Rapport Des Dechets
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Ddicaces
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Sommaire
Introduction.............................................................................................................3
Premire partie
1. Le compactage ........5
1.1. Les dchets concerns .......5
1.2. Principe......5
1.3. La mise en balle....5
1.4. Le compactage (ordinaire)...5
1.5. Performance, usages et prix...5
2. Le traitement thermique des dchets..6
2.1. Oxydation....6
2.1.1. Combustion....6
2.1.2. Incinration....7
2.2. La pyrolyse...7
2.3. La gazification.......7
2.4. Les centrales thermiques...........8
3. La mthanisation8
3.1. Dfinition...8
3.2. Avantages....9
3.3. Les dchets concerns...................................................................................9
3.4. Principe ..10
3.5. Les paramtres importants..10
3.6. Caractrisation des produits12
3.7. Etat de dveloppement actuel....................................................................13
4. Stabilisation des dchets ultimes......................................................................13
4.1. Dfinition..................................................................................................13
4.2. Stabilisation des dchets ultimes..............................................................14
4.2.1. Stabilisation froid...........................................................................14
4.2.2. Stabilisation chaud........................................................................14
4.2.3. Stabilisation tide..........................................................................14
Deuxime partie
1. Compostage...............................................................................................16
2. Dchets composables.................................................................................16
3. Les diffrentes tapes du procd de compostage.....................................17
a. La prparation..................................................................................17
b. La fermentation................................................................................17
c. La maturation...................................................................................18
4. Les modes de compostages.........................................................................18
a. Le compostage en composteur.........................................................18
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b. Le compostage en tas......................................................................19
c. Le compostage en fosse................................................................19
Troisime partie
1.
2.
3.
4.
Conclusion.......................................................................................................25
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Introduction
Cela fait plus d'un sicle que l'Homme s'est rendu compte que le traitement des
dchets est ncessaire vu qu'il permet une meilleure gestion des dcharges ainsi une
protection contre la pollution de l'environnement. En outre, Le traitement des dchets
permet de rintroduire, dans le cycle de production dun produit, des matriaux qui
composaient un produit similaire arriv en fin de vie, tout en gagnant en cot montaire.
La gestion des dchets compte actuellement parmi les principaux secteurs concerns par
la matrise d'impacts environnementaux, le progrs dans ce domaine a volu
considrablement vers une valorisation matire / nergie.
Le traitement des dchets est une activit en plein essor, de ce fait on va documenter
divers stratgies de traitements des dchets dans ce rapport et on va cerner plusieurs
procds de valorisation tels : procds de compactage, de compostage, de pyrolyse, de
combustion. etc., avec exemples et perspectives.
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Premire partie :
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1. Compactage
1.1.
Dchets concerns
Le compactage est une technique utilisable pour tous les types de dchets solides. Il est
principalement utilis pour les ordures mnagres, dans les dcharges, et dans de
nombreuses industries pour rduire aussi bien leur volume de D.I.B (dchets industriels
banals) que de D.I.S (dchets industriels spciaux).
1.2. Principe
Le but du compactage est d'augmenter la densit des dchets, c'est dire rduire le
volume occup par une certaine quantit de dchets. La densit passe, durant le
compactage, de 0.2 ou 0.3 t/m3 environ 1 t/m3. Cela permet ainsi d'augmenter les
capacits de stockage.
Il existe deux principales formes de compactage :
1.3. La mise en balles
Cette technique a vu le jour Glasgow, en Ecosse, en 1976. Une presse haute densit
permet de compacter les dchets urbains avant leur mise en dcharge sous formes de balles.
Les balles obtenues, de forme paralllpipdiques, peuvent facilement tre empiles,
stockes et transportes. Cette technique a connu un grand essor en Grande-Bretagne, mais
reste peu rpandue en France (d'aprs "info dchets" de mars 1990).
1.4. Le compactage ("ordinaire")
Il existe trois principaux types de compacteurs :
Le compacteur dsaccouplable : il se fixe sur de grands conteneurs. Les dchets
compacts s'entassent dans le conteneur. Quand celui-ci est plein, il est dsaccoupl et
charg sur un camion pour la mise en dcharge.
Le compacteur monobloc : le conteneur et le compacteur ne font qu'un. Le volume du
conteneur est donc plus rduit. Lorsque le conteneur est plein, le compacteur monobloc est
transport par camion vers la dcharge.
Le compacteur de dcharges : le principe est le mme que les prcdents, mais la
capacit est plus importante. Les constructeurs de ce type d'quipement sont gnralement
des fabricants de matriel de terrassement.
