Memento Toiture
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Nord Picardie
les outils
Mémento technique
du bâtiment
pour le chargé d’opération de constructions publiques
Les toitures
Certu
LES TOITURES
Juillet 2003
1. LES ENJEUX................................................................................................................. 5
3
5.4.2. Différents types de points singuliers ................................................................ 27
5.4.3. Implantation et espacement entre ces points singuliers.................................... 28
5.5. Les toitures jardins et les toitures végétalisées......................................................... 29
5.5.1. Généralités........................................................................................................ 29
5.5.2. Constitution d’une toiture terrasse jardin ou végétalisée ................................. 31
5.5.3. Entretien spécifique des toitures terrasse jardin ou végétalisées...................... 32
5.6. L’entretien des toitures terrasse................................................................................ 32
5.6.1. Nécessité de l’entretien .................................................................................... 32
5.6.2. Fréquence et teneur .......................................................................................... 33
5.7. La réfection des toitures-terrasse.............................................................................. 34
7. GLOSSAIRE ................................................................................................................ 39
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Les toitures
1. LES ENJEUX
En tant que paroi extérieure, la toiture est une composante de l’enveloppe d’un bâtiment; elle
en est en quelque sorte la « cinquième façade » et les qualités qui lui sont demandées
rejoignent celles des façades.
Stabilité et résistance structurelle à toutes les actions susceptibles d’intervenir pendant la
durée de vie. La toiture doit présenter une bonne résistance mécanique aux surcharges
atmosphériques : neige et vent ; aux chocs : grêle ; aux circulations du personnel d’entretien.
Sécurité au feu : réaction et résistance au feu provenant soit d’un feu intérieur soit d’un feu
extérieur voisin, dictées par la réglementation incendie.
Isolation thermique. Cette fonction concerne principalement les toitures terrasses mais les
toitures inclinées peuvent également y participer.
Isolation acoustique : La toiture peut constituer un point faible dans l'enveloppe d'un
bâtiment. Les points de vigilance concernent notamment l'isolement vis à vis des bruits
aériens provenant de l'extérieur, les bruits d'impacts que la pluie est susceptible de générer
(couvertures en tôle) ou encore les sifflements provoqués par le vent.
Imperméabilité à l’eau. En complément de cette imperméabilité, la couverture est chargée de
diriger cette eau rapidement vers les dispositifs d’évacuation.
Étanchéité à la neige poudreuse et à la poussière. Celles-ci étant susceptibles de pénétrer
entre les éléments de couverture sous l’effet du vent, il est nécessaire, dans certains cas, de
recourir à des dispositions particulières (écrans de sous-toiture) assurant un complément
d’étanchéité.
Stabilité au vent. Le poids de la toiture doit être tel que le vent ne puisse la soulever par la
dépression qu’il crée ; toutefois ce poids ne doit pas surcharger la charpente.
Image (esthétique). A l’instar des revêtements de façade, les divers matériaux de couverture
apportent une contribution à l’architecture de par leur variété de couleurs, de formes,
d’aspects et de texture. Mais les règles d’urbanisme imposent souvent de recourir à un
matériau local afin de ne pas être en opposition avec les constructions voisines.
Durabilité et maintenabilité. Les matériaux de couverture doivent avoir une aptitude
correcte au vieillissement sans altération notable et surtout irrégulière des couleurs. Ils doivent
également présenter une bonne tenue au gel et aux chocs thermiques successifs, tels qu’un
brusque refroidissement après un orage à la fin d’une journée ensoleillée d’été.
Respect de l’environnement :
La qualité environnementale de l’enveloppe d’un bâtiment (et des constructions en général) se
traduit par une démarche globale intégrant notamment l’utilisation de matériaux et procédés
économes en matière première et en énergie pour leur fabrication, de matériaux locaux, de
matériaux produisant peu de déchets lors de leur mise en oeuvre, de matériaux dont le
recyclage est possible après déconstruction. Il n’existe pas pour le moment de certification
concernant les produits respectueux de l’environnement.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
3. LES CHARPENTES
La charpente, support de la couverture, est la plupart du temps en bois mais les charpentes
métalliques sont également rencontrées.
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Les toitures
- Assemblages bois sur bois à - Avec les fermettes pour - Nécessite une étude
entailles, plus performants en combles perdus, particulière, surtout pour les
Inconvénients
compression qu’un traction. l’aménagement ultérieur des charpentes extérieures
combles est difficile et (exposées aux intempéries).
- Reconduction empirique
coûteux, voire impossible. La
d’équarrissages - Doit faire l’objet d’une
surface en combles est alors
prédimensionnés par des fabrication particulière en
perdue car encombré par les
habitudes locales de sciage. usine.
éléments de triangulation des
fermettes. - Les contraintes de transport
des grands éléments entre
l’usine et le lieu de pose
renchérissent les coûts.
