Étymologie

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(Siècle à préciser) Dérivé de peigner, avec le suffixe -oir.
(c. 1682) Richard Lassels écrit "il se mit à la fenêtre avec un peignoir sur son col pour se peigner" en page 65 dans Voyage d'Italie. Tome 1 / trad. de l'anglais de R. Lassels
(c. 1694) au sens d'un peignoir porté au matin sur les épaules: "Le dictionnaire de l'Académie françoise. Tome 2 / , dédié au Roy"
(c. 1706) au sens d'un peignoir porté au matin sur les épaules "Dictionnaire françois, contenant généralement tous les mots tant vieux que nouveaux et plusieurs remarques sur la langue françoise,... par Pierre Richelet"

Nom commun

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Singulier Pluriel
peignoir peignoirs
\pɛ.ɲwaʁ\
ou \pe.ɲwaʁ\

peignoir \pɛ.ɲwaʁ\ ou \pe.ɲwaʁ\ masculin

 
Un peignoir. (sens 2a)
  1. (Habillement) Sorte de vêtement de dessus que l’on jette sur ses épaules, quand on fait sa toilette, quand on se peigne.
    • Liane s’était contentée d’un simple peignoir de mérinos grisâtre avec devantiau (tablier) noir, fichu à grands ramages, et ce gracieux petit bonnet rond qui s’appelle une canipette. — (Charles Delys, Liane, en feuilleton dans Le Journal de Tournon, 1re année, no 42, du dimanche 28 octobre 1877, page 1)
    • Arlette a promis de décorer la table avec des fleurs. Aussi, le lendemain, dès l’aube, est-elle dans le jardin, en peignoir. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 303.)
  2. (Habillement) Vêtement à peu près semblable qu’on met en sortant du bain.
    • J’attrapai un peignoir et décrochai le combiné fixé au mur, à côté des W-C. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 112)
  3. (Habillement) Vêtement d’intérieur ; déshabillé.
    • Une Liménienne déjeûne le matin, avec son mari en petit peignoir à la française, ses cheveux retroussés absolument comme nos dames de Paris. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
    • Quand elle achetait soit des corsets, soit des peignoirs, soit des pantalons, elle voulait toujours que ce fût moi qui passasse avec elle dans la chambre au fond et qui les lui essayasse. — (Le Roman de Violette : œuvre posthume d’une célébrité masquée, page 66, 1870)
    • […] : pour peu qu’il y eût de l’électricité dans l’air ou que Och eût joué des parties du Vaisseau Fantôme, les Teutes s’assombrissaient, d’autres tentaient de s’aller coucher et chassées par l’insomnie revenaient en peignoir dans le petit salon des veillées. — (Joséphin Peladan, La décadence latine (Éthopée), tome IX : La Gynandre, Paris : chez Dentu, 1891, page 237)

Hyponymes

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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