1.5. Performances, usages et prix
Le compactage permet d'augmenter les capacits de stockage. Il ne gnre pas de
dchets. C'est une technique simple et trs utilise, en particulier par les exploitants
industriels de dcharges importantes. Les compacteurs sont facilement utilisables par tous,
entreprises et collectivits, en particulier le compacteur monobloc.
Les capacits de traitements varient selon la technique utilise. Le compacteur
dsaccouplable traite 100 300 m3/h, et le conteneur peut stocker 10 30 m3. Le
compacteur monobloc, plus petit, traite 100 200 m3/h et peut stocker 5 25 m3. Les
compacteurs de dcharges peuvent stocker 10000 35000 tonnes de dchets. Les balles
obtenues lors d'un compactage en balles ont une densit de 0.85 1.2 t/m3, un poids de
700 1500 kg pour un volume de 0.9 5 m3.
Outre l'augmentation des capacits de stockage, les compacteurs prsentent de
nombreux avantages. Dans les dcharges, notamment, le stockage sous forme compacte
(balles ou autres) permet de limiter les odeurs, l'envol de papiers ou de poussires, de
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rduire l'invasion des rats si les dchets n'y restent pas trop longtemps. Les balles de dchets
sont faciles ranger, et ncessitent une couche de terre moins paisse pour les couvrir. Le
cot du transport vers les lieux d'enfouissement est rduit puisqu'on transporte de plus
grandes quantits la fois, et le compactage permet d'augmenter la dure de vie de la
dcharge de prs de 60% pour une dcharge "libre".
Le cot de la dcharge de Glasgow, comprenant aussi bien la chambre de compactage en
balles que l'infrastructure, le cot du gnie civil, les btiments, l'lectricit, l'aire de
stockage, et le tri magntique associ, est estim quelques millions de francs. Mais pour
une petite dcharge ou pour un simple compacteur monobloc, les prix sont trs abordables.
Combustion du carbone
Combustion de lazote
Combustion du souffre
Combustion de lhydrogne
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2.1.2. Incinration
L'incinration est un mode de traitement des dchets reposant sur la combustion des
dchets et le traitement des effluents. Les effluents sont des fumes pouvant tre nocives
(mtaux lourds, dioxines et furannes, poussires, CO, HCI, HF, SO2, NO, NO2) quil convient
de traiter avant rejet dans latmosphre ; leur traitement conduit la production de dchets
solides (rsidus dpuration des fumes). Les autres effluents solides sont constitus des
mchefers (quon peut valoriser en matriaux en BTP par exemple). La chaleur produite peut
quant elle tre valorise directement et/ou permettre la production dlectricit.
2.1.3. La pyrolyse (carbonisation)
Principe : oxydation partielle en prsence dO2_ oxydation mnage
Oxydation en labsence dO2_ Thermolyse - Pyrolyse
Produits obtenus : gaz pauvre, coke et jus pyroligneux
3 niveaux de temprature : 400-600 C _ pyrolyse basse
600-1200
_ pyrolyse moyenne
1200-2000 C _ pyrolyse haute
Situation : technique trs peu rpandu lheure actuelle pour le traitement des
dchets _ autorisations aux cas par cas et absence de rglementation globale
2.2. La gazification
La gazification est une raction globalement endothermique qui transforme un
combustible solide (biomasse, dchet) en un gaz combustible (gaz de synthse)
essentiellement form de H2 et CO, et dans une moindre mesure dhydrocarbures lgers
(CH4, C2H4, C2H6). Elle met en jeu un ensemble de transformations thermochimiques
(schage, dvolatilisation, craquage, reformage des gaz) parmi lesquelles la raction de
gazification du char n'en constitue qu'une tape.
En gnral, on admet que ce procd rsulte dun processus deux tapes (pyrolyse et
gazification) pouvant se raliser dans un mme racteur ou dcouples dans deux
racteurs diffrents (gazification tage). Dans ce dernier cas, lagent gazifiant (air / O2 /
H2O / CO2) est inject dans le second racteur pour gazifier les produits de la pyrolyse
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3. La mthanisation :
3.1.
Dfinition de la Mthanisation
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3.2. Avantages
La mthanisation de dchets organiques prsente de nombreux avantages, notamment :
une double valorisation de la matire organique et de lnergie ; cest lintrt
spcifique la mthanisation par rapport aux autres filires,
une diminution de la quantit de dchets organiques traiter par dautres
filires,
une diminution des missions de gaz effet de serre par substitution lusage
dnergies fossiles ou dengrais chimiques,
un traitement possible des dchets organiques graisseux ou trs humides, non
compostables en l'tat,
une limitation des missions dodeurs a priori du fait de digesteur hermtique et
de btiment clos quip de traitement dair performant.