- Pour de très grandes
portées, les poutres peuvent
atteindre 2 m de large.
Les inconvénients précités La portée peut atteindre 40 Théoriquement illimitée, des
conduisent à un mètres. portées supérieures à 100 m
Portée
surdimensionnement créant peuvent être atteintes.
des ouvrages lourds ainsi que
des murs porteurs conséquents.
Dès lors, cette charpente n’est
utilisée que pour des portées
n’excédant pas 10 mètres.
Espacement des Entre fermes : jusqu’à 4 m Entre fermettes, l’entraxe est De 5 à 10 m environ.
éléments de l’ordre de 0,5 à 1,5 m
Entre pannes : jusqu’à 2,50 m
maximum.
Entre chevrons : 0,35 à 0,40 m
Points de - utiliser des bois secs afin - Concernant les transport des
vigilance d’éviter les retraits, fermettes, il est conseillé de
déformations et fentes les transporter verticalement
importantes. afin d’éviter leur
désarticulation (DTU 31.1 art
7.1)
Attention en ce qui concerne l’utilisation des charpentes bois industrialisées (fermettes), des
pathologies récurrentes sont observées par l’Agence Qualité Construction (AQC) ;.il s’agit de
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
déformations des fermettes pouvant aboutir à l’effondrement de la toiture. Elles sont dues à
l’absence ou la mauvaise mise en place des barres de contreventement et d’antiflambement ;
ces défauts de mise en oeuvre sont surtout le fait d’entreprises non spécialisées dans la
technique. En conséquence, il faut veiller à ce qu’un plan de pose détaillé et explicite quant à
la position et aux liaisons des barres rapportées soit établi et joint à la livraison.
En matière de résistance au feu, il est admis que la vitesse de destruction en profondeur par le
feu est de l’ordre de 0,7 mm par minute et par face exposée dans le cas de bois résineux
utilisés couramment en charpente (DTU 31.1 art 4.1.3.2). Ce qui explique que les charpentes
en bois massif aient une meilleure résistance au feu que les charpentes métalliques, l’acier
devenant mou au-dessus de 600°C lorsqu’il n’est pas protégé.
L’utilisation de charpentes métalliques pour certains types de constructions repose sur les
particularités suivantes :
* leurs qualités mécaniques de résistance, de fiabilité et de tenue ;
* leur facilité de fabrication et de mise en oeuvre ;
* leur légèreté ;
* leur coût.
En revanche, elles entraînent des contraintes particulières pour les protéger de l’élévation de
température lors d’un incendie. On protège l’acier en le recouvrant de peintures
intumescentes, de flocage, de plâtre ou de laine de roche ou en l’isolant à l’aide de coffrages
de protection.
Les profilés constituant les charpentes métalliques sont assemblés par l’intermédiaire de
goussets, pattes, équerres et à l’aide de boulons haute résistance (HR) à serrage contrôlé, par
rivetage ou par soudage.
L’attention doit surtout être portée à la phase chantier où l’on peut rencontrer des erreurs de
montage telles que :
* défaut de contreventement ;
* inobservation, lors de soudage sous intempéries, des précautions adéquates à prendre ;
* emploi de boulons ordinaire à la place de boulons HR (d’aspect identique, seul le
marquage permet de les différencier) ;
* serrage des boulons HR ne respectant pas l’ordre prescrit.
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Les toitures
D’autres procédés existent qui associent des membrures en bois massifs ou lamellé-collé et
des âmes métalliques ou en panneau de particules ou encore en panneau de fibres (Nordex,
Poutralpha, Mega Poutre, Trica, Optipanne, Solipanne,... ).
L’emploi de ces poutrelles est du domaine non traditionnel et n’est donc pas visé par une
norme (DTU). En conséquence, il est préférable de s’assurer que le procédé envisagé a un avis
technique favorable et de prendre connaissance de ce dernier notamment en ce qui concerne le
comportement en cas d’incendie.
Pour information, ces poutrelles sont également utilisées pour la réalisation de planchers.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Elles sont découpées dans une roche schisteuse (le phyllade) qui a comme particularité d’avoir
une structure lamellaire entièrement orientée dans un même plan. La roche est débitée en
plaques de faibles épaisseurs dans lesquelles sont découpés les éléments de couverture.
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Les toitures
Il existe des modèles de tuiles plates en terre cuite qui sont
vernissés, on les rencontre plus particulièrement en
monuments historiques et bâtiments religieux.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
faut faire attention de bien respecter ces prescriptions de fixation, ni plus ni moins, et ne pas
accepter d’un Maître d’Oeuvre qu’il exige, par sécurité, que l’entreprise fixe toutes les tuiles
si le DTU ne le demande pas.
