accoutumer

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Étymologie

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(Date à préciser) Du préfixe ac- et de coutume. (fin XIIe siècle) acustumer.

accoutumer \a.ku.ty.me\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’accoutumer)

  1. Amener à prendre une habitude.
    • À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique : Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
    • Il s’enrhumait constamment. Louis fut donc enveloppé de souffrances jusqu’à ce qu’il eût accoutumé sa vie aux mœurs vendômoises. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
  2. (Vieilli) Avoir coutume ; souloir.
    • Les paysans du Nivernais ont accoutumé de dire de leurs voisins du Berry que « quatre-vingt-dix-neuf moutons et un Berriat (ou Berrichon) font cent bêtes », locution que les Berrichons ou Berriats ne manquent pas de transformer à l’usage des Limousins […] — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
    • Les jeunes gens, à toutes les époques, ont accoutumé de gouailler les opinions de leurs parents surtout quand ils relèvent un pessimisme maussade qui leur est intolérable. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Nous avions accoutumé de juger très vexante une pareille conduite. — (Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913, page 36)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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