3.3. Dchets concerns
Toute la matire organique est susceptible dtre ainsi dcompose (except des composs
trs stables comme la lignine) et de produire du biogaz, avec un potentiel mthanogne
toutefois trs variable. La mthanisation convient particulirement aux substrats riches en
eau, contenant de la matire organique facilement dgradable, et facilement pompables
pour permettre un fonctionnement en continu. Les dchets mthaniss peuvent tre
dorigine :
agro-industrielle : abattoirs, caves vinicoles, laiteries, fromageries, ou autres industries
agro-alimentaires,
industries
chimiques
et
pharmaceutiques,
agricole : djections animales, rsidus de rcolte (pailles, spathes de mas ), eaux de
salle
de
traite,
municipale : tontes de gazon, fraction fermentescible des ordures mnagres, boues et
graisses
de
station
dpuration,
matires
de
vidange,
La co-digestion dun mlange de dchets organiques est prconiser pour permettre des
conomies dchelle et optimiser la production de biogaz.
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Principe de la mthanisation
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pH
Les bactries anarobies et notamment les bactries mthanognes sont sensibles aux
variations de pH. Le pH optimal du processus de mthanisation se situe entre 6,5 7,5.
Laccumulation dacides gras volatils lors dune surcharge du mthaniseur entrane une
chute rapide du pH des valeurs infrieures 5,0 ce qui entrane une inhibition du
processus de mthanisation.
Des valeurs de pH suprieures 7,5 induites notamment par laccumulation dammoniac
entranent une inhibition microbienne et des risques de prcipitation de composs minraux
et donc de prise en masse de lintrieur du racteur biologique.
Sur certaines units de mthanisation une rgulation du pH base de soude peut-tre mise
en place.
Taux de charge organique
On distingue deux types de charge :
La charge volumique applique (CVA) qui correspond la quantit quotidienne de matires
organiques introduites par unit de volume du racteur biologique. Les units gnralement
utilises sont des kgMO/m3.j (MO : Matire Organique) dans les domaines de lagriculture et
des collectivits, ou des kgDCO/m3.j (DCO : Demande Chimique en Oxygne) dans le
domaine de lagro-industrie.
La charge massique applique (CMA) qui correspond la quantit quotidienne de matires
organiques introduites par quantit de biomasse prsente dans le digesteur
(kgDCO/kgMVS.j).
Un taux de charge trop lev peut amener l'arrt de la digestion anarobie due une
prsence trop importante d'acides gras.
Les Nutriments
Pour crotre dans des conditions optimales, les bactries anarobies ont besoin de
macronutriments comme lazote et le phosphore. Le ratio optimal C/N/P est estim
100/5/1. Des lments minraux sont aussi ncessaires, tels que le potassium, le calcium, le
fer, le cuivre, le nickel, le cobalt, etc.
La composition de ces macronutriments et oligo-lments doit tre rgulirement contrle.
Oxygne molculaire et teneur en eau
O2 trs toxique pour les bactries arobies (actognes et mthanognes)
Systmes noys bien adapts aux dchets trs humides (> 80 %)
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Agitation
Rle : viter la formation de crotes et la dcantation des particules denses _ Brassage
mcanique (vis tub ou hlicomlangeur, N = 20 50 tr/min)
Brassage hydraulique (pompes, pour dchets boueux)
Brassage par injection de biogaz
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nouveau
dans
le
futur.
Parmi les dchets ultimes, on distinguera ceux qui ne contiennent plus aucune substance
susceptible de brler (carbone et hydrogne organiques) et dont on dira, ds lors, qu'ils ne
sont plus revalorisables sur le plan nergtique.
Lorsque l'on est en prsence de tels dchets, il convient de les stabiliser, c'est--dire de les
inclure dans une gangue impermable aux toxiques relargables et d'une dure de vie
suffisante pour assurer une protection durable des terrains o sont stocks ces dchets.
Naturellement, les sites de stockage feront l'objet de contrles rguliers pour s'assurer de la
bonne
tenue
des
gangues
et
de
leur
efficacit
dans
le
temps.
Aujourd'hui, les dchets ultimes sont fixs dans diverses matrices comme les matires
plastiques, les bitumes, les liants hydrauliques ou solidifiats, les vitrifiats et les minraux
naturels reconstitus. Depuis peu on a dvelopp des mthodes de stabilisation dite
mcano-biologique qui porte essentiellement sur la partie non fermentescible des rsidus de
compostage.