* Avec les tuiles en béton il n’y a pas de problèmes de gélivité que l’on peut quelquefois
rencontrer avec les tuiles en terre cuite qui n’ont pas le marquage NF.
* Les DTU prévoient que dans certaines régions un écran de sous-toiture soit disposé sous les
éléments de couverture. Cet écran sert à créer une barrière d’étanchéité à la neige poudreuse
qui s’infiltre entre les joints et recouvrements des couvertures en petits éléments. On peut
toutefois recommander de prévoir la pose d’un écran de sous-toiture même dans les cas où le
DTU ne l’exige pas, cela permet d’avoir une étanchéité à l’eau correcte en cas d’envol de
tuiles par exemple. Mais il faut également prendre garde à ce que cette disposition n’aille pas
à l’encontre de la ventilation de la sous-toiture. D’une manière générale, il convient de choisir
un écran qui est sous avis technique.
Ces plaques sont nervurées et, selon la forme de ces nervures, on peut en distinguer deux
types :
Pour la mise en oeuvre, le DTU 40.35 fait la distinction entre « toiture froide » et « toiture
chaude » :
La « toiture froide » est caractérisée par la présence, entre la plaque nervurée et l’isolation,
d’une lame d’air ventilée avec l’air extérieur.
Dans ce cas on a l’isolation qui est suspendue
sous pannes (voir ci contre).
Le choix entre ces différentes solutions est fonction principalement de l’hygrométrie des
locaux concernés, de la performance du pare-vapeur et du taux de renouvellement d’air des
locaux. L’annexe A du DTU 40.35 contient un guide de choix des matériaux et revêtements
selon l’exposition atmosphérique.
Ces grandes plaques nervurées existent également en aluminium, leur mise en oeuvre est alors
traitée par le DTU 40.36.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Les matériaux utilisés pour ces feuilles sont le zinc, le cuivre, l’aluminium, l’acier galvanisé
ou inoxydable ainsi que le plomb. Les éléments de ces couvertures ne sont pas nervurés.
Les feuilles ont une largeur de 0,50 à 1 m et leur longueur est de 2 m. tandis que les longues
feuilles ont une longueur qui peut aller de 15 à 20 m. et qui correspond à la longueur du
rampant des toitures courantes. Les longues feuilles permettent ainsi d’obtenir des couvertures
sans recouvrement transversal des éléments.
La faible épaisseur des éléments (de 4 à 10/10 de mm) ainsi que l’absence de nervures
implique que leur pose doit se faire sur un support continu (voligeage, parquet ou panneau de
particules).
Les feuilles et longues feuilles métalliques sont parfaitement adaptées aux faibles pentes mais
peuvent également être utilisées en pente verticale.
Les ardoises s’accommodent également de presque toutes les pentes sous réserve d’adapter
leur mode de fixation.
En revanche, les tuiles se posent dans une fourchette de pente plus réduite, centrée autour de
45°.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
La pente a également un impact économique : une faible pente demande moins de matériau
pour une même surface couverte ; le temps et les contraintes de mise en oeuvre sont
également sensiblement réduits.
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Les toitures
* l’isolation thermique:
② le pare-vapeur
③ l’isolant thermique
* l’étanchéité:
④ le système de liaisonnement du revêtement
d’étanchéité à l’isolant
⑤ le revêtement d’étanchéité proprement dit
⑥ la protection du revêtement d’étanchéité contre les
chocs et les UV
Il s’agit là de la manière traditionnelle de réaliser une toiture terrasse mais on peut également
rencontrer des toitures terrasses dont l’isolant est placé au dessus de la couche d’étanchéité
mais cette disposition est assez rare. En terme de vocabulaire il s’agit alors d’une toiture
inversée. L’inconvénient majeur de ce type de toiture est que l’étanchéité ne protège pas
l’isolant de l’eau de pluie et qu’alors ce dernier perd tout pouvoir isolant lorsqu’il est gorgé
d’eau.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
- Rigide ;
BETON - Contribue à l’inertie
ARME thermique des locaux ;
- Adapté à toutes les toitures
terrasses, quelle que soit leur
degré d’accessibilité.
Les supports béton représentent 60% du marché, les supports acier 40% (source : magazine
SYCODES Information septembre / octobre 2001).
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Les toitures
5.3.2. Le pare-vapeur ②
Il peut être :
* en chape souple de bitume avec une armature en carton feutre ou en tissu de verre ou
encore en polyester. Le matériau se présente sous forme de rouleaux d’environ 20x1 m
environ et est normalisé (voir NF P 84-3xx).
* appliqué in situ, sous forme liquide : un bitume chaud que les documents techniques
nomment EAC (enduit d’application à chaud).
