Étymologie

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(XIXe siècle) Dérivé de mondain, avec le préfixe demi-.

Adjectif

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Singulier Pluriel
Masculin demi-mondain
\də.mi.mɔ̃.dɛ̃\
demi-mondains
\də.mi.mɔ̃.dɛ̃\
Féminin demi-mondaine
\də.mi.mɔ̃.dɛn\
demi-mondaines
\də.mi.mɔ̃.dɛn\

demi-mondain \də.mi.mɔ̃.dɛ̃\

  1. Pas tout à fait mondain.
    • Ancienne amie de mon oncle, aimée de toute la famille, sensible, active, désintéressée, intercédant tour à tour pour tous, encore agréable de figure sous le costume modeste, propre, demi-mondain, demi-monastique qui en faisait la soeur grise de ce couvent rural. — (Alphonse de Lamartine, Nouvelles confidences, 1849)
    • Percevant le trouble, mais trop lourd pour en découvrir la cause, son hôte comprit toutefois qu’il était d’une élémentaire tactique d’entretenir la conversation tombée au rang de demi-mondaine, et, monnayant ses connaissances en helvétiologie, passa de la fondue aux vaches, à l’hôtellerie, à la tuberculose et à la neige, M. Lehameau laissait dire, ne fournissant pour sa part que l’aumône de quelques grognements sans signification appréciable. — (Raymond Queneau, Un rude hiver, Gallimard, Paris, 1939)
  2. Relatif au demi-monde.
    • Très demi-mondain, “lancé” comme s’il eût cherché à se fuir, - plutôt reçu qu’accepté, il est vrai, - on l’admettait, grâce à cette sorte de peur confuse, indéfinissable, que suggérait sa personne. — (Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, Contes cruels, 1888)
Ce mot s'utilise surtout, sous sa forme substantivée, au féminin → voir demi-mondaine

Traductions

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