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3.
On peut distinguer plusieurs tapes dans le procd de compostage : une premire phase
correspond la rception avec stockage des dchets verts sur une courte dure. Elle est
suivie d'une phase de prparation des produits qui permettent d'obtenir une composition
optimale pour les transformations biologiques. Aprs ces prtraitements, dmarre vraiment
le compostage avec une phase de fermentation au cours de laquelle la matire organique
est dgrade et recombine. A cette phase de fermentation, succde une phase de
maturation qui peut tre prcde ou pas par un criblage permettent d'atteindre la
granulomtrie souhaite en fonction de l'utilisation prvue du compost.
3.1.
La prparation :
La prparation peut varier suivant la nature des dchets. Elle consiste un tri manuel ou
mcanique (criblage) granulomtrique ou densimtrique pour certains dchets verts
(branchage). Un broyage peut aussi tre ncessaire en particulier pour les dchets a forte
composition en lignine par exemple.
3.2.
La fermentation :
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La maturation :
La notion de maturit est une donne primordiale connatre pour optimiser l'utilisation
des composts. Pour certains, la maturit est synonyme de stabilit biologique. Pour d'autres,
cela signifie que le compost ne prsente plus aucun risque pour la culture.
4.
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1. Conditionnement et Dshydratation
a) Procds de conditionnement
Principe : La rupture de la stabilit collodale des boues.
Conditionnement chimique
On utilise :
Sels ferriques [FeCl3, FeSO4, Fe2(SO4)3] et conjointement avec la chaux
Sels daluminium [Al2 (SO4)3 18H2O, AlCl3)]
Exemple : pour les boues biologiques, le conditionnement varie suivant la teneur en
matires organiques des boues entre 3 et 10 % en masse de FeCl3 et 6 30 % de Ca(OH).
Conditionnement thermique
Cuisson par des procds technologiquement diffrents :
La boue est chauffe une temprature variant entre 160 et 210 C.
Sa structure est irrversiblement transforme en librant la majeure partie de leau Lie
ou combine.
Le temps de cuisson varie de 30 90 min.
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b) dshydratation
Qui correspond en fait une augmentation forte de siccit, modifie l'tat physique des
boues, celles-ci passant de l'tat liquide l'tat pteux ou solide. Les filtres bandes et les
centrifugeuses ( noter que les centrifugeuses donnent selon leur rglage des boues liquides
ou pteuses) donnent des boues plutt pteuses en raison de performances de
dshydratation qui plafonnent 18-20 % de siccit pour la premire famille de matriels, et
20-25% desiccit pour la seconde. Les filtres -presses produisent par contre des boues de
structure solide (30 35 % de siccit) car conjuguant un conditionnement au lait de chaux et
des pressions leves. Ces matriels sont rservs aux installations les plus importantes, car
plus coteux et contraignants d'emploi que les filtres bande et les centrifugeuses. Des
perfectionnements technologiques sont rgulirement enregistrs.
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Conclusion
Daprs tous ce quon a cit ; on conclue:
Quil existe des types de traitements des dchets qui sont considrs comme amis pour
lenvironnement, tel que le compostage qui la protge au maximum.
Et quil ya des types qui traitent les dchets avec dgagement des sous-produits nuisibles
pour lenvironnement, quil faut les valoriser par exemple dans la production dnergie, afin
de prserver les sources naturelles dnergie aux gnrations futures, et aussi de rduire
ses effets.
Et le Maroc dans ce sens a tabli un processus ambitieux il sagit du plan Maroc vert, parmi
ces objectifs rendre toutes les rgions du Maroc capables de grer ses propres dchets
lhorizon de 2030.
Il est primordiale dans nos jours dagir a un niveau individuel et collectif afin de sauver ce
qui reste encore, parce que demain les dcharges deviendront des mines dor. Une
sensibilisation sera absolument un pas solide vers la perception dun nouveau monde ! Ici un
changement de mentalit est ncessaire pour aborder cette question, Au lieu dliminer ses
dchets systmatiquement, on choisit de les revaloriser et les rutiliser de nouveau.
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Rfrences
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thanisation
http://www.adse-saintescobille.com/Documents/D%E9chetsABC.pdf
http://www.cap-sizun.fr/dossiers/dossiers.php?id_dossier=209
http://fr.wikipedia.org/wiki/Boues_d'%C3%A9puration
http://www.emse.fr/~brodhag/TRAITEME/fich1_2.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Compostage_(biologie)
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