Des avis technique existent pour chacun de ces matériaux, hormis & D’une manière
le liège aggloméré pour lequel il existe la norme NF B 57-054. générale et lorsque qu’il
en existe, il est vivement
recommandé de
Si le revêtement d’étanchéité envisagé est sous avis technique, il n’employer que des
matériaux sous avis
faut alors veiller à ce que l’isolant soit également sous avis technique.
technique et que ces deux avis techniques soient compatibles.
Un isolant support d’étanchéité est notamment caractérisé par sa classe de compressibilité qui
comporte quatre stades (A, B, C et D) que l’on peut relier à la destination de la toiture (voir
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
CLASSE DE A B C D
COMPRESSIBILITE
(Etude particulière)
ISOLANT - Laine minérale - Polystyrène - Verre cellulaire
THERMIQUE
- Mousse RESOL - Polyuréthanne - Perlite fibrée
CONCERNE
- Mousse RESOL
Ce mode de liaison entre l’étanchéité et l’isolant peut connaître différents degrés : adhérent
(soudage ou collage au bitume chaud EAC), semi-adhérent (soudage sur feutre perforé ou
collage par point) ou pose en indépendance (papier kraft ou voile de verre).
Ce sont les DTU qui en fixent le choix, celui-ci est fonction de l’élément porteur, de la pente,
du revêtement d’étanchéité, des conditions climatiques, de l’accessibilité de la toiture terrasse.
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Les toitures
Matériaux
manufacturés en feuilles Matériaux
appliqués in situ
A base de bitume A base de bitumes Membranes à base
oxydé. modifiés par exclusivement de
polymères. polymères
(ne contiennent pas de
bitume).
Un seul type : De deux types : Les plus utilisés sont Il en existe deux :
(liste non
exhaustive) :
CSPE (polyéthylène
chlorosulfoné).
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
SEL 2%
ε, non significatif 76% 12%
Le bitume se trouve sous forme naturelle (le bitume natif) au sein de & Le bitume et
formations géologiques calcaires, mais il est également et surtout l’asphalte n’ont rien à
fabriqué industriellement par raffinage de pétrole brut (le bitume de voir avec le goudron
distillation direct). Inutilisable en l’état pour servir d’étanchéité aux qui, lui, provient de
toitures terrasses, le bitume est modifié soit par ajout de polymères la distillation de la
houille.
soit par oxydation (le bitume oxydé),technique qui consiste à faire
réagir le bitume avec de l’oxygène en insufflant de l’air dans le bitume
fondu.
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Les toitures
L’asphalte coulé, qui répond à la norme NF P 84-305, est un mélange
de bitume, de poudre d’asphalte naturel et de granulats.
L’indication du classement F.I.T. d’un revêtement d’étanchéité se trouve dans les Avis
Techniques.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
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Les toitures
Cette protection est la partie visible de la toiture terrasse ; son rôle est de protéger le
revêtement d’étanchéité contre les effets naturels des rayons ultraviolets, des écarts de
température, du vent ainsi que contre les effets mécaniques de la circulation, des charges et
des chocs.
On peut distinguer:
Revêtement d’étanchéité
avec auto-protection métallique
* La protection rapportée : également nommée protection lourde, elle est mise en oeuvre
immédiatement après la pose du revêtement d’étanchéité. Cet impératif d’absence de délai
entre la pose des deux matériaux est du au fait que le revêtement d’étanchéité est extrêmement
fragile lorsqu’il n’est pas protégé, il peut facilement être percé par la circulation des ouvriers,
l’utilisation de leurs outils ou le dépôt provisoire de matériels en toiture.
On différencie la protection lourde « meuble » et la protection lourde « dure » :
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Source : www.siplast.fr
une dalle de béton armé des pavés posés sur un lit de des dalles en béton ou en bois,
posée sur une couche de 3 sable de 50 cm de côté, posées sur
cm de gravier des plots réglables en hauteur
La qualité et la durabilité d’une toiture terrasse dépend, pour la plus grande part, de la bonne
exécution de ses points singuliers et de l’attention qui y est portée lors de l’entretien
périodique (voir § 5.6 pour ce qui concerne l’entretien). En effet, les statistiques sur les
pathologies des toitures terrasses indiquent que la grande majorité (70%) des désordres sont
localisés aux points singuliers (source : Agence Qualité Construction).
La phase de conception nécessite une étude préalable complète & L’interdiction de pose
par temps de pluie doit
avec plan de repérage des points particuliers, schémas de détails et impérativement être
rédaction des prescriptions de pose. La mise en oeuvre est respectée.
évidemment à effectuer en accord avec les DTU, en utilisant des
éléments ou procédés sous avis techniques.
A noter : les DTU décrivent une épreuve qui n’est que très rarement effectuée – voire jamais -
d’étanchéité à l’eau : la terrasse est mise en eau pendant plusieurs heures selon un processus
bien défini afin de détecter d’éventuelles défauts d’étanchéité.
