Étymologie

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Dérivé de afistoler (« parer, embellir »), avec le préfixe re-.

rafistoler \ʁa.fis.tɔ.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Raccommoder.
    • Enfin, derrière un haillon mal tiré, des ouvrières en chambre cousent à la machine, tandis qu'à un autre étage, un vieillard rafistole avec des ficelles une capote de soldat. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 9)
  2. (Par extension) Arranger un objet cassé avec les moyens du bord.
    • J’ai rafistolé l’armoire comme j’ai pu.
  3. (Sens figuré) Arranger une chose défectueuse.
    • Le Jones dément, acculant au suicide sa secte d’arriérés, est à peine différent du lunatique Khadafi, le prophète de la lubie, du calamiteux Khomeini qui ayatollise gâteusement à Téhéran, ou du débile Lefebvre, qui rafistole à Écône sa petite église pour lui tout seul. — (Louis Dalmas, Le désordre et la patience, 1982)
    • Un éditeur […] lui proposa de rafistoler les manuscrits d'un grand faiseur feuilletonnesque. […]. Henri se mit à la besogne, remania l'infâme et crasseuse foutaise du romancier célèbre, pimenta cette ratatouille sans goût. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 32)
    • C’est une toile que l’on a tellement rafistolée depuis qu’elle a été sauvée de l’incendie de Saint-Paul-hors-les-Murs qu’elle n’a plus de Bellagamba que le nom. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 67)
    • J'ai rafistolé ton laboratoire mobile. Ça fera 750 dollars. — (Sous-titres Breaking Bad)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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