Voir aussi : reprimer

Étymologie

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Du latin reprimere.

réprimer \ʁe.pʁi.me\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Empêcher quelque chose de se développer.
    • Le législateur qui établit cette peine renonce à ce principe salutaire, que le moyen le plus efficace de réprimer les crimes est d'adapter les peines au caractère des différentes passions qui les produisent, et de les punir, pour ainsi dire, par elles-mêmes. — (Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante)
    • …puis je parlerai des hommes qui l’habitent, et des moyens, sinon d’empêcher, du moins d’y réprimer facilement une guerre civile. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
    • Au moment où le Kremlin réprime toute critique, la superstar de la chanson russe Alla Pougatcheva a dénoncé, dimanche, le conflit en Ukraine, évoquant la mort de soldats « pour des objectifs illusoires ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 septembre 2022, page 14)
  2. (Sens figuré) Calmer ce que l'on considère comme un mal.
    • Le législateur canonique intervient aussi pour réprimer le rapt ; le Concile de Chalcédoine de 451 (canon 27) dépose les clercs coupables de complicité de rapt et excommunie les laïques dans ces cas. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.93)
    • Réprimer les progrès du mal. - Réprimer les abus, la licence. - Réprimer l’insolence, l’orgueil.
  3. (Sens figuré) Contenir, dépasser un sentiment.
    • Réprimer sa colère.
    • Il faut réprimer ses passions.
    • Réprimer ses désirs, son ardeur, son impétuosité.

Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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