26
Les toitures
* Les reliefs : ouvrages émergents, solidaires des éléments porteurs et sur lesquelles
l’étanchéité est relevée.
On trouve dans cette catégorie les acrotères, les seuils, les ressauts, les souches, les poutres en
allège, les supports de nacelles de nettoyage, les édicules et locaux divers tels que machineries
d’ascenseurs par exemple.
L’étanchéité doit être remontée verticalement sur ces reliefs et une protection doit être prévue
en tête de l’étanchéité afin d’éviter que l’eau ne pénètre sous le revêtement d’étanchéité. Cette
protection en tête est généralement réalisée par un retrait ou par la pose d’une bande de solin
métallique ou encore par une couvertine métallique.
Source : www.siplast.fr
Protection en tête par retrait ... par bande de solin ... par couvertine
En cas d’utilisation de bande de solin, il ne faut utiliser que du matériel sous avis technique ; à
l’heure actuelle, seuls deux procédés sont sous avis technique : Solinet (fabriqué par DANI
ALU) et Bande Trapco (fabriqué par TRAPCO). Ces bandes de solin doivent être
impérativement associés aux éléments spéciaux prévus par leur fabricant pour les angles sans
quoi des infiltrations se produiront sous le revêtement d’étanchéité.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
* Les ouvrages d’évacuation des eaux pluviales : ils comprennent les entrées d’eaux
pluviales (EEP) et les trop-pleins (TP). Leur nombre et leurs dispositions figurent aux DTU.
De manière générale, les trop pleins doivent être de préférence de forme rectangulaire avec le
grand côté horizontal car cette disposition permet une meilleure évacuation de l’eau que celle
permise par un trop-plein circulaire ayant la même surface d’ouverture.
Néanmoins, en ce qui concerne les toitures terrasses avec élément porteur en tôles d’acier
nervurées (TAN), le DTU 43.3 rend obligatoire la mise en oeuvre de trop-pleins
rectangulaires car lorsque l’eau s’y accumule, elles présentent un fort risque d’écroulement
par la suite de phénomène itératif : la charge d’eau creuse la terrasse (les TAN sont souples),
ce creux s’emplit alors d’une nouvelle hauteur d’eau qui enfonce un peu plus la terrasse et
ainsi de suite jusqu’à la rupture des tôles et la ruine de la toiture. Pour l’éviter il faut d’une
part observer les dispositions du DTU et d’autre part assurer l’entretien régulier de la toiture
(voir §5.6 ci-dessous).
* Les pénétrations diverses : elles correspondent aux traversées de la toiture par des
ouvrages tels que les conduits de fumées ou de ventilation.
* Les lanterneaux et exutoires de fumées
Des dispositions impératives sont à prendre en ce qui concerne l’implantation des points
singuliers et notamment la distance minimale à respecter entre deux ouvrages émergents
voisins.
28
Les toitures
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Quel qu’en soit le type, ces terrasses « vertes » ont les caractéristiques communes suivantes :
Confort thermique Confort acoustique Aspect visuel, bien-être
L’isolation et l’inertie La couche végétale filtre les L’esthétique de ces toitures
thermique sont améliorés. bruits extérieurs. participe au climat de détente
et de repos nécessaire dans
certains établissements. Elles
influent sur le bien-être
ressenti ou inconscient.
Urbanisme
La plupart des POS et des
PLU acceptent que ces
terrasses soient assimilées à
des espaces verts.
En ce qui concerne leur conception et mise en oeuvre, il faut se reporter aux règles
professionnelles établies par la chambre syndicale nationale de l’étanchéité (CSNE) et l’union
nationale des entrepreneurs du paysage (UNEP) :
- Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures
végétalisées (CSNE, UNEP, juillet 2001).
- Règles professionnelles pour l’aménagement des toitures-terrasses-jardins (CSNE, UNEP,
juin 1997).
Elles précisent notamment les essences interdites ou déconseillées sur ces ouvrages, comme le
bambou par exemple qui y est totalement proscrit.
Une prochaine refonte des DTU est prévue et devra englober ces règles professionnelles.
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Les toitures
De bas en haut, on retrouve des éléments communs à toutes les toitures terrasses :
- ① Un élément porteur ;
- ② Un pare-vapeur ;
- ③ Un isolant thermique. Tous les types d’isolants usuellement utilisés sous étanchéité
sont admis, ils doivent être au moins de classe C en compressibilité.
- ④ Un revêtement d’étanchéité. Au delà de son rôle d’étanchéité classique, il doit résister
à la pénétration des racines et contenir des adjuvants anti-racines. Afin de savoir si un
revêtement d’étanchéité est agréé comme tel, il convient de consulter son avis technique.
