement du fil de trame par le battant[1].

Nom commun

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Singulier Pluriel
bistanclaque bistanclaques
\bis.tɑ̃.klak\

bistanclaque \bis.tɑ̃.klak\ masculin

  1. (Lyonnais) Métier à tisser utilisé par les canuts.
    • Les uns après les autres, les bistanclaques s’arrêtent, au fond des antiques corridors, qui sentaient le chou aigre et le pipi de chat. Et le dernier d’entre eux a dû être porté au Musée des Tissus… — (Marcel E. Grancher, Adieu Machonville !…, éditions Rabelais, 1974, page 37)
    • Le bistanclaque ne fait plus chanter les cours de la Croix-Rousse. — (Monique Viannay, La toile de la foraine : Lyon, portrait, 2002)
    • Cinquante bistanclaques cliquetaient. — (Anna Hope, La salle de bal, Gallimard, 2017)

Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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bistanclaque (onomatopée) sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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  1. Marie-Claude Dumont, Marie-Henriette Larosa, Jean-Louis Roussin, L'église Saint-Bruno lès Chartreux : Lyon, Lescuyer, Saint-Priest, 2017, page 22.