Deux particularités figurées sur le dessin ci-dessus et introduites par les règles
professionnelles sont à prendre en compte :
- la réalisation d’une zone stérile (ou bande de pourtour) en périphérie de la toiture. D’une
largeur minimale de 40 cm, elle permet le contrôle des relevés d’étanchéité et des
évacuations d’eaux pluviales ainsi que respect de la hauteur des relevés conformément aux
DTU. Le revêtement d’étanchéité antiracine doit être continu et ne présenter aucune
interruption entre la zone végétalisée et la zone stérile. La protection de ce revêtement est du
même type que celle des toiture terrasse non végétalisées : autoprotégé, gravillons ou dalles
sur plots.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
- la mise en place d’un dispositif de séparation entre la zone végétalisée et la zone stérile. Il
peut s’agir soit de bandes métalliques ajourées (voir dessin), soit de bordures en béton ou en
brique qui retiennent la couche de culture mais permettent le passage de l’eau.
Tous les efforts accomplis pour bien concevoir une toiture-terrasse puis mener à bien sa mise
en oeuvre peuvent être réduits à néant si aucun entretien n’est effectué par la suite.
L’entretien est indispensable afin de garantir le maximum de durabilité aux constituants et aux
systèmes. Le défaut d’entretien entraîne des infiltrations qui finissent par dégrader l’isolant
thermique et le pare-vapeur et entraînent des sinistres en chaîne dans les locaux sous-jacents.
Cet entretien doit être défini et pris en compte dès l’origine du projet. Le Maître d’Ouvrage
doit en être conscient et prévoir son financement ; il ne peut faire l’impasse sur l’entretien de
sa toiture sans prendre de grands risques.
32
Les toitures
Une terrasse doit être contrôlée et entretenue au minimum une à deux fois par an ainsi
qu’après un gros orage ou une tempête.
Les contrôles doivent particulièrement porter sur la bonne tenue & La remise en place du
gravier doit exclusivement se
des relevés d’étanchéité et de leur protection en tête, des
faire avec un râteau en bois ou
dispositifs d’évacuation des eaux pluviales, des couvre-joints et en plastique, les dents
de la protection du revêtement d’étanchéité (gravier, dalles, métalliques risquant de percer
autoprotection,...). l’étanchéité.
& Ne pas employer de
produits désherbants pour
L’entretien consiste principalement à remettre en place les éliminer les mousses et
éléments décollés, déplacés ou dégradés (protections en tête, végétaux afin de préserver
couvertines, ...), à régaler et régulariser la couche de gravillons, l’étanchéité des agressions
repérer et traiter les cloques, éliminer les détritus, mousses, chimiques. Le mieux est
d’utiliser un râteau en bois ou
feuilles et végétations, nettoyer les crapaudines d’évacuation en plastique ou encore de
d’eaux pluviales et les dalles sur plots. désherber à la main.
Un point particulier auquel il faut prendre garde lors des visites de contrôle et d’entretien,
surtout sur les terrasses non accessibles, est le dépôt de matériels qui n’ont rien à y faire tels
qu’échelles métalliques, salons de jardin ou jardinières qui percent remarquablement les
étanchéités. Il convient également d’y détecter d’éventuels travaux pirates accomplis en
dehors des règles de l’art, comme la pose d’antennes haubanées par exemple, ou l’usage
abusif par les utilisateurs d’une toiture inaccessible.
L’idéal est de mettre en place un contrat d’entretien avec l’entreprise qui a réalisé les travaux.
Dans ce cas, il est judicieux de demander la proposition de contrat d’entretien lors de la phase
de consultation des entreprises et, éventuellement, d’en faire un critère de choix prévu dans le
Règlement de Consultation.
Pour mettre en place cet entretien, les documents suivants sont des sources indispensables :
- Chacun des DTU de la série 43 consacre un article à l’entretien des toitures-terrasse ;
- Les avis techniques des systèmes utilisés donnent les prescriptions d’entretien de ce
système ainsi que des mises en garde aux utilisateurs ;
- Les recommandations EPEBAT pour l’entretien des toitures-terrasses non accessibles
(voir bibliographie).
33
Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
La réfection de l’étanchéité d’une terrasse doit, d’une part, être précédée d’un diagnostic du
gros œuvre, surtout si la réfection s’accompagne d’un changement d’usage – d’inaccessible à
accessible, par exemple – afin de s’assurer que les structures porteuses supporteront les
nouvelles charges.
Les entreprises d’étanchéité ne sont pas compétentes pour mener à bien ce diagnostic, il relève
d’un bureau d’études de structures.
En matière de compatibilité des matériaux, il faut savoir que les membranes polymères à base
de PVC sont totalement incompatibles avec les revêtements à base de bitume ou d’asphalte,
leurs huiles agressant chimiquement le PVC.
La réfection des étanchéités de toitures-terrasse est maintenant traitée par un DTU. Il s’agit du
DTU 43.5 (NF P 84-208-1) récemment paru en novembre 2002.
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Les toitures
La gouttière pendante :
C’est la plus courante, elle ne prend appui que du côté
du toit par l’intermédiaire de crochets reliés aux
chevrons. Les extrémités sont fermées par un talon et
une besace de dilatation est disposée au raccord de
deux éléments.
La gouttière havraise :
La gouttière est mise en place au bas du versant de la
toiture, sur une feuille de zinc, et est recouverte par les
derniers rangs de tuiles ou d’ardoises. Le collecteur est
de forme cylindrique à développement constant (ci-
contre en haut) ou variable (en bas, également
dénommé « portant sa pente »).
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Selon un mode de pose similaire à la gouttière havraise, il existe la gouttière Laval (à gauche)
et la gouttière nantaise qui ont un profil triangulaire :
Un chéneau est appelé chéneau encaissé lorsqu’il est situé entre deux versants de toiture de
manière à recueillir les eaux de ces deux pans de toiture. Il a également cette appellation
lorsqu’il est situé entre un versant et un mur vertical.
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Les toitures
* La partie basse de la descente doit être protégée des chocs mécanique, le plus souvent on y
trouve un dauphin en fonte.
* Le pied de la descente doit être reliée à un regard. Celui ci comporte parfois un siphon,
surtout lorsque la gouttière se trouve sous un niveau habité (mansarde) ou lorsque la
descente dessert une toiture-terrasse accessible ; ceci afin d’éviter les retours d’odeurs
désagréables.
D’une manière générale, il convient de ne pas faire passer les descentes d’eaux pluviales à
l’intérieur des bâtiments. Hormis le fait que cela entraîne des nuisances acoustiques dans les
locaux traversés, il est en effet plus que prudent de canaliser les eaux pluviales à l’extérieur
des bâtiments afin de réduire les risques d’infiltration d’eaux dans les locaux.
Une disposition originale consiste à remplacer le tuyau de descente par une chaîne qui conduit
la veine liquide mais l’inconvénient est que par temps venteux le flux d’eau peut être dirigé
contre la façade et/ou à l’extérieur du regard de pied de chute.
6.4. L’entretien
Une gouttière n’est pas une jardinière : une à deux fois par an et au moins à l’automne, les
gouttières et les chéneaux doivent être visités et dégagés de tout ce qui les encombrent
(feuilles mortes, mousses, objets,...). C’est également l’occasion de vérifier qu’il n’y ait pas de
contre pente qui se soient formées.
L’absence d’entretien conduit à des débordements de collecteurs et des ruissellements
abondants sur les façades puis, petit à petit, des infiltrations à l’intérieur des murs de façades.
6.5. La génoise
On appelle égout la ligne basse d’un pan de toiture, là où l’eau s’égoutte. Le rôle d’une
gouttière ou d’un chéneau est de récupérer cette eau afin qu’elle ne ruisselle pas sur le mur de
façade mais il existe une disposition – la génoise - qui permet également d’éviter ce
ruissellement et de protéger la façade.
Il s’agit d’une corniche composée de tuiles canal disposées en plusieurs rangs décalés qui
surplombent la façade. Cette disposition est propre aux régions méditerranéennes.
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Les toitures
7. GLOSSAIRE
Arêtier
Angle saillant formé par l’intersection de deux versants de toiture. L’arêtier est l’inverse de la
noue.
Cache-moineaux
Lattes ou lambris situés entre les chevrons, au droit du mur ou à l’égout pour interdire l’accès
aux oiseaux et aux rongeurs à l’intérieur du comble.
Chanlatte
Liteau de section triangulaire ou trapézoïdale destiné à recevoir le premier rang de tuiles ou
d’ardoises.
Chatière
Ouvrage servant à l’aération des combles. Il peut s’agir de tuile chatière ou, pour les
couvertures en ardoises, d’ouvrage métallique façonné.
Chevêtre
Dispositif de charpente qui permet d’interrompre un ou plusieurs chevrons afin de faire passer
un ouvrage au travers de la couverture (une cheminée par exemple).
Chevrons
Pièces de charpente disposées suivant la ligne de pente, sur les pannes. Les chevrons
supportent les liteaux.
Douille
Orifice d’une tuile spéciale dite tuile à douille et destiné au passage d’un conduit de
ventilation.
Égout
C’est la ligne la plus basse d’un pan de toiture, là où l’eau de pluie ruisselle (ou s’égoutte)
Épi
Accessoire de finition et d’étanchéité en zinc ou terre cuite placé à la rencontre de plusieurs
ligne de faîtage.
A l’origine, il correspondait à la marque des couvreurs lorsque la couverture était terminée.
Faîtage
Ligne de jonction supérieure de deux pans de toiture inclinés, il constitue la ligne de partage
des eaux pluviales.
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Faîtière
Tuile spéciale placée au faîtage.
Voir également à Pannes
Fourrure
Pièce de bois ou de métal enserrant une pièce de charpente pour la renforcer.
Génoise
Voir § 6.4.
Liteaux
Pièces de bois, de section carrée ou rectangulaire, placées horizontalement sur les chevrons
pour recevoir les tuiles ou les ardoises.
Noue
Angle rentrant formé par l’intersection de deux versants de toiture. La noue est l’inverse de
l’arêtier.
C’est, avec l’égout, la ligne de couverture qui reçoit le plus d’eau.
Pannes
Pièces de charpente horizontale supportant les chevrons ou des panneaux rigides de
couverture. On distingue :
- la panne sablière, la plus basse, placée au dessus du mur de façade.
- la panne faîtière, la plus haute, placée au droit de la ligne de faîte de la toiture.
- les pannes intermédiaires.
Pannetonnage
Fixation des tuiles mécaniques aux liteaux par un fil de métal galvanisé.
Sablière
Voir Pannes
Solin
Voir § 5.4.2.
Tabatière
Fenêtre placé sur une toiture en pente et s’ouvrant par projection. Sa largeur correspond à
l’espacement de deux chevrons.
Tuile à douille
Voir douille.
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Les toitures
Guide technologique du clos et couvert – réalisé par le CETE Méditerranée, le CETE du Sud-
Ouest et la Direction de l’Habitat et de la Construction, janvier 1996.
Charpente :
La charpente industrialisée en bois, livre réalisé à l’initiative de la Fédération Nationale des
Industries du Bois pour le Bâtiment, éd. Eyrolles, 1998, ISBN 2-212-11835-X. Ouvrage
produit par les membres de la profession qui traite de manière didactique et illustrée des
fermettes, de la façon de les concevoir, les calculer, les mettre en œuvre, les contreventer, etc..
Guide pratique de conception et de mise en oeuvre des charpentes en bois lamellé-collé, éd.
Eyrolles. Guide qui intègre les règles professionnelles du Syndicat National des Constructeurs
et Fournisseurs de Charpentes en Bois Lamellé-Collé.
Pour en savoir plus sur le lamellé-collé, le site réalisé par le Syndicat National des
Constructeurs et Fournisseurs de Charpentes en Bois lamellé-collé : www.glulam.org
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Mémento technique du bâtiment - Certu - Juillet 2002
Toitures inclinées :
Les couvertures en pente, Michel JAILLER, E.G. éditeur, 1993, ISBN 2-905423-34-X. Il
s’agit d’une publication de l’Agence Qualité Construction qui traite des pathologies de ces
couvertures et propose des recommandations techniques pour les éviter.
Guide des couverture en climat de montagne, publié dans les Cahiers du CSTB, n° 2267/1,
livraison 292 de septembre 1988.
Toitures-terrasses :
Recommandations EPEBAT pour l’entretien des toitures-terrasses non accessibles, CSTB,
avril 1982, 30 pages. Recueil de recommandations destinées aux gestionnaires de patrimoine,
ce guide permet également d’appréhender le problème de l’entretien d’une toiture-terrasse au
stade de la conception. Ses annexes contiennent un exemple de contrat d’entretien simple.
Indispensable.
Sa diffusion n’étant plus assurée par le CSTB, il est difficile d‘en trouver des exemplaires.
Toutefois, le CETE Nord Picardie peut en réaliser des copies à la demande.
www.etancheite.com site proposé par la société Siplast (étanchéité de toitures terrasses) qui
donne de manière imagée beaucoup de précisions sur les toitures terrasses : historique,
évolution des techniques, réglementation, matériaux utilisés ainsi qu’un vaste lexique. Le site
de la société Siplast : http://www.siplast.fr/
www.soprema.fr le site de cette société possède un petit outil d’aide à la décision (lien
« décision étanchéité ») qui permet de déterminer, en fonction de l’accessibilité de la terrasse
et de la protection de l’étanchéité, les matériaux à mettre en oeuvre. Evidemment, seuls les
matériaux Soprema sont proposés mais l’intérêt est que la solution proposée est décrite mais
surtout visualisable grâce à un écorché et une perspective.
www.sopranature.com est un site créé par Soprema qui est dédié à leurs procédés de toiture
végétale.
www.meple.com là aussi, cette société propose des solutions aux prescripteurs lien
« prescri+ »). En fonction de l’accessibilité de la terrasse, la solution proposée est illustrée
d’une coupe en perspective.
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Les toitures
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Certu
9 rue juliette récamier
69456 Lyon Cedex 06
France
www.certu.fr
téléphone :
33 (0) 4 72 74 58 00
télécopie :
33 (0) 4 72 74